Stéphane Nappez

Encore une bonne découverte des éditions petit à petit !



Ici, direction la mythologie grecque et certains de ces épisodes les plus connus, avec des noms que l'on connait tous mais pour ce qui est d'être au point sur les histoires, c'est pas toujours ça ! Avec par exemple, le Minotaure, Persée, Sisyphe, Ulysse et le cyclope Polyphème, Chronos, Pandore, Médée et Jason, Oedipe....



Bref, ça ne fait de mal à personne de se remémorer qui fait quoi, qui descend de qui aussi (hé oui! entre incestes, mariage entre frères et soeurs ou mère et fils il y a de quoi s'y perdre !)



J'ai été déçue par les planches illustrant l'histoire du Minotaure, mais bon, rien dont on ne puisse se remettre.



L'originalité de ce livre c'est d'avoir mêlé aux planches de bandes dessinées, d'une part, une première page qui rappelle qui sont ces héros, dieux ou Titan et dans quel texte leurs exploits on été rapporté. D'autre part, à la fin de chaque "histoire", les lecteurs adultes seront satisfaits de pouvoir approfondir leurs connaissances en découvrant les symboliques ou contradictions qui existent dans ces mythes, mais aussi dans quelles histoires plus "moderne" les archétypes de personnages ou schémas narratifs se retrouvent. Très intéressant ! Malheureusement, certains articles sont plus clairs que d'autres.

Ah.. Bob ... THE BOB ! Comme l'Angleterre a The Big Will, la Jamaïque a The Bob. Et qui ne s'est jamais détendu sur un "No Woman , No cry" ou "Buffalo Soldier" ? Ou a retrouvé son peps grâce à "Iron Lion Zion" ? Bref, pas besoin de faire le catalogue, ce n'est pas le propos !



Pour le boulot, cette BD apparaissait pile au bon moment pour aller au-delà de la surface de ces chansons commerciales/ grand public et de l'image d'Epinal de Bob et son joint rougeoyant.



En cela ce livre a parfaitement rempli l'objectif que je lui avais assigné car j'ai beaucoup appris sur la culture rasta, le contexte historique et politique de la Jamaïque au moment où Bob Marley et les Wailers ont fait carrière. Et au passage, cela m'a donné l'occasion d'ajouter beaucoup de chansons à écouter dans ma playlist !



Le seul petit bémol c'est l'utilisation du language trop familier/"jeune's" de l'auteur qui cassait souvent le rythme de la lecture et qui est appelé à vieillir très vite. Heureusement (ou malheureusement) les messages d'espoir , d'égalité et de combat contre l'injustice de Marley eux ne sont pas prêts de vieillir.

Je m’attendais sans doute à beaucoup en lisant ces contes et légendes de la mythologie grecque en bandes dessinées. Il est vrai qu’il n’y a pas d’interprétation et que cela reflète le mythe originel qui est quelque fois fort complexe surtout pour un jeune lectorat. Les interludes qui donnent des explications entre les chapitres sont très instructifs.



Je n’ai pas aimé le graphisme qui change à chaque chapitre ce qui donne un côté assez inégal. Bref, ce n’est pas la première fois que je lis ce type de bd. Dans la même collection, il y avait « Contes et légendes du Moyen-Age en bandes dessinées » qui était nettement mieux.



Celle-ci avait l’apparence d’être bien construite mais en réalité, c’est assez aride. Ma note ne donnera pas dans la complaisance.

Cette bd est sortie en décembre 2008 soit peu de temps après l'élection américaine, j'avais vraiment envie de lire celle-ci. Je m'intéresse beaucoup au sujet.



J'avais pu en effet mesurer l'attente du peuple américain l'année dernière lors de mon voyage aux States. C'était intéressant de découvrir un pays en pleine campagne électorale. J'ai assisté en direct au déclic de ce qui allait conduire à la victoire de cet homme qu'on dit exceptionnel. Il l'est certainement pour être arrivé au sommet de la première puissance mondiale en étant le premier président noir américain. Maintenant, il s'agit de ne pas décevoir. C'est pas une histoire de couleur de peau. La tâche sera ardue avec la crise économique actuelle.



J'ai été très surpris par la taille lilliputienne de cet ouvrage. Quelquefois, cela fait très photo-montage. Cependant, c'est bien agréable à lire. Cela se présente également comme un comics. J'ai appris récemment qu'Obama les aimait bien.



Il y a beaucoup de choses qu'on apprend notamment sur le programme. L'auteur aurait pu insister sur le duel avec son rival Mac Cain qui est à peine évoqué. Il y aurait également beaucoup de chose à dire sur Miss Alaska. Je regrette également qu'il y ait de grandes impasses sur le parcours politique avant qu'il ne soit sénateur. Le duel avec Hillary est également un peu évacué.



On nous promet un second tome à un an d'intervalle pour voir ce qu'il a déjà réalisé. Oui, c'est effectivement une bonne idée. Cependant, il n'y aura pas de suite.

Bob Marley en Bd.... Ou le bouquin où tu te retrouve avec plein de musique dans le crâne, avec juste l'envie de retourner y faire un tour et de manger du poulet au Jerk...







Bon faut dire que Bob je l'aime bien, beaucoup même, manque de bol il est mort en 81 et j'avais 6 ans, et donc je l'ai jamais vu en concert... même si j'ai vu les Wailers après... un des rares si j'avais une machine à remonter le temps, ou un Tardis direct je vais le voir en concert (celui de Londres, celui du Lyceum Ballroom et de qui donnera le Live!).. Mais j'ai pas hélas.. je lance d'ailleurs un appel, si quelqu'un a ça et veut bien m'emmener..^^

J'ai un jours d'ailleurs rencontré une nana qui l'avait vu, moi j'avais l’œil taille soucoupe genre la putain de chance, elle, elle s'en foutait.... heu... sur le coup j'ai trouvé ça un peu triste.. mais bref, parlons de ce bouquin...



Et franchement, il est assez bien foutu, plutôt complet, sans rentrer non plus dans le listing pourri, ou trop de légende urbaine... pas du tout... j'y ai même appris des trucs (niveau chronologie d'album, je me plantais niveau Kaya)



Déjà Nappez, le gars qui écrit le texte biographique entre les bd, il écrit vraiment avec un ton propre, il raconte vraiment une histoire yunno...

Il raconte aussi bien la Jamaïque, l'histoire de ce pays, que l'histoire de Bob, et celle de Jean-mich aussi... Et là vous vous demandez « mais c'est qui ce Jean-mich ? »



Des fois ça tombe plus ou moins bien, marche plus ou moins bien (son verlan), mais il nous raconte quelque chose, où il arrive à nous faire ressentir des trucs, où lui même ressent des trucs.. il connaît ce qu'il raconte, voir aime ce qu'il raconte (enfin je pense) et puis il nous parle de tas de trucs politique/social, que de religion un peu obligé à ce niveau-là et de foot (obligé aussi)... aussi bien que de musique et que de Bob...



Et niveau Bd, et bien c'est comme d'habitude avec cette collection, plein de dessinateurs, donc parfois un sentiment de redite d'une bd à l'autre, voir avec le texte, mais c'est un peu difficile de faire autrement hélas. Ensuite les dessinateurs ont plus de pages ( par rapport aux autres que j'ai lu) et ça rend bien sûr les trucs mieux, un bon équilibre entre bd et texte.

Comme d'hab les styles sont différents, mais ça, ça me dérange pas du tout... je suis habituée aussi.



Et y a la musique qui déferle dans ton oreille... sous ton crâne et pour moi ça veut dire que ça marche plutôt bien, que c'est réussi.

Le côté manga noir et blanc et le ton de la BD m'ont tout de suite séduit. On ne tombe pas du tout dans l'héroïsation et c'est avec beaucoup de lucidité et de réalisme, à travers le destin de Rosa White, un bébé africain américain, que les auteurs nous font vivre ce moment.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..

Stephane Nappez n'en est pas à son premier roman. Habitué a faire des bandes dessinées l'auteur signe ici une nouvelle dont l'histoire se passe au 21eme siècle à Doberval. Dans l'histoire si son ami s'est ceinturé le ventre d'explosifs agricoles c'est à cause d'Al Qaida qui a frappé la France. Je n'ai pas aimé ce livre parce que ce livre est très triste et que les livres comme ça ce n'est pas mon truc, il fait un peu peur. De plus, la fin est sans surprise. Je recommande ce livre pour ceux qui aiment avoir peur.

T.S. Rowell a fait des tas de sales coups dans sa vie : braquages, meurtres, viols, vols... Il finit recherché : 5000$ sur sa tête. Il vit donc reclus dans un ranch, loin de tout pour éviter d'être attrapé. Mais c'était sans compter sa fille, fruit d'un viol, qui débarque au ranch pour toucher la prime et qu'il la reconnaisse comme étant sa fille, pour avoir enfin un nom.



Bon, vu comme ça l'histoire à l'air d'être passionnante et je vous avoue que moi aussi j'y ai cru. Sauf que c'est plat, cette affaire. La demoiselle vient, casse des genoux et repart avec le père dans la brouette, empoche les dollars, le nom et s'en va vivre sa vie. Puis boum, explosion fortuite, fin de l'histoire. C'est d'un palpitant ! Tellement que dès les premières pages, je m'ennuyais déjà.



Et je vous avoue que je ne m'attendais pas à ça après avoir découvert le travail d'Efix dans Autour de Kate ! C'est ici sa première collaboration avec Nappez et pour moi c'est raté. Parce que niveau graphisme, c'est du même niveau que Kate, mais scéniquement ça manque tellement de dynamisme ! Et pourtant, une aventure aux States, un western, il y a de la vie, des combats, des truands qui n'ont pas froid aux yeux... Mais ici ça passe complètement à la trappe.



Je risque donc d'oublier très rapidement cette BD qui m'a déçue....
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