Comme le manifeste assez nettement la Russie de Poutine – mais cela est
vrai partout ailleurs –, la mafia est intimement entrelacée à l’État moderne, tous deux prospérant sur la base spectaculaire commune du secret : « Le spectacle sert beaucoup plus à cacher qu’à montrer », écrit Debord à Floriana Lebovici le 25 mars 1986.