Elle s'approche de moi et me sert dans ses bras.
On n'est pas très câlin d'habitude, une certaine pudeur héréditaire je pense.
Un tempérament plutôt froid polaire que chaleur latine.
Mais ce que nos corps n'expriment pas aisément nos cœurs en abondent pourtant.
« Je t'aime Inès » lui murmurai-je les yeux embués de larmes.
Nous restons là, à pleurer en silence, comme nous seules savons le faire.