L’écriture doit permettre de retrouver l’animal qui existe en soi. De retrouver la spiritualité qui incita nos ancêtres du paléolithique à peindre des aurochs et des mammouths en majesté sur les murs des grottes. (…) Il y a une époque où l’animal était notre divinité, nous habitions le même monde et nous lui laissions une place magnifique dans la création. Cette époque demeure quelque part en nous, elle demeure enfouie dans notre mémoire collective, trace recouverte de millénaires de civilisation, mais elle n’a pas disparu. Elle est source d’énergie.