"Les manifs, les mots d'ordre, etc. Quel ennui! ça n'influence plus personne." (...) Pour marquer le pas avec l'esprit de sérieux du militantisme, la résistance culturelle préfère désormais parler d'activisme: "la catégorie 'militants' appartient au passé, explique Alex Foti, organisateur à Milan du Mayday. Aujourd'hui, nous sommes des activistes. Un militant croit toujours aux grandes causes. Un activiste se mobilise s'il aime ce qu'il est en train de faire. Un activiste ne se mobilise pas parce qu'il doit le faire, ni parce qu'il faut le faire, mais parce qu'il sent qu'il veut le faire".