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Critiques de Stéphanie Richard (88)
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J'aime PAS la danse

"Je dois être honnête et dire que je suis contre la guerre de toute mon âme. (...) Je n'ai jamais cru que je pourrais avoir honte de la Russie (...) mais aujourd'hui je sens qu'il y a un avant et un après", a écrit Olga Smirnova sur le réseau social Telegram.

Défection d'une star russe du BolchoÏ; en soutien à l'Ukraine. le point.fr, le 16/03/22 ( Jadis, il y eu aussi Noureev, alors que le KGK l'escortait...)





Du rose! Ni le tutu qui gratte, ni les entrechats ( miaou miaou) ce petit rat d'opéra n'aime pas la danse, dans cet album.

J'aime pas montrer mes fesses!

"J'ai l'entrechat raplapla, l'arabesque grotesque, le rond de jambe qui tremble, le demi-plié tout entortillé"... et ce terrible grand écart...





Voyez Claire, la prof, qui a attrapé la petite ballerine, en train de s'éclipser!





Bientôt le spectacle de fin d'année. Mais... "Dans la salle, le public glousse, pouffe et éclate de rire."

La petite a décidé de tout faire à l'envers ( On dirait un hippopotame dans le film Fantasia de Disney...)

J'aime pas la danse!





-En Ecosse, on a bien dansé la ...gigue, à cause des pintes de bière!

-Nous, au Brésil on a dansé la caïpirinha ,jusqu'au bout de la nuit.

-Moi, j'aime pas la danse, sauf le slow. Mais pas celui de la "La drague de Guy Bedos." Vas-y Jeannot, accroche toi...:)





Jean Babilée, danseur chorégraphe français : "Ephémère, immortelle, versatile, la danse est le seul art qui, ne laissant aucun déchet sur la terre, hante certaines mémoires de souvenirs merveilleux. "

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Tout ira bien

Attention, quand Ira est dans les parages, ça va péter ! Schampoing aux petits pois à la cantine, clous dans les pneus des vélos, blouson découpé en lanières ou dentifrice dans le gâteau d'anniversaire d'un copain, depuis son plus jeune âge Ira déclenche des cataclysmes sur son passage. Gare aux profs ou aux camarades de classe sur lesquels elle a jeté son dévolu, ils vont souffrir...



Il faut dire que la vie ne lui a pas fait de cadeau au départ. Sa mère l'a mise au monde au bord d'une route au Nigéria, à l'âge de 15 ans. Et un peu plus tard, arrivée en France, elle sombre dans le crack et abandonne la petite qui va épuiser une série de familles d'accueil avant d'atterrir chez Christine Bouchard, qui tient le coup depuis quatre ans avec l'aide d'un éducateur dévoué. Tout au long des 100 pages de ce roman "Beau & court" (nom de la collection), Ira nous raconte sa rage, son envie d'en découdre avec la vie, mais aussi à travers des poèmes ou des citations détournées son admiration pour Louise Michel, Jacques Prévert ou Victor Hugo et Henri Salvador dont elle utilise les mots à sa façon émouvante.



Et puis au collège il y a Tess aussi, la fille parfaite, mais jamais niaise, celle qu'Ira déteste, mais qui l'attire inexplicablement. Tess qui finira par lui donner une clé précieuse pour transcender sa rage.



Ce roman fait lui aussi partie de la sélection du Prix Littéraire des Lycées Professionnels, et j'ai hâte de le mettre entre les mains de mes élèves qui participeront au jury final en avril-mai. Nous en ferons sans doute aussi une lecture à voix haute, et je gage que certains se retrouveront à travers cette jeune fille en révolte contre le monde entier !



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Poilu

Contrairement à ses frères et sœur, petits poussins tout en plumes jaunes, Poilu est né le corps recouvert de poils noirs. Lorsqu’il découvre cette particularité, au détour d’une promenade au bord de la mare, c’est le drame. Poilu ne veut pas être différent ! Il s’enferme aux toilettes du poulailler pour ne plus jamais en sortir. Tous les arguments de ses parents pour le réconforter restent vains. Il n’a que faire de savoir que le célèbre Caliméro était lui aussi un ‘’plumus poilus’’, il veut des plumes jaunes, un point et c’est tout !



Une jolie petite histoire qui traite de la différence sur le ton de l’humour. La crise existentielle de Poilu qui se trouve ‘’laid comme un trou de nez’’ est mise en scène comme une comédie et ses frères et sœur qui, par solidarité, se roulent dans la boue du marais, apportent une touche de tendresse au milieu des cris de leur aîné en colère contre le monde entier.

Les enfants (CP/CE1) apprécieront les jolies illustrations, les textes suffisamment courts pour être lus en autonomie, les traits d’humour et les jeux en fin d’ouvrage. Une première lecture très mignonne.

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Jeux jaloux

TW : Évocation de viol et homophobie.



Nous rencontrons Dylan, un jeune homme de dix-huit ans qui a obtenu son bac et intègre une prépa maths dans un lycéen parisien. Issu d'une famille modeste, il vivait loin de la capitale et a déménagé pour suivre des études. Il rencontre dans un club de théâtre Emma, une jeune femme bourgeoise qui le séduit immédiatement. Rapidement, les deux personnages tombent sous le charme de l'autre et sortent ensemble en secret. Dylan va également rencontrer Cecil, par le biais d'Emma, un jeune homme qui a des soucis de santé et se déplace avec une canne, ce qui accentue son côté « dandy ».



La vie de Dylan s'en retrouve alors bouleversée, puisqu'il se retrouve rapidement pris au piège au coeur d'une jalousie maladive qui semble n'avoir aucune limite. Son Emma, qui semblait pourtant si gentille, semble cacher une part bien sombre. Dylan se retrouve coincé, sans savoir quoi faire, entre celle dont il est amoureux mais qui change du tout au tout et Cecil, son ami qui visiblement en pince pour lui. Harcèlement, menaces, intimidation… Et, au fur et à mesure que nous avançons dans le récit, la tension monte crescendo…



À la frontière du thriller, ce roman ado m'a retourné l'esprit et j'y ai pensé longtemps après. J'ai tout simplement adoré ! Bien que certaines choses m'aient moins plu, je ne veux pas trop m'étendre dessus afin d'éviter de vous spoiler. de plus, j'ai trouvé la fin un peu expéditive et il manquait certains éléments pour mieux comprendre l'histoire.



Merci aux éditions Sarbacane et à la Masse Critique Babelio qui m’ont permis de lire cet ouvrage.



[Chronique complète sur le blog].
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Bol d'eau

C'est l'histoire d'un bol d'eau, qui se vide au fil de la journée et des arrêts successifs d'un chat, d'un moineau, d'un escargot, un hérisson, une libellule, un papillon, une tarentule, et enfin, un chien... Heureusement, la pluie vient remplir à nouveau le bol d'eau !



J'aime beaucoup cet album aux illustrations modernes, contrastées, et aux couleurs à la fois douces et chatoyantes, aux allures de conte asiatique. L'histoire est simple et facilement compréhensible. Le vocabulaire est adapté aux enfants à partir de 2 ans et demi ou 3 ans.

Mon fils de 3 ans l'apprécie beaucoup lui aussi !
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Popy la tornade

Popy est une vraie tornade : avec sa bande de copines, elle fait régner la justice dans la cour de récré mais elle a surtout un don particulier, celui d'influencer les autres par le regard. Tout risque cependant de se retourner contre elle lorsque plusieurs élèves de son école reçoivent des lettres anonymes les mettant en garde contre son pouvoir. Avec son amie Rosa et l'aide du hérisson Greutch, la voilà qui décide d'enquêter pour démasquer le coupable...

Un roman jeunesse plein d'humour et de fantaisie pour une histoire qui se révèle au final sensible, attendrissante et loufoque.

Popy est une jeune fille impulsive et dynamique qui fait tout pour se faire remarquer; Elle sait tirer profit de sa vie au sein d'une famille recomposée pas tout à fait comme les autres et son don lui permet d'obtenir tout ce qu'elle veut.

A partir de 9/10 ans.
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J'aime PAS le foot

Combien d'enfants sont obligés de pratiquer un sport qu'ils n'aiment pas pour faire plaisir à leurs parents ? Trop sans doute...



Chez Lucien, la passion c'est le foot ! Le père regarde les matchs et tous les garçons sont tenus quelque soit le temps, de partir à l'entraînement.



Rêveur, Lucien est dans le collimateur de l'entraîneur et subit les moqueries de ses camarades. Alors que ce qui plaît vraiment au jeune garçon, c'est les filles...



Un livre qui en quelques mots et illustrations campe avec pertinence et humour le ressenti des enfants contraints de passer leurs loisirs avec une occupation qu'ils n'aiment pas.



Les images sont vivantes et évoquent des tableaux en mouvement. Les couleurs gaies, avec une dominante vert gazon, accompagnent le texte.



Ce qui est agréable dans cette lecture, c'est que le héros ne semble jamais triste et raconte avec humour et un certain détachement ses aventures.



Au lieu de s'opposer à sa famille, il choisit la feinte...



Un bon livre pour évoquer le choix des activités loisirs (pour ceux qui peuvent en avoir) et l'impact de l'héritage familial... A lire.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Uni vert - Remous

Uni Vert/Remous est un tout petit ouvrage composé de deux histoires illustrées se présentant tête bêche avec chacune son sujet et son code couleur.

Remous est sans conteste ma préférée. Il s'agit d'un texte intelligent, bien amené et porté par une très belle écriture. J'ai presque eu le sentiment de lire un poème tant le style de Stéphanie Richard est fluide et imagé. Son sujet est également digne d'intérêt puisqu'il traite d'une façon détournée de réchauffement climatique et d'écologie. Des thèmes graves mais abordés avec de l'humour et une petite note d'espoir.

Uni Vert m'a moins emballé. L'objectif de l'auteur y est moins évident, la thématique moins claire. Pour ma part, j'y ai vu une parabole sur le conformisme et la nécessité d'affirmer sa différence...

Des textes et des dessins qui divertissent autant qu'ils donnent matière à réfléchir, le tout dans un format très court qui convient parfaitement à un très jeune public.

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J'aime PAS le foot

En cette période où le ballon rond envahit les médias, voilà un livre qui ne cache pas son objectif : "J"aime pas le foot".

Agréablement illustré, ce petit livre pour les enfants raconte l'histoire d'un enfant qui, dans une famille de footeux, préfèrerait faire autre chose que de courir les stades.

Le message semble être : On a le droit de pas aimer ce que tout le monde aime. On a le droit d'être différent.

Bon, dans ce livre, l'enfant ne se décide finalement pas à avouer sa différence, c'est peut-être là les limites du propos.

Dans la même collection, on trouve "J'aime pas les poupées", destiné aux filles ?

A vouloir combattre les préjugés on risque de tomber dans le cliché ?

Certes si une fille dit "J'aime pas le foot" et un garçon "J'aime pas les poupées"... Le message, dans une société comme la notre pétrie de préjugés, serait fort différent.



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J'aime PAS être belle

La couverture rose et la robe avait attiré ma fille. Et en refermant le livre, je me suis dit que l'attirance avait été une bonne chose car nous avons découvert une histoire sans prétention. Elle casse le stéréotype des petites filles qui doivent être à tout prix belles et jolies et montre aussi aux mamans qu'il faut laisser les filles être elles-mêmes!
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Popy sauve le monde

La tornade Popy nous revient plus pétillante que jamais, toujours aussi débordante d'imagination.

Cette fois_ci, elle décide de mettre ses pouvoirs au service des autres afin d'aider les enfants déscolarisés du Bangladesh...

Mais elle va devoir apprendre la diplomatie si elle veut convaincre ses amies à l'aider dans cette aventure.



Du peps, une intrigue intelligente, des personnages attachants... tous les ingrédients d'un roman jeunesse réussi. Je me suis régalée.
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Popy la tornade

Un livre plein de pep's et de bonne humeur avec au centre une enquête.



Popeline vit dans une famille recomposée, un peu loufoque et pleine de vie. Mais à l'école, des élèves commencent à recevoir des lettres étranges qui affirment qu'elle aurait des super pouvoirs d'envoûtement !



Comme c'est absolument vrai mais tout autant secret, la jeune fille va rechercher le "corbeau", l'auteur de ces lettres pleines de fautes d'orthographes et de méchancetés.



Elle sera aidée de sa meilleur amie, d'un voisin et d'un hérisson très particulier...



Un roman joyeux, bien rythmé qui explore le sujet des familles mosaïques mais aussi du harcèlement. Les illustrations de Joëlle Dreidemy et l'humour devraient plaire aux jeunes lecteurs.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Jeux jaloux

Dylan vient d'obtenir son bac et intègre une prépa maths à Paris dans un lycée des beaux quartiers. Lui qui vient d'un milieu populaire est ravi de la nouvelle vie qui s'offre à lui, d'autant plus qu'il rencontre la très jolie Emma dans un cours de théâtre. C'est le coup de foudre immédiat et réciproque, même si la jeune fille tient à ce que leur histoire reste secrète. Elle lui présente Cecil, auteur de la pièce qu'ils jouent. Attient d'une maladie dégénérative, le jeune homme doit marcher avec une canne, ce qui lui donne un côté dandy qu'il cultive avec un humour décalé. Dylan se lie avec Cecil, qui lui dévoile une part sombre d'Emma...

Ce que raconte Cecil n’est rien comparé aux révélations que fait Lucas, un ami d’enfance de Cecil, qui voit en Emma une créature malfaisante et dangereuse. Dylan se retrouve bientôt écartelé entre son amoureuse, qui se montre avec lui aussi charmante qu’au début de leur relation, et son nouvel ami qui subit par ailleurs une aggravation de sa maladie. Comment accorder à chacun son affection sans déclencher de jalousie ? Et faut-il voir en Emma une sorte de schizophrène à fuir à tout prix ? Et si Cecil avait tout inventé, avec la complicité de Lucas ? Entre conflit de loyauté et jalousie, Dylan commence à perdre pied, ne travaille plus, au point que son année scolaire est menacée. Le récit monte ainsi en tension, au fur et à mesure des interventions de Lucas, jusqu’à atteindre un climax qu’on croit inéluctable… avant un renversement inattendu. Si le rythme du récit est efficace, le retournement de situation est amené de façon un peu précipitée et artificielle, malgré une certaine logique. C’est le seul bémol de ce roman qui met en place trois personnages principaux bien caractérisés, et aborde la thématique des rapports amoureux et de la jalousie avec intelligence.
Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Tout ira bien

Waouh quel roman !! J'allais écrire Quel coup de poing ce roman, mais j'ai réalisé que ce serait un (très) mauvais jeu de mots !

Je viens de dévorer d'un trait ce livre, comme j'avais dévoré le précédent de Stéphanie Richard, Jeux jaloux.

Pourtant un sujet difficile pour moi.

Difficile de me trouver "face" à une adolescente en train de gâcher sa vie par trop de colère. Sans qu'on n'arrive à trouver la faille qui permettrait de l'atteindre, de l'aider, et de renverser la situation pour que sa vive intelligence lui permette enfin de se construire, pas de se détruire.

Difficile en tant qu'ancien professeur, on se sent tellement démuni face à cette violence. Et difficile en tant que grand-parent. Si ça arrivait à mes petits, comment s'y prendre.



J'ai donc eu forcément une lecture d'adulte, pas d'ado, mais ce roman est superbe pour tous.

Cent pages de colère et de tristesse, mais pourtant l'espoir est là. Il trouve bien sa place dans la collection Beau & Court.



Ira est née au Nigeria, d'une mère adolescente qui l'a abandonnée sitôt arrivée en France. Désespoir et colère la tiennent debout, d'une famille d'accueil à l'autre. Personne n'arrive à se rapprocher d'elle. Seuls les écrits de Louise Michel trouvent grâce à ses yeux.

Mais souvent, sa hargne se transforme en poésie, et Victor Hugo ou Salvador ainsi transformés en sont encore plus beaux.

Il est temps qu'elle trouve un exutoire à sa colère avant de se détruire.



Des passages en poésie percutante, et un texte qui sonne tellement juste.



Cette collection Beau & Court porte bien son nom !!

Des romans vite lus, dans le quart d'heure lecture au lycée (ou au collège), dans le bus scolaire. Mais qui ne s'oublient pas de sitôt.

Tous les ados vont s'y reconnaître, les plus sages comme les plus rebelles.

Bibliothèques : ressortez vos écrits de Louise Michel, il va y avoir une forte demande après cette lecture !
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Jeux jaloux

Alors là : WAOUH !!

Je pense que je ne vais vous en dire que ça, parce qu'il est difficile de parler de ce roman sans tout vous dévoiler. Même si assez vite je me suis doutée du fond de l'histoire (et donc vous aussi, car je ne suis en général pas très perspicace sur les lectures, si l'auteur ne donne pas des pistes claires !!).

Cependant, j'ai dévoré le roman à toute allure, pour voir enfin ce qu'il en était vraiment, car ça paraissait tellement énorme.

Je vais, à présent que "je sais", le relire tranquillement, pour en profiter au mieux, en exprimer toute la "substantifique moëlle".



Il faut peut-être tout de même que je vous en dise un peu plus ?



Un début plein d'humour pour une histoire très ado au départ : Pour Dylan cette rentrée est celle de tous les changements. Non seulement il quitte son lycée de préfabriqués pour un prestigieux établissement parisien, mais grâce à son professeur qui a insisté pour qu'il entre en prépa maths, il quitte aussi sa famille et sa banlieue pour une chambre à Paris, un Paris qu'il connait finalement très peu.

Dès le premier jour, il tombe follement amoureux, ce qui n'est pas vraiment recommandé quand on essaie de suivre une prépa.

Pour retrouver Emma, il s'inscrit au club théâtre, et, chance (?) il y trouve aussi un ami.

Cecil est totalement atypique, allure de dandy d'un autre siècle, problème de santé dont il ne parle jamais, très doué pour l'écriture de leurs scènes.

Dylan a un peu de mal à travailler dur, entre ami et amoureuse, mais que c'est plaisant d'être bien entouré.



Sauf que ... les relations se mettent soudain à sérieusement se compliquer.

Pris entre deux feux (ou trois, ou quatre ?) à qui peut-il se fier, que faire, qui croire ?



La tension monte au fil des pages, Dylan se perd. Lui si fidèle en amitié comme en amour ne sait plus vers qui se tourner. Partir se ressourcer en famille, avec les bons plats de sa maman et l'entente de sa fratrie, ne fait que différer le problème.

Une inquiétude presque insoutenable. Je me suis tellement inquiétée pour lui que je ressens encore cette angoisse, en écrivant cette chronique plusieurs jours après ma lecture !

Moi qui pensait lire une gentille amourette entre lycéens de milieux différents !

Et non seulement Dylan ne sait plus comment sortir de cette situation, alors qu'il n'y est pour rien, mais s'y ajoute sa crainte de rater son année de prépa, ce qui l'obligerait à retourner à une vie qu'il ne souhaite pas dans sa banlieue défavorisée.



Finalement je vous en ai déjà trop dit !!

(Et j'ai oublié de vous parler de la bande-son. Mais je suis si nulle en musique que je vous laisse la découvrir vous-mêmes, de Bob Dylan (évidemment !!) à Luz Casal, en passant par le générique de Beverly Hills.)

Dylan ... Bob Dylan, ou Beverly Hills ? D'un monde à l'autre !!
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Popy la tornade

Popy est une véritable tornade ! Une calamité ? Non .



Un sacré numéro, Ça, certainement.



Pop ! D'un regard Popy vous fait marcher droit. Comment ? Le troisième œil pardi, mais c'est un secret. Sa volonté de Super Popy est telle que le nouveau, Falstaff n'a pu lui résister et en est tombé raide dingue amoureux. Rouge pivoine, qu'il était jusqu'aux oreilles !



Mais les secrets ont des limites, si il fait quelques pas loin d'elle, Falstaff ne se préoccupe plus que d'affaires de Falstaff, des trucs de garçons quoi ! Pourquoi l'amour n'est pas aussi simple qu'un claquement de doigt, qu'un regard de Super Popy ? Et puis Popeline, comme seule l'appelle sa mère (ça l'agace!), n'a rien contre des trucs de garçons à partager avec Falstaff, d'ailleurs elle adore le foot!



Non, Popy n'est pas une toute molle comme elle dit, avec son groupe de super-justicières du préau, Rosa, Olympe et Lucie, ça ne rigole pas (sauf entre copines et sur des bonnes blagues!). Gare à la bande de Kevin, les « anges du démons » (pfft ! N'importe quoi!) qui embête régulièrement les CP ! Il suffirait juste d'un regard de Popy pour qu'ils s'imaginent être des cornichons mais Popy est une justicière responsable.



Discipline (une barrette dans les cheveux, toujours!), ordre et justice. C'est déjà suffisamment mouvementé dans sa petite vie de tornade sur patte sans avoir à en rajouter une couche ; Qui peut se targuer d'avoir un papa, une maman, trois belle-mamans, un demi-frère (surnommé la Carpe!) et deux petites demi-sœurs (Minus et Plume!).



Non, Popy se contiendra et sera la meilleure des copines ! « « Je jure sur le Popy's power de garder pour moi et moi seule les secrets qui me seront révélés ici. Et je jure aussi de ne me servir de mes super-pouvoirs que pour sauver les gens en détresse et pas pour obliger Mamie à faire des trucs dingue à son insu comme... »



Ahh ben mince ! Elle lui a fait faire ça la chipie ?!



: Popy la Tornade » de Stéphanie Richard est de la même veine que l'Ogre au pull vert moutarde de la même collection Pépix, fantaisiste, drôle pour des jeunes lecteurs d'une dizaine d'année et d'un niveau très accessible. Le récit se coupe presque en deux partie, la première « Popy, la présentation du personnage et sa vie au quotidien avec ce pouvoir de suggestion » et puis « Popy à la recherche du cafard qui lui envoie des messages d'insultes remplis de fautes d'orthographes ».



La personnalité pétillante, quasi hystérique et presque fatigante de Popy couvre l'ensemble, le rend homogène et permet de garnir le ton d'humour. Popy est très affable, elle offre personnellement quelques conseils de mode d'emploi aux lecteurs pour amadouer les parents sur des fautes de goûts entre autres (destinations de vacances, plats trop « beurk »..). L'adolescent est impitoyable et des pipelettes pré-ados comme celle-ci on en connaît autour de soi, des qui sautent partout et rient en cascade à gorges déployées entre copines. Et puis, comme elles, Popy a le cœur sur la main, elle sort la prise fatale pour défendre les CP (la dite « prise de l'éléphant », les deux doigts dans le nez de son adversaire, et vlan!).



Les ajouts fantastiques, tels que le regard « Popy'Power » et Greutch le hérisson qui parle, permettent de ne pas prendre l'aventure au sérieux tout en abordant des sujets intéressants d'une façon décontractée et naturelle tel que le schéma de la famille au sens très large et moderne.



Popy a une maman qui en aime une autre, cela passe très bien dans le récit mais les messages d'insultes 'd'un vilain casse-pied tendent à nous rappeler que les enfants ne sont pas toujours tendres entre eux.



Loin de tomber dans le drame, Stéphanie Richard a su ici tromper le lecteur, faire rebondir son intrigue et la chute permettra également d'aborder la difficulté à vivre parfois dans une famille nombreuse selon les personnalités.



Une lecture facile et légère plus riche qu'elle n'y paraît.

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J'aime PAS la danse

Pour ce petit album jeunesse, les éditions Talents Hauts reviennent avec une jeune héroïne qui n'aime PAS la danse. Eh ben moi, comme la maman, j'aime la danse. Mais j'aime aussi l'humour, l'ironie et l'autodérision alors j'étais curieuse de mettre le nez dans ces 32 pages pour découvrir comment cette petite fille allait aborder l'année de cours et le spectacle de fin d'année !



C'est amusant, c'est indéniable. Les situations qui s'enchaînent prêtes à sourire et la petite rouquine que l'on suit et qui n'a pas la langue dans sa poche, apporte beaucoup de fraîcheur. La voir se tortiller dans des positions improbables parce que son tutu rose la gratte ou l'observer attentivement tenter de réussir quelques pas de base, voilà qui en fera rire plus d'un, c'est certain.



Le texte, court mais percutant, accentue ce côté humoristique. Les phrases sont brèves et donc dynamiques, parfaites pour les plus jeunes lecteurs. Il y a quelques mots de vocabulaires appartenant à la danse classique (entrechats, arabesque...) qu'il faudra peut-être expliquer aux novices (attention à la chute si vous tentez la démonstration !) mais sinon, aucune difficulté notable.

La jeune héroïne est la narratrice du texte, l'aventure qui se revêt du "je" est donc encore plus facile à suivre et nul doute que plusieurs enfants se reconnaîtront dans cette petite fille qui n'aime pas la danse mais qui se retrouve contrainte de suivre les cours toute l'année, pour assouvir les désirs de sa maman. Ici Stéphanie Richard nous parle de la danse, mais cette activité pourrait être remplacée par n'importe quelle autre... bien qu'il soit assez facile de caricaturer la danse classique, les extrêmes n'étant jamais loin dans cette discipline.



J'aime passionnément la danse (classique et tous les autres styles) mais je sais prendre du recul sur ce sport exigeant, surtout avec les plus jeunes ; et je suis consciente - comme beaucoup je l'espère - que certains parents vivent leurs envies par procuration, ce qui n'est jamais bon. De ce fait, un petit album humoristique sur le sujet était plus que le bienvenu et fonctionne à merveille... jusqu'à la chute qui, pour ma part, m'a un peu déçue.

Je trouve qu'elle n'ouvre pas assez les choses positivement. Bien sûr, cette petite fille et son entourage l'ont très bien compris, la danse ce n'est pas pour elle, il vaudrait peut-être mieux qu'elle se tourne vers une autre activité (le théâtre ?) mais j'ai trouvé le dénouement un peu brutal et peut-être un peu trop "négatif" ? Je ne suis pas une experte et c'est une impression tout à fait personnelle car beaucoup d'autres lecteurs, mamans et enfants, ont adoré d'un bout à l'autre.



A noter que les illustrations, vers lesquelles je ne me serais pas tournée naturellement en librairie, ont finalement su me séduire et me convaincre. Ces grandes jambes interminables et souvent entortillées chez notre héroïne, ces airs malicieux et plus ou moins concentrés... autant de détails qui participent à l'aspect amusant de l'histoire et qui séduiront petits et grands. Sans parler des couleurs choisies, alternant entre le rose, le jaune et le bleu : gaies et douces à la fois, parfaites pour l'attrait et le confort de lecture.



Ce n'est pas un sans faute pour moi, le dénouement m'ayant légèrement laissée sur ma faim, mais J'aime pas la danse m'a fait sourire plus d'une fois et revient avec beaucoup d'humour, à la fois sur l'exigeante discipline qu'est la danse classique et les choix que les parents font pour leurs enfants, parfois assez malavisés.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Popy la tornade

C'est l'histoire de Popeline, surnommée Popy, dix ans, qui découvre un beau jour qu'elle a un super-pouvoir : en fixant son interlocuteur, elle peut en quelque sorte l'hypnotiser pour qu'il fasse ce qu'elle veut. C'est un secret qu'elle garde très précieusement mais, malheureusement, quelqu'un va s'en rendre compte et répandre la rumeur à l'école...



Franchement, ça a beau être un livre jeunesse, je me suis faite surprendre à plusieurs reprises pendant cette lecture. Je ne m'attendais pas du tout à ce que le pouvoir de Popy soit réel, je pensais que ce serait... - je ne sais pas - une lubie de cette gamine peut-être. Du coup, j'ai trouvé l'histoire encore plus chouette et certaines scènes sont assez rigolotes. Quant à la fin, j'avoue, je ne l'avais pas vu venir ! Je pense que le fait qu'un adulte ne devine pas les événements montre vraiment la qualité de l'histoire. Comme ils le disent chez Sarbacane, avec cette collection, on ne prend pas les enfants pour des débiles ! (Ils n'utilisent probablement pas ce mot mais vous m'avez comprise. ;-)



Au niveau de l'objet-livre, j'ai retrouvé ce qui m'avait déjà plu à propos de Victor Tombe-Dedans, et qui est apparemment propre à tous les livres de cette collection. Il y a donc une jolie couverture à rabat, différentes typographies très sympas et, bien sûr, plein d'illustrations, faite cette fois-ci par Joëlle Dreidemy. Ce sont des dessins que j'ai beaucoup aimé et tous les personnages sont représentés : de quoi mettre un visage sur chaque nom !



En conclusion : Un livre que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et qui sort aujourd'hui en librairie !
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Popy la tornade

Poppy est une petite fille qui a un grand pouvoir : celui de faire faire aux gens ce qu'elle veut. Elle s'en sert pour obliger ses parents à faire ce qu'elle aime à manger, influencer sa maitresse et même obliger un garçon de sa classe à être amoureux d'elle.

Tout va plutôt bien pour Poppy. D'une semaine sur l'autre, elle passe de la maison de son père avec ses trois demis frères et sœurs à celle de sa mère qui vit avec une autre femme et où elle est fille unique. Dans les deux maisons, elle est choyée. Elle a un petit club d'amies justicières qui protège les plus jeunes à l'école.

Mais voilà que quelqu'un de bien renseigné envoie des lettres anonymes à son entourage pour prévenir tout le monde de son pouvoir et inciter ses amis à se méfier d'elle. Bien décidée à ne pas se laisser faire, la petite héroïne enquête.



Le roman est léger et plutôt drôle.

Mais j'ai trouvé que c'était trop. Poppy est la narratrice et d'ailleurs c'est une narratrice dynamique qui s'adresse beaucoup au lecteur. Elle a une écriture enfantine, c'est logique. Mais il n'y a pas une seule négation correcte dans tous le roman. Comment Poppy qui semble parler correctement qui manie bien le français même l'argot peut ne jamais faire une négation correctement ?

De même, j'ai trouvé la situation familliale de Popy exagérée. Entre son père, journaliste à la télé, toujours bronzé, qui multiplie les enfants avec des femmes différentes, sa mère homosexuelle, adepte du bio qui fait du yoga, on navigue perpétuellement d'un cliché à l'autre. Et quand arrive la mère de son grand frère, elle est bien sûr dans l'humanitaire, spécialiste du vaudou, rasta, porte des boubous. C'est trop !



Poppy est plutôt agaçante. Sa manie de donner des petits surnoms à son entourage et de ne jamais se servir des prénoms, c'est trop. Ca m'a donné l'impression que tous les autres n'étaient que des gadgets pour elle.

Elle se présente comme gentille avec tout le monde et surtout avec les plus faibles mais elle n'hésite pas à manipuler tout son entourage, ridiculise sa grand-mère, elle n'est pas attentive aux autres et elle est insolente avec sa belle mère...

J'étais plutôt contente quand son frère la remet à sa place.



Malgré tout, le roman est plaisant à lire. Il est très bien illustré avec des petits dessins qui complètent bien le texte. La typographie rend la lecture très vivante avec des passage en italique, en plus gros, en plus petit (là aussi, j'ai trouvé que c'était parfois un peu trop mais ça rend la lecture dynamique)

L'histoire des lettres anonymes tient la route. On comprend que Poppy soit touchée à l'idée de voir son grand secret révélé.

Je trouve juste que le roman pèche par son exagération.


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Jeux jaloux

Wow, quelle claque !



Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que la maison d'éditions avant de débuter ma chronique puisque j'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique. Je n'avais jamais vu passé ce livre, je ne le connaissais pas, mais la 4eme de couverture m'a attiré et j'ai décidé de le demander. Je n'en attendais pas énormément, et pourtant, après avoir devoir ce bouquin, j'ai eu du mal à revenir à la réalité, je m'étais prise une belle grosse claque.



On peut avoir l'impression que c'est un peu une histoire vue et revue, un jeune homme de 18 ans, Dylan, pas super pauvre, mais loin d'être riche, pré-destiné à arrêter l'école rapidement et bosser de suite, qui a des parents éboueur (ripeur) et travaillant à la poste, ayant toujours vécu dans une banlieue, qui se passionne pour les études , a de bonnes notes, a la chance ( ou pas) de se retrouver à faire une prépa maths, à Paris, qui rencontre sa dulcinée lors d'un cours. Ca sonne cliché hein? Eh bien non, personnellement, je le trouve bien loin des clichés.



Oui, on se retrouve face à un personnage qui se démarque de sa famille, oui la jeune fille sur qui il crush est une bourgeoise fan de littérature que tout le monde admire, qui est jolie comme un coeur, mais Dylan est bien plus que ça, et Emma est bien plus que ça. Dylan a été un personnage que j'ai adoré. J'ai un peu l'impression qu'il a une certaine tendance à se renfermer sur lui même, ne rien dire lorsqu'il a des soucis, et stresser énormément, voir avoir de l'anxiété, et je me reconnais en lui. Malgré tout, il fait tout pour les autres, ne pense presque jamais à lui, et c'est très touchant. Emma? Bon, ok, elle n'a pas le meilleur rôle. J'ai bien aimé la détester, plus pour ses paroles que ses actes. Je ne me suis pas attachée à elle, mais c'est parce qu'au final.. elle n'est pas le personnage principal, l'auteure nous amène à la détester sans trop en rajouter.

Mais vous savez quoi? Ce n'est pas ça l'histoire, ce n'est pas qu'une histoire d'amour, oh ça non. En ouvrant ce bouquin, vous allez faire la rencontre de Cecil. Cecil Cecil Cecil. Alors, bon... je suis amoureuse. Cecil est lui aussi un bourgeois, un an de plus que Dylan, littéraire comme Emma, style vintage, beau parleur, et adorable en apparence. Il a des soucis de santé et se déplace avec une canne, mais il ne parle jamais de ces soucis de santé. Et il est seul, très seul. Du début à la fin, on le sait et on le sent. Même lorsqu'il est entouré, il est seul, le mot anglais 'lonely' lui convient bien. J'aimerai pouvoir en dire plus, mais ce serait spoiler, alors je vais me taire. Mais malgré tout, j'ai un incroyable coup de coeur pour ce personnage, son humour me plaît, il est attachant, l'auteure a tout misé sur lui, et ça se ressent. Il est tout, dans cette histoire. Mais un tout pas trop encombrant.



Il y a d'autres personnages bien évidemment, mais je vous laisse les découvrir, encore une fois je ne peux pas trop en dire.



Que dire de la fin.. on m'a mené en bateau du début à la fin et j'ai adoré ça. Je le redis, mais quelle claque. Je n'avais jamais lu un seul livre de cette auteure, mais j'adore sa plume et sa façon de construire ses personnages. Je suis tout simplement fan. En plus, j'ai réussi à le finir rapidement alors que j'étais en panne de lecture, alors chapeau l'artiste!



En conclusion, un très bon bouquin, qui traite de sujets importants, des personnages incroyables, une histoire bien ficelée, je suis conquise.
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