Au bout du compte, tous les livres qu’il connaissait par cœur étaient devenus dans l’esprit de Yankel un seul et unique Livre, contenant toutes les histoires y compris la sienne. Et il aimait se dire que le Livre portait pour lui le fardeau du souvenir ; cela lui permettait de se sentir plus libre et de ne pas percevoir comme un lieu d’exil l’endroit où, pour le moment, il se trouvait.