L’idée d’utiliser le repas comme moyen d’assouvir nos instincts violents s’avère en fin de compte délicieusement pertinente. Armez votre ennemi d’un couteau et d’une fourchette, et laissez-le donc s’élancer sur ce champ de bataille jonché de cadavres et de liqueurs sanguinolentes. Une fois qu’il se sera écroulé, à moitié inconscient, vaincu par sa propre gloutonnerie, cueillez un brin de persil et mâchonnez-le d’un air condescendant –vous venez de prouver votre valeur, votre puissance, votre capacité à digérer la mort.