Les premières guêpes s'effondrent, évanouies, sur l'appui de la fenêtre. Ce sixième été est passé si vite. Tandis que Garmann referme son sac, il sent un souffle frais traverser l'air. Du coin de l'oeil, il aperçoit la première feuille qui tombe du pommier. Avant de se coucher, il touche ses dents une dernière fois histoire de s'assurer que l'une d'elles ne bouge pas. Treize heures le séparent à présent de la rentrée des classes. Et Garmann sent des papillons noirs lui chatouiller le ventre.