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Citation de Pasoa


Après un petit moment il ouvre la porte de la chambre du père. Il entre. Il allume le lustre et s'approche de l'ottomane sur la pointe des pieds. Il s'agenouille alors près de l'homme endormi et lui ôte ses chaussures. Il les pose doucement sur le plancher. Il lui défait son col. En contemplant le visage endormi il est saisi d'une si subite et si irrésistible tendresse que ses mains s'élancent vers le visage et il ne peut les empêcher de le caresser. Peu à peu il se sent envahi par une joie insensée. Il lui ôte son veston, déboutonne son gilet, pend le veston dans l'entrée sur un cintre et prend un manteau. Tandis qu'il étale le manteau sur le père, ses yeux s'emplissent de larmes. Il s'assied alors sur le plancher à côté de l'ottomane et, serrant la main du père dans la sienne, il regarde au plafond et pleure de joie.

p. 246
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