Alors, il y a aussi un autre point, continua-t-il. Si on est déjà victime d’un conflit intérieur en raison d’un désir considéré comme un péché, naturellement l’action sera faite à contrecœur, elle sera par conséquent incomplète. L’élément de peur et de culpabilité va colorer l’action aussi bien que son résultat et, par là même, annuler l’effet de l’action. À moins qu’il y ait une jouissance complète dans son accomplissement, le désir restera non satisfait. Cette action ne donnera pas en réalité une jouissance profonde, mais seulement un simulacre de jouissance. La satisfaction du désir ne vient que d’une jouissance délibérée et active.