Il avait rencontré des meurtriers psychopathes suffisamment souvent, et il savait que, quelque part au fond d'eux-mêmes, ils n'entretenaient aucune relation avec aucun autre humain, ils ne ressemblaient à aucun humain, de par la nature de leurs désirs, et l'absence chez eux du moindre mécanisme inhibiteur susceptible de leur interdire de les assouvir, de leur obsession et de leur égocentrisme, de leur fourberie et de leur sournoiserie, de leur manque de conscience, d'émotion, d'empathie, d'imagination.