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Citations de Suzanne Pairault (38)


Dans la salle de soins, deux infirmières étaient occupées à préparer comme tous les matins, pour chaque malade, les médicaments de la journée. Boîtes et flacons s'alignaient sur la table ; il fallait consulter les fiches, compter les gouttes, répartir gélules et comprimés. Le travail était d'autant plus délicat que toute erreur risquait d'avoir des conséquences graves. (p.9)
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« JE VOUS AI déjà dit : troisième porte à gauche, après le corridor de l’escalier. Vous pourriez écouter quand on parle, non ? »

Comme le portier refermait brusquement le battant vitré, la jeune fille à qui il s’adressait, cette fois encore, l’entendit mal. Elle resta un instant immobile, indécise, à l’entrée du vestibule dallé de noir et de blanc qui faisait suite à la loge.

Elle était émue – beaucoup plus émue qu’elle ne voulait se l’avouer. La veille, à pareille heure, elle bavardait dans la cour de l’école d’infirmières avec ses camarades. Elles venaient de passer leur examen – le dernier – et se demandaient ce que leur réservait l’avenir. L’une voulait se spécialiser en chirurgie, l’autre en diététique, la troisième cherchait à faire des gardes à domicile. Tout cela semblait bien vague encore.
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Quand le cœur est en jeu, on n’est jamais trop prudent.
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- Que vas-tu faire, maintenant ? lui avait demandé Yvonne, sa soeur cadette, qui, elle, allait encore au lycée.
- Je ne sais pas, cela dépend de ce qu'on me proposera.
- Tu pourrais te spécialiser, devenir assistante d'un chriurgien ou d'un radiologue.
Emmeline secouait la tête. Tout cela ne l'intéressait pas. Ce qu'elle aimait, elle, c'était le contact avec les malades, les soins qu'on leur donnait tous les jours pour les ramener peu à peu à la santé.
C'était là, pensait-elle, le plus beau rôle pour une infirmière.

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Ce n'est pas possible! pense Luce. J'ai des hallucinations... Je rêve...
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La salle était plongée dans une demi-obscurité : la plupart des malades dormaient déjà. On apercevait deux rangées de lits que bossuaient des formes indistinctes. Seul, le premier d’entre eux, près de la porte, était éclairé par une lampe allumée au-dessus de la table de nuit.

Laurent s’approcha doucement. Sur l’oreiller reposait un visage enfantin entouré de cheveux blonds en désordre. Les joues étaient pâles et souillées de boue, les yeux fermés. Un énorme pansement enveloppait l’épaule droite.
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Catherine serra la main d’une grande fille blonde et vigoureuse, à l’aspect sportif. Puis sa voisine de gauche se présenta à son tour. Elle s’appelait Bernadette ; elle était jolie, mais froide et un peu distante. On avait l’impression qu’elle ne devait pas se lier facilement.

La quatrième sourit de toutes ses dents, qu’elle avait magnifiques. C’était une jeune mulâtresse, à l’air intelligent et éveillé.

« Je m’appelle Nina. Inutile de vous dire que je suis originaire de la Martinique… »
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L'avion prit la piste, stoppa un instant, ronfla plus fort et s'élança pour enfin s'enlever dans le ciel. Bientôt on ne distingua plus qu'une petite tache claire qui s'effaça derrière les nuages. Debout derrière la vitre de l'aéroport, Florence poussa un grand soupir et se dirigea vers la sortie.Celui que l'avion emportait, c'était Gilles, le docteur Gilles Martin, dont elle avait fait connaissance alors qu'il préparait son internat à l'hôpital de Rouville où elle était infirmière. Presque aussitôt, une vive sympathie les avait attirés l'un vers l'autre. Et quand le médecin avait quitté Rouville pour Paris, leurs sentiments n'avaient pas changé.
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Un nouveau médicament, dis-tu ? Encore un de ces noms barbares, avec des lettres et des chiffres, pour mieux cacher les poisons qu’ils contiennent ! On les connaît, ces grands médecins ! Après avoir fait des expériences sur les animaux, ils en font sur les êtres humains. Je ne veux pas que tu serves de cobaye !
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La liberté, vous ne l'avez peut-être pas encore compris, c'est aussi précieux que la vie.
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"Vous aimez le bridge, j'en suis sûre. Tous les grands hommes d'affaires sont bridgeurs !
- En ce cas, je ne suis pas un grand homme d'affaires. Tant pis pour moi si j'avais des illusions à ce sujet... Quand je ne travaille pas, je préfère regarder la mer."
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Son père lui avait toujours dit qu'on ne doit pas feindre un sentiment qu'on n'éprouve pas et que la droiture est la première marque d'un honnête homme.
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Maman!Elle a pris quelque chose!
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Armelle le fit se recoucher.
"Il faut m'obéir, dit-elle. Je ne suis pas de service, je le sais, mais les infirmières, voyez-vous, c'est un peu comme les médecins : elles ne sont jamais vraiment en vacances !"
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LA SURVEILLANTE n’avait d’abord vu que le jeune interne. Mais, dès qu’elle aperçut Catherine, ses sourcils se froncèrent, son visage prit une expression indignée.

« Qu’est-ce que cela signifie ? demanda-t-elle d’une voix sèche. Que faites-vous ici, mademoiselle ? C’est vous qui avez amené l’enfant ? »

Laurent répondit le premier :

« Mademoiselle est infirmière. Elle m’a fourni l’aiguille stérile dont j’avais besoin et m’a aidé à faire ma transfusion. »

Mme Pont se tourna vers Catherine.

«Lâchez cet enfant, ordonna-t-elle. Vous, Marcelle, posez-moi cette casserole, qui évidemment ne sert plus à rien, et accompagnez le docteur Thibaut. »
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C'était vrai Florence revoyait l'arrivée de la noyée (inerte sur le brancard que portaient deux infirmiers. C'était une toute jeune femme à peine plus âgée qu'elle sans doute. Son visage était bleuâtre, presque noir; elle ne respirait plus, son cœur avait cessé de battre.
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Le soir tombait, l'ombre envahissait la chambre. Pauline, l'employée de maison qui avait conduit Cécile auprès de la malade, avait prévenu la jeune infirmière : "il ne faut pas allumer brusquement , ça lui fait mal aux yeux."
Dans la semi-obscurité, le visage de Mme Tyssen semblait très pâle -plus pâle encore du fait des cheveux noirs qui l'encadraient. Pauline remarqua le contraste frappant entre ce masque glacé et les boucles châtain clair, les joues roses et le nez mutin de celle qui venait la soigner.
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Il était inutile de ruser ; mieux valait faire face.
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On traite toujours les malades comme des enfants ; on s’attend à les voir obéir. Peut-être finissent-ils par en prendre l’habitude…
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Dans notre métier, on ne fume guère. Auprès des malades, bien entendu, il n’en est pas question. Il ne faut même pas sentir la fumée.
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