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Critiques de Suzanne Vanweddingen (18)
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Ezhrâl

Titre repéré lors d'une Masse Critique l'an dernier, j'avais vraiment, vraiment hâte de lire ce petit roman. Ezhrâl et Joän. Herboristes, assassins, bagarres, mystères : il y avait vraiment beaucoup d'éléments pour me plaire.

C'est un roman très court qu'on peut lire entre deux pavés, mais voilà, c'est aussi le défaut de ce livre : il est trop court ! Tout va trop vite !



J'aurais aimé que l'auteure prenne davantage de temps pour nous décrire l'environnement dans lequel évolue les personnages, qu'elle dresse des portraits plus affûtés.

Si l'histoire n'est pas inintéressante et que l'écriture n'est pas mauvaise non plus, ce roman manque (à mon goût...) de développements pour réellement pouvoir s'immerger dans son univers.





#moisdelafantasy2020#
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Ezhrâl

Ezhral et son apprenti Joan vendent leur talent d'assassins au plus offrant jusqu'au jour où un contrat se termine mal.



Voici un petit livre très court mais riche en émotion. A peine 160 pages, c'est vite lu et il n'y a pas vraiment la place à une réelle intrigue. L'histoire est essentiellement centrée sur le personnage d'Ezhral qui, par de nombreux retours en arrière, nous raconte son passé. Un homme torturé au passé mouvementé qui donne lieu à beaucoup d'émotion.

Au final une jolie découverte même si je déplore sa brièveté.
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Ezhrâl

En premier lieu, merci infiniment à l'opération Masse Critique de Babelio ainsi qu'aux éditions Rroyzz, sans lesquels je n'aurais probablement jamais découvert ne serait-ce que l'existence de ce roman.

Et autant vous dire d'emblée que ça aurait été sacrément dommage !



Alors que la fantasy est habituellement plutôt tiraillée entre énormes pavés et sagas-fleuve, Ezhrâl et ses 159 pages imprimées gros ont de quoi surprendre au premier abord. Mais qu'il est agréable de s'immerger dans un autre monde pour en ressortir deux à trois heures plus tard ! D'autant que le voyage est agréable, bien qu'il soit aussi et surtout mouvementé.



Ezhrâl, c'est avant tout le récit d'une vie, celle du personnage éponyme, constituant la majeure partie du livre et contée via de longs flash-backs. Vous vous en doutez, vu le format de l'ouvrage, il faut se contenter des moments-clés, ceux qui auront, d'une façon ou d'une autre, bouleversé le quotidien d'Ezhrâl tout au long de son existence. Sauts de puce à travers le temps, bribes de souvenirs remontant à la surface, justifiées par les évènements du présent.

Ceux-ci n'occupent finalement qu'une place restreinte au sein de l'ouvrage, presque anecdotiques, presque prétexte, mais n'en font pas moins partie du puzzle. Un puzzle jalonné par les drames, les blessures qui ne se referment jamais totalement. On est bien ici dans un récit de dark fantasy : point de héros, juste des personnages qui tentent de survivre tant bien que mal dans un monde où les brigands font la loi et où les femmes sont sitôt veuves, sitôt remariées.



Bien évidemment, de ce monde, l'on ne verra pas grand-chose, et surtout beaucoup de forêt, la narration se focalisant sur les faits. Avoir affaire à de courts passages permet d'éviter les longueurs, sans pour autant donner un sentiment de précipitation. Du moins, la majorité du temps. Car s'il y a un truc d'expédié au point d'en être aussi ridicule que peu crédible, c'est bien la rencontre entre Ezhrâl et celle qui deviendra sa femme. Certes, la romance constitue environ la moitié de mes lectures, et mon genre de prédilection, alors qu'il ne s'agit ici que d'un a-côté, un pan de l'histoire. Mais même en étant hyper indulgent, impossible de ne pas trouver ça bancal ! Heureusement, la suite rattrape un peu et l'on se dit « pourquoi pas, après tout », mais sur le coup, on lève les yeux au ciel.



Mais mis à part ça, on se laisse porter aux côtés d'Ezhrâl. On partage ses peines, surtout, la vie ne l'ayant clairement pas épargné. La plume de Suzanne Vanweddinggen est très belle, presque poétique, tout en étant capable d'être plus dure quand il le faut. Ezhrâl n'est pas un récit facile. Être plongé ainsi dans l'intimité des souvenirs de quelqu'un et voir sa vie entière défiler, même sous forme de fragments, ne laisse pas indemne quand il s'agit des pires moments. Et des pires moments, il y en a ici beaucoup.

Puis vient la fin. Si, au début, l'on a affaire à la narration des faits présents entrecoupée des mémoires d'Ezhrâl, sur la fin, le récit se fait plus chaotique, avec des bouts entiers qui manquent, des incidents relatés en quelques bouts de phrases là où, au début, on avait droit à l'arrivée en ville des deux compères dans les moindres détails. D'où la très forte impression que ce présent n'est, finalement, qu'un morceau de plus à la grande trame de la vie d'Ezhrâl, simplement plus fragmenté que les autres. C'est un peu dommage, le texte aurait gagné à être plus développé ici ou là... mais, en l'état, le voyage est déjà sacrément réussi. Et c'est la gorge nouée que l'on referme le livre. La boucle est bouclée. Il n'y a plus rien à ajouter.



Ezhrâl est donc une très bonne surprise. Une fantasy différente, plus posée mais pas moins brutale et ô combien intimiste. Loin du destin du monde, juste l'histoire d'une vie.
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Ezhrâl

Merveilleux moment de lecture !
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Ezhrâl

Quatrième de couverture : Ezhrâl l'herboriste et Joän son apprenti sillonnent les chemins d'une contrée inhospitalière au gré des contrats qu'ils exécutent... au sens propre du terme. Tous deux sont effet des assassins de talent. Mais quand ils s'opposent à la Confrérie, c'est leur vie qui est menacée. Et tandis que le vieil herboriste trouve refuge dans ses souvenirs, Joän apprend à faire preuve d'initiative, ce qui pourrait bien lui coûter très cher...

Pour sa première incursion dans la fantasy, l'auteur nous entraîne dans un road trip où les caractères humains forment le décor de cette intrigue qui alterne passé et présent.



Mon avis:Un bon petit roman de fantasy qui se lit de manière fluide et efficace. L'histoire se dévore rapidement et ne souffre d'aucun temps mort. Il y a de l'action, du suspens et l'auteure nous tient en haleine, nous empêchant constamment, grâce à des cliffhangers efficaces, de reposer les aventures de ces personnages sans en savoir la suite. Les personnages sont originaux et d'une consistance efficace ce qui nous ferait presque regretter que l'histoire ne dure pas un peu plus longtemps et que l'univers de Suzanne Vanweddingen ne soit pas, lui, de la même profondeur que ses habitants.

Les chapitres s'ouvrent par des intermèdes poétiques réussis qui laissent deviner la maîtrise de Suzanne Vanweddingen pour d'autres styles encore que la fantasy...



En conclusion, c'est court mais c'est original et frais et ça se lit avec plaisir du début à la fin. Seul petit bémol et c'est le défaut de ses qualités : étant un tome unique le monde de cette aventure manque, selon moi, un peu de consistance. Je le conseil fortement à tous les amateurs de fantasy car les aventures de ce personnage que l'on nomme Ezhrâl valent le coût d'être lues et vous ne serez pas déçus de faire la connaissance de cet herboriste et de son apprenti...





A découvrir chez RROYZZ éditions qui nous livre ici une fois de plus un roman original que je vous conseil de découvrir !
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Le dernier train

Je remercie Babelio, Masse Critique et les Editions RROYZZ pour l'envoi de ce roman.

Ce roman avait tout pour me plaire : un polar, l'Angleterre de la fin du XIXème siècle. Or malgré un début prometteur, j'ai été assez vite déçue. Les va-et-vient des enquêteurs ont fini par m'embrouiller, je ne savais plus qui était qui.

C'est donc un avis en demi-teinte malgré l'originalité de l'intrigue.
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Ezhrâl

Un petit road-trip agréable dans des contrées pourtant inhospitalières. Ezhrâl a le don d'être un personnage attachant en un minimum de pages. Ainsi que son apprenti herboriste et assassin. Alors qu'ils prennent le large pour fuir un danger, Ezhrâl se remémore sa vie. Nous avons donc une histoire en deux temps qui se mélangent très bien.

Un récit court mais tout de même poignant.



Par contre, on peut facilement reprocher quelques invraisemblances par rapport à certains événements et aussi le peu de développement autour de l'univers. Mais pour ça, le roman porte bien son nom ! Ezhrâl raconte Ezhrâl. Une rencontre au récit sympathique.



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Ezhrâl

Reçu grâce à une opération Masse Critique, merci Babelio.

D'abord l'illustration de la couverture est très jolie, ce qui est toujours un premier plaisir quand on reçoit le livre. La quatrième ne laisse pas beaucoup de suspense sur le contenu, mais il est agréable d'avoir un résumé qui ne soit pas mensonger.

C'est un roman court, rapidement lu, une histoire très agréable. Passé et présent se mêlent harmonieusement et on s'évade facilement en suivant les aventures de l'herboriste et de son apprenti. Je les ai trouvés très attachants. Les moments tristes ou plus durs de la vie d'Ezhrâl sont assez édulcorés (mais abordés sans mièvrerie) pour convenir à des lecteurs assez jeunes.

Je dirais pour résumer les points forts : une histoire où l'émotion est bien présente, avec des personnages attachants et peu communs, qu'on lit sans jamais s'ennuyer.



Je ne sais pas quel était le but des échanges entre le soleil et la lune. Une volonté de donner une touche de couleur "contes et légendes" ? Ou de glisser un peu de poésie ? Je les ai trouvés particulièrement inutiles et je n'ai pas vu le lien avec l'histoire. Peut-être plairont-ils à d'autres ?



Mais il y a, à mes yeux, de nombreux points faibles qui en font une lecture un peu décevante :

L'univers dans lequel évoluent les personnages est juste ébauché. On sait qu'il y a de nombreuses troupes de mercenaires et une confrérie puissante, mais existe-t-il une structure politique ou un pouvoir central ? Qui dirige la garnison ? Des enfants sont vendus ce qui sous-entend de l'esclavage. Est-ce admis dans certaines contrées ? Pourquoi uniquement les enfants ? Les filles sont mariées sans avoir le choix, les couples se forment souvent de façon pragmatique (une veuve, un veuf, …et on reforme un couple), il y a des forêts mais … les croyances … la faune, … tout cela reste absent.

L'ambiance est assez médiévale pour le peu qu'on puisse en juger, mais je ne parlerais pas de Fantasy : ni magie ni créatures inconnues, pas grand-chose qui dépayse. C'est donc un univers que le lecteur est invité à imaginer à partir de bribes d'informations.



Des situations mériteraient d'être développées ou mieux soignées. Exemples : Je trouve que ce n'est plus "laisser place à l'imagination du lecteur" mais plutôt manquer de rigueur et bâcler les détails.



Je préfère une écriture sans fioriture ni vocabulaire alambiqué mais parfaitement maîtrisée, plutôt que l'inverse. Mais ici le style est simple, et pourtant pas toujours maîtrisé.



Le manque de relecture se fait sentir. Mots manquants et majuscules aux verbes des incises, passeraient inaperçues dans un texte plus prenant, plus dense. Ce qui est excusable dans un pavé de mille pages se comprend moins dans un texte court qui devrait être irréprochable.



Donc je trouve que ça mérite une mise en garde : vous trouverez sans doute plaisir à le lire si vous souhaitez une jolie histoire avec des personnages attachants et intéressants mais ne vous imaginez pas trouver un univers ou une écriture à la hauteur.

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Le dernier train

Je souhaite en premier lieu remercier les éditions Rroyzz ainsi que Babelio puisque j'ai eu le plaisir de recevoir ce livre suite à l'opération Masse Critique.

Il s'agit donc d'un polar, dont l'auteur, Suzanne Vanweddinggen, est présentée comme une écrivaine ferroviaire française. Il est aussi précisé dans dans sa biographie qu'elle a mené une thèse de "Littérature comparée sur le thème du chemin de fer dans la littérature fantastique européenne".



Il y avait donc là de quoi me "mettre l'eau à la bouche" car il n'y a rien de plus alléchant qu'une intrigue parfaitement "ficelée" dans un contexte dont le réalisme repose sur une documentation fouillée: l'auteur nous retranscrit ainsi avec authenticité le décor des évènements, nous permettant de plonger sans retenue dans un récit cohérent.



Voici donc quelles étaient mes attentes sans n'avoir jamais rien lu de cette auteure.



L'intrigue de ce polar se déroule en 1898, dans la ville de Darlington, petite ville du Royaume-Uni, au nord-est du pays. Nous pénétrons dans l'univers ferroviaire et ses à côtés : la gare mais aussi le pub dans lequel les cheminots viennent boire une pinte de bière.

Je rentre donc dans ce roman en me délectant des descriptions de cet environnement très détaillé, des personnages sur lesquels l'auteure s'attarde, principalement dans ce pub. On sent assez rapidement le drame arriver. Au sortir de ce pub, un des cheminots doit finir son trajet seul pour regagner son logis. Il sera retrouvé les pieds ligotés aux rails, écrasé par le passage d'un train. D'autres victimes suivront...





Le roman va donc se construire autour de l'enquête, menée par John Goodman, chef de la police ferroviaire, et qui traquant le meurtrier, tente d'élucider les liens existant entre les victimes. Il y a une forme d'unité de lieu puisque l'enquêteur évolue principalement au sein des 2 gares principales : celle très fréquentée de Bank Top et celle, en passe d'être fermée faute de fréquentation suffisante, de North Road. John Goodman y cotoiera les chefs de gare respectifs de ces gares et chacun contribuera à faire progresser l'enquête.



Si le cadre de l'intrigue est très intéressant, si les personnages sont progressivement placés sur le chemin de l'enquête, et si les meurtres relancent régulièrement notre intérêt de lecteur, j'ai assez vite eu la sensation de faire du "sur place", voire de faire avec l'enquêteur des allers-retours incessants et un peu lassants, parce que répétitifs et sans forcément apporter grand chose à l'enquête.

Le style de Suzanne Vanweddinggen est agréable à lire, mais j'ai été gênée dans ma lecture par trois points particuliers :



- Le récit est rythmé, mais de façon presque obsessionnelle: John Goodman ne cesse de se démener, il va, il vient, il bouge en tout sens mais j'ai ressenti une sensation de creux devant ses retours "bredouille". Ses agitations semblent n'avoir pour but que de nous balader dans l'univers ferroviaire.



- Jolie balade c'est vrai, mais lorsque je me permets de comparer à un inspecteur Pitt ou Monk chez Anne Perry, ou Dalgliesh chez P.D.James, John Goodman est un personnage qui souffre de ne pas être assez construit. Il est pourtant le protagoniste principal de ce polar. L'auteur s'attarde sur les 2 chefs de gare, sans à mon avis que cela soit toujours pertinent : on se perd souvent dans ce roman, trop de détours, pas assez de recentrage sur l'essentiel. J'aurais aimé faire plus ample connaissance avec cet inspecteur, or il est désincarné, il reste flou. Là où les héros de Anne Perry ou P.D.James ont une histoire, une vie de famille, des failles, des blessures, des "moteurs" dans leur vie d'enquêteur, je me trouve face à un John Goodman creux. Et je dois avouer m'être ennuyée, car sans histoire personnelle, il ne me restait plus qu'à suivre cet enquêteur dans ses allers retours ininterrompus.



- Ce qui m'amène au 3ème point. Je ne peux trop en dire car cela touche à la résolution de l'enquête, mais si j'ai ressenti des longueurs dans l'investigation, le final m'a laissée perplexe. L'auteure a pris le parti d'une "résolution à tiroirs": vous pensez avoir fait le tour de l'intrigue, mais finalement s'ouvre un nouveau tiroir, et encore un autre... Au niveau temporel, cela se joue dans un mouchoir de poche, il m'a fallu relire le très court passage me permettant de comprendre le fin mot de l'histoire. L'idée était bonne mais le récit est trop irrégulier : trop de "sur place" pendant une bonne partie du polar (malgré cette sensation de rythme), puis une résolution finale "à coup de hache".



Tous les ingrédients étaient là pour garantir un très bon polar, mais trop de circonvolutions inutiles au détriment d'une intrigue mal aboutie et d'un personnage central pas assez habité, m'ont empêchée de prendre vraiment plaisir à cette lecture.
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Le dernier train

Le dernier train, c'est la rencontre avec un personnage d'une grande ambivalence. On ne peut l'aimer, mais il montre juste assez d'humanité pour qu'on ne puisse vraiment le détester. C'en est un peu déroutant parfois.
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Le dernier train

Nous sommes en novembre 1898 lorsque la ville de Darlington est en proie à un tueur en série. Sa particularité? Son mode opératoire. Chaque victime a été attachée au rail et écrasé par une locomotive.



Une affaire sans pareille pour John Goodman, le chef de la police ferroviaire, bien décidé à trouver le coupable. Pour lui, une enquête intrigante et exaltante commence. Il est prêt à éclaircir chaque zone d'ombre qui persiste pour arrêter les meurtres.



Avant tout, je remercie Babelio pour m'avoir permis de remporter ce livre lors de la masse critique et aussi à la maison d'édition.



Ce thriller est écrit d'une plume fluide qui vous emmènera en plein cœur d'une ville chamboulée et aux aguets.



C'est par plusieurs points de vue que nous suivons cette enquête palpitante se passant à Darlington dans les années 1898.



Ce sont plusieurs personnages qui rentrent en jeu. Chacun ayant sa personnalité et sa part de mystère. Et c'est donc par eux que nous voyons les évènements qui se déroulent dans leur ville.



Ce roman est tout un travail que l'autrice a dû abattre afin de bien mener cet écrit. Un travail bien mené et qui avec sa plume a permis de nous donner un roman policier original et intriguant.



Les chapitres ne sont pas longs et c'est selon moi l'un des points forts du livre. Cela nous évite une impression de longueur.



Le seul point négatif est les quelques fautes d'orthographe qui subsistent sans pour autant nous ralentir dans la progression de l'enquête.



C'est pour moi une très belle découverte que je recommande aux amateurs de polars.



C'est un petit coup de cœur. J'ai vraiment adoré vivre cette enquête et la manière dont elle est racontée. Sans nous fatiguer ni nous appesantir, le récit est fluide et très bien découpé.



Lien: https://lamedesmots.weebly.com/thriller---suspense/le-dernier-train-suzanne-vanweddingen
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Ezhrâl

Ce récit est court, pas plus de 160 pages. Et pourtant, c'est toute une vie qui défile sous nos yeux.



Cette vie, c'est celle d'Ezhrâl, un herboriste avec un talent certain pour le meurtre mais aussi un fin pédagogue pour son jeune apprenti Joän. Et pourtant, Ezhrâl va faire une erreur regrettable au cours d'une mission...



Les paragraphes au présent sont entrecoupés par la narration des moments clés de son passé. De tout ce qui l'a amené ici, aujourd'hui. De ce qui a motivé ses actes et son chemin. Ce qui fait qu'Ezhrâl gagne à être connu. L'intrigue de ce présent n'est donc finalement que prétexte aux souvenirs, car ce sont bien eux, les clés de ce récit.



Cette lecture est parfaite quand l'envie de s'attaquer à un gros pavé n'est pas là ou que l'humeur porte moins à se concentrer sur une intrigue difficile. Ce petit livre ne paie pas de mine et pourtant, il se lit très rapidement et ne souffre d'aucune longueur. Forcément ça va un peu vite, mais le format le justifie. C'est finalement son plus grand défaut (bon, ça et sa rencontre bidon avec sa femme que j'ai préféré vite oublier pour me concentrer sur leur jolie relation).



Une petite lecture fraiche, intime, mais pas forcément très joyeuse, à engloutir d'un coup. J'étais satisfaite en tournant la dernière page, tout en ayant un amer petit arrière goût de "pas assez" en bouche ...
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Ezhrâl



Avec "Ezhrâl" Suzanne Vanweddingen nous propose une singulière histoire d'apprentissage , une histoire construite dans le sang et la mort.



Ezhrâl et Joän son apprenti execute des contrats contre rétribution. Ils sont plutôt doués et passent toujours entre les mailles du filet. Mais un jour tout bascule. L'un de leur contrat toune mal et ils se retrouvent poursuivis par une puissante confrérie qui en veut à leurs peaux .



Après avoir refermé ce roman je garde le sentiment d'avoir vécu une aventure intense mais trop courte.

Contrairement à bon nombre de roman de fantasy "Ezhrâl" ne s'embarrasse pas de descriptions , d'explications ou d'effets de style pompeux. Suzanne Vanweddingen va droit au but, nous offrant une histoire oscillant entre passé et présent au gré des aventures de Joän et Ezhrâl.



On est pris par cette histoire , voulant en savoir toujours plus sur ces intriguants personnages et sur comment la vie les a conduit à devenir ceux qu'ils sont devenus.



J'ai passé un bon moment avec ce roman , j'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire d'Ezhrâl, une histoire pleine de circonvolutions et de détours parfois mortels. J'ai aussi apprécié voir Joän prendre petit à petit la place qui lui revient, s'affranchir des chaînes qui le retiennent .



Mais malgré tout j'aurais aimé que Suzanne Vanweddingen s'attarde plus sur certains passages , nous offre plus de détails sur une histoire plus complexe qu'il ne peut sembler au départ.
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La Cité, tome 1 : L'Agence

Avec la Cité, on découvre l'univers de l'autrice, entre science-fiction et univers ferroviaire.
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La Cité, tome 1 : L'Agence

J'ai acheté ce livre aux Imaginales en 2017, et finalement je l'ai ouvert pour le lire il y a deux semaines.

J'aurais dû l'ouvrir plus tôt, car ce livre à l'allure modeste m'a beaucoup plu !

Le monde est original, les idées fraîches, les personnages aussi.

Le style est délié, fluide, on avance facilement dans la lecture, et le rythme imposé par les chapitres courts est très agréable. L'exercice réussit très bien à l'auteure qui gère ses scènes avec efficacité. Résultat: on ne s'ennuie pas !



De-ci, de-là, de petites faiblesses, que l'auteure aura sûrement apprises à maîtriser depuis:

1. l'usage systématique de multiples qualifiants pour les personnages (enquêteur, policier, successeur, Lieutenant, etc...) C'est peut-être une question de goût, mais j'ai horreur de ce tic :)

2. à certains moments, une perte de cohérence entre les scènes et les pensées des personnages, un flottement, le lecteur a l'impression que "ça ne colle plus". Heureusement, ces moments sont brefs et pas trop nombreux.



En résumé, un univers de la Cité séduisant par sa composition, un style efficace et rythmé, une belle imagination. Je vais lire les suivants !!!
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A.M.E.

Alasdyr Grave est conservateur à la Bibliothèque des Transports. Outre le fait que son expérience de bibliophile averti lui vaut un commanditaire reconnu, surnommé le Comte, il est aussi bibliomane. Ce qui l'amène à suivre la trace d'ouvrages disparus pour le compte de son commanditaire ou pour le sien propre.

Ce sont ses fonctions particulières qui vont l'emmener à suive la piste d'un Dickens particulièrement rare en Allemagne. Et c'est aussi suite à un quiproquo qu'il repartira non pas avec ce livre-ci mais avec un autre tout aussi rare et prisé qui, s'il ne fait pas attention, risque de lui valoir un certain nombre de déboires.

Déboires qui ont déjà commencé quelques mois plus tôt lorsqu'en surprenant un intrus dans la Bibliothèque il s'est fait sauvagement agressé.

Depuis il semble en garder quelques séquelles particulières.

Et le lecteur va se demander si la vision d'une passeuse d'âme et d'un ange noir peuvent faire partie de ces séquelles. Pour la première, on s'en doute, mais le second serait plutôt arrivé comme un cheveu sur la soupe. Comme il le dit lui-même : " je m'accroche à mes proies comme un chewing-gum à une basket. Plus on le frotte, plus il s'étale".

Et suite aux événements de Berlin, notre Ange, Erwan de son petit nom, semble vouloir considérer Alasdyr comme le suivant sur sa liste.

C'est donc dans cette atmosphère d'au-delà et de surnaturel que nous entrons avec notre conservateur.

La chasse aux livres rares semble alors une chose plus risquée que cela ne semblait l'être. Et les informations qui nous sont dévoilées par bribes, amènent dans le scénario un certain nombre de questions auxquelles nous sommes avides de trouver des réponses.

Alasdyr Grave est un personnage fascinant. De physique plutôt quelconque et discret, l'un des personnages le compare à "un poète maudit reconverti dans les affaires". Pourtant plus on avance dans l'histoire, plus il semble cacher en lui des ressources insoupçonnées et moins sages que ne le laisse croire son physique fragile.

Il a aussi tout du britannique, flegmatique et froid en apparence, il en faut beaucoup pour qu'il laisse transparaître des sentiments. Lorsque cela se produit alors la personne concernée ne peut qu'apprécier l'effort à sa juste valeur.

Nous rencontrons aussi dans le sillage de notre conservateur une jeune femme énigmatique, Anthea et un ange noir, Erwan.

Tous deux, entités particulières de deux mondes différents semblent vouloir s'allier pour protéger celui qui est devenu notre "protégé" ou "proie" selon l'angle proposé.

La poursuite d'un but commun, à savoir s'occuper de ce livre découvert, va les voir s'allier un moment, puis sur une divergence d'opinion, se fâcher un peu.

Anthea, passeuse d'âme de son état est une jeune femme ou en a-t-elle l'air, sérieuse, amoureuse aussi et très protectrice vis à vis de Grave. Elle ne supporte pas la trahison et semble reine en son royaume, un piano-bar dans l'entre-deux. Cela lui donne une certaine assurance et une allure altière qu'apprécie notre bibliophile.

Erwan quant à lui est l'ange noir. L'autre moitié d'un duo bicolore qu'il a fui pour profiter un peu de ce monde et de ses habitants. On ne le cerne pas très bien de prime abord. Il fait penser à un gamin capricieux, à jouer ainsi avec les gens. Ce n'est qu'à partir d'un certain événement qu'il va sembler changer.



L'histoire est intéressante et la plume des auteurs assez linéaire. Ce que je veux dire par là c'est que ce roman à quatre mains suit une ligne de conduite et s'y tient sans que le lecteur puisse deviner un changement de plume quelconque.

Il m'a pourtant manqué un petit quelque chose pour me sentir happée par le récit. Malgré l'action, la chasse au grimoire et les tentatives de meurtres j'ai eu le sentiment que les auteurs auraient pu utiliser de façon différente leurs personnages pour donner à l'intrigue plus de poids et d'accroche. Cette linéarité qui permet un mélange de genre sans anicroche rend hélas aussi le récit plus fade que ce que a quoi nous nous serions attendu.

J'ai la sensation de n'avoir suivi qu'un pilote de série qui essaie de tout dire en une fois pour accrocher le lecteur mais qui, dans cette mission, en oublie qu'il doit ensuite perdurer dans le temps.

Même la fin me parait par trop abrupte et incomplète.

La réaction d'Erwan à la décision de son protégé, son manque de méfiance face à Grave dont il se méfiait cependant depuis le début me donne le sentiment d'une fin trop rapide et comme oublieuse de détails importants.

Cela reste cependant une lecture agréable et passé ces petits points négatifs, une histoire à découvrir pour son côté fantastique et ses personnages atypiques.

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A.M.E.

Au début de ma lecture, je ne m'attendais pas à cela et je ne comprenais pas du tout où tout cela allait m'emmener. Un conservateur à la recherche d'un livre, un ange noir qui s'amuse avec les humains : je ne voyais pas le rapport mais, j'ai été vite éclaircie.







Le livre est prenant, je me suis laissée porter par les mots, les pages défilant à une folle allure.



L'histoire est remplie de rebondissement, ne laissant pas le lecteur se reposer. Je me suis posée des questions, j'ai fait des suppositions et je me suis aperçue que les auteurs me menaient par le bout du nez. Et oui, je pensais avoir enfin résolu le mystère et ben non. smile







La fin m'a laissé sans voix. J'en suis restée bouche bée et pour combler le tout, je me suis rendu compte que tous les mystères ne sont pas résolus.



Le personnage auquel je me suis le plus attachée est Anthéa. Elle me fait penser à une femme douce protégeant son enfant. Par contre, j'ai trouvé qu'e ses sentiments l'éloignaient de son rôle.







Alasdyr Grave m'a paru comme un homme n'ayant aucune attention pour la vie humaine. Comme dit Yumi dans l'histoire, il donne plus d'importance aux livres qu'aux Humains. Même si c'est le personnage principal, je ne le supportais pas . Ces choix et ses émotions font de lui un homme froid.







Erwann est un grand enfant. Il prend un plaisir de jouer au marionnettiste avec les Humains. Malgré son air enfantin, il reconnaîtra ses erreurs et voudra se rattraper. A mon sens, c'est lui qui fera les choix les plus justes.



Le livre a été écrit à 4 mains, ce qui ne doit pas être une chose facile. Les auteurs ont une plume fluide. Elles ont su m'emmener directement au cœur de l'action.



J'ai adoré cette lecture, un vrai coup de cœur, par contre, j'espère qu'il y aura une suite car beaucoup de questions restent sans réponse.



Une histoire remplie d'action, de suspense et de fantastique. Je vous conseille de le découvrir.
Lien : http://leslecturesdeladyfae...
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Les Vagabonds du Rêve - Numéro 4

Une anthologie assez sympathique.



Chronique sur mon blog.
Lien : http://naufragesvolontaires...
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