En ce moment, je suis préoccupée par le problème des criminels nazis condamnés en France par contumace et dont la France a renoncé à demander l'extradition... au nom de l'amitié franco-allemande.
Ceux qui ont apposé leur signature à des documents envoyant des victimes innocentes à la mort en déportation. Les plus grands "criminels de bureau", les "schreibtischmörder", ceux qui étaient à la tête de l'appareil nazi en France, doivent payer.
Il faut pour cela que leur dossier soit constitué, qu'ils sortent de l'ombre et que l'attention de l'opinion se porte sur eux, de sorte qu'ils ne filent pas hors d'Allemagne avant l'ouverture d'une instruction.
C'est important de comprendre quel a été le mécanisme policier qui a entraîné la mort de plus de 75 000 juifs de France.
(Paroles de Beate Klarsfeld lors d'une interview)