L’écriture est nature
difficulté insensée
de croître dans sa danse
Son observation
son contact
appelle l’épure
Son immobilité apparente
enseigne
un travail méticuleux
Une bise légère
sur les feuillets encore touffus
est une valse d’automne
Laisser place aux bourgeons neufs
secouer son arbrisseau
biner ses scories
les feuilles mortes
chutent d’elles-mêmes
nos mots
encore denses
s’arriment
Apprendre
la déprise
Contempler
notre Nature Haïku
foisonnante
m'écrit
Une mémoire florissante
jardine
nos oublis