On ne compose pas un aphorisme, on le laisse monter. Il surgit des arrière-plans et apparaît, fanal à l'orée d'un bois. C'est un cadeau de l'inconscient à l'esprit. Si on le cherche, il est perdu. Si on le convoque, il se cache. S'il advient, il faut l'accueillir. Ensuite, à sa lecture, on saura s'il est mauvais ou réussi. Si la toxine du calembour l'a infecté, il faudra le jeter. Ou alors le destiner aux amis indulgents.