Les insomnies, les cauchemars, les angoisses qui me rongeaient, tout cela a disparu et s'est transformé en cet étrange état, ce brouillard, cette brume, qui emplit ma tête tels des petits ballots de coton éclatés. Cette sensation de flotter, comme vitrifiée, en paix, hors du monde, n'est pas désagréable. Si on joue le jeu. Si on s'y laisse aller.
Mais dès qu'on se bute, qu'on veut se remettre un peu à penser, c'est épouvantable. (...)