(ce récit) contient quatre enseignements qu’on ne se lassera pas de méditer, et qui nous semblent au fondement de la réflexion de Sylvie Pandelé. Dont le premier est que l’homme est le plus fragile, le plus vulnérable, le plus dépendant de tous les vivants. Le deuxième est que l’humanité n’aurait pu survivre sans technique, que la technique est nécessaire, elle n’est dépendant pas suffisante : elle ne saurait tenir lieu d’art politique, elle ne saurait suffire à faire de la cité des hommes un espace où règnent la justice et la paix. Le quatrième est que jamais les hommes ne parviendront à créer une société parfaite, où chaque homme trouve sa place parmi les hommes, et que dans toute sa vie humaine se trouve une part de tragique, d’échec et d’inachèvement .
(Éric Fiat à propos du mythe de Prométhée voleur du feu aux dieux pour le donner aux hommes)