Le syndicat de la magistrature a été fondé le 8 juin 1968 . Il représente environ 30 % des magistrats. Ses instances dirigeantes sont constituées d’un bureau composé de 6 membres élus au sein du conseil national qui en compte 16 désignés par le Congrès. Des délégués régionaux participent également au conseil national avec voix délibérative, sauf pour la désignation des membres du bureau.
L’objet du syndicat de la magistrature :
Selon ses statuts le Syndicat de la magistrature a pour objet de :
- veiller à ce que l’autorité judiciaire puisse exercer sa mission en toute indépendance ;
- étudier et de promouvoir toutes les réformes nécessaires concernant l’organisation et le fonctionnement de la justice, ainsi que le recrutement, la formation et la carrière des magistrats ;
- défendre les intérêts professionnels des membres du corps judiciaire ;
- informer ses membres sur les plans professionnels et syndicaux ;
- veiller à la défense de la liberté et des principes démocratiques ;
Presque tous les contrôles d'identité recèlent une illégalité. En effet, en raison de la complexité du régime, de la faiblesse de la formation en la matière des policiers ou des gendarmes et de leur volonté de faire primer la force (parfois pour des raisons de sécurité, mais parfois aussi pour des raisons d'efficacité policière), tout contrôle d'identité a de grandes chances d'être pratiqué dans des conditions illégales ou de déboucher sur des actes illégaux comme des fouilles à corps non justifiées.
Comment ignorer [...] l'évolution des techniques de maintien de l'ordre, favorisant non pas la désescalade mais l'affrontement entre les manifestants et les forces de l'ordre, et son cortège de blessés : usage répété d'armes mutilantes, nassage et utilisation systématique de bombes lacrymogènes lors d'importants événements populaires essentiellement pacifiques, redéploiement des "voltigeurs", recours à des techniques d'interpellation inappropriées...