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Critiques de Syoichi Tanazono (31)
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Un seinen autobiographique traitant d'une thématique peut traitée, encore plus au Japon.

La phobie-scolaire est l'axe principale de ce manga. Un sujet important et traité avec beaucoup de bienveillance par l'auteur qui revient sur ses années d'école.



Pour être honnête, je n'ai pas aimé les traits du mangaka, mais je trouve qu'ils servent tout de même le récit et le lecteur finit par être totalement plongé dans le quotidien du jeune Masa.

Cependant, bien que j'ai compris ce que ressentais le héros, je n'ai éprouvé que très peu d'attachement pour lui, voir pas du tout. Sur le long terme, certains passages où l'on s'attardait sur ses introspections m'irritaient.



Finalement, ce titre est un manga intéressant pour lequel je ne sais pas trop évaluer mon intérêt. Je l'ai dévoré d'une traite, mais avec du recul, je ne suis pas certaine d'avoir aimé plus que ça.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Je viens de le terminer, il est super. Il traite d'un sujet tabou, par moment c'est très triste. On voit l'évolution du petit garçon qui a peur d'aller à l'école et qui fait des choses un peu bizarres pour être normal selon son ressenti. On est pris dans cette histoire très émouvante qui a une jolie fin.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Masatomo Tanahashi reçoit de sa maîtresse de CP deux gifles complètement injustifiées. Traumatisé, il est dans l'incapacité totale de retourner à l'école. Se succèdent alors les professeurs à domicile (tous bien gratinés) et les regards désapprobateurs du voisinage. Toutes ses tentatives de retour en classe sont des échecs. Alors Masatomo reste chez lui et dessine, reproduisant des personnages de Dragon Ball. Petit à petit, son talent s'affirme, et son inscription dans une école pour enfants en échec scolaire lui permettra de rencontrer son maître et de trouver sa voie. Mais entre-temps, le lecteur pourra constater la violence qui règne dans la société japonaise : manque total de psychologie à l'école, mépris des enfants qui ne rentrent pas dans le moule (aussi bien de la part des adultes, des institutions que des enfants eux-mêmes : sur la même thématique, lire le splendide "A silent voice"), abandon des travailleurs qui se retrouvent au chômage et qui rencontrent des difficultés financières. Même quand ils traitent d'élèves "normaux", les mangas dont l'action se déroulent dans le milieu scolaire montrent que la vie des étudiants n'est faite que de performances, de résultats... Je n'ose imaginer la place réservée aux enfants handicapés ou autistes... Toutes mes félicitations à l'auteur qui a su se réconcilier avec la vie grâce à son amour du dessin... un choix de vie sûrement pas évident au pays du rendement.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

La particularité de ce manga est qu'il est tiré de faits réels. L'auteur nous raconte son parcours, comment il est devenu mangaka alors qu'il avait des difficultés à aller à l'école. le titre est un peu trompeur, puisqu'il n'était pas pour autant déscolarisé : il allait parfois à l'école, mais n'y trouvait pas sa place. Il a bien essayé d'être « normal », ce qui pour lui signifier parler fort et brutaliser les autres comme on l'avait brutalisé lui… Forcément, je n'ai pas aimé cet aspect de sa personnalité, j'ai toujours du mal avec le harcèlement scolaire. C'est donc avec un certain malaise que j'ai abordé certains passages. Mais d'un certain côté, les personnages ne sont pas manichéens, on peut aussi bien les prendre en sympathie que les mépriser. Ça les rend bien plus humains. Pour ma part, j'ai surtout apprécié les passages où le héros dessine et vit sa passion pour le dessin. Sa rencontre avec un auteur qu'on connaît bien a été déterminante, et l'interview à la fin de cet auteur apporte vraiment un plus au récit. Ça le rend encore plus réel. Le manga se lit assez facilement, contrairement à ce que laisse penser son épaisseur, on est vite pris dans le récit car on veut savoir comment le personnage va s'en sortir. Ça nous rapproche en plus du mangaka et donne envie de connaître ses autres travaux. Je ne suis pas particulièrement fan des dessins, mais je trouve que les expressions sont bien travaillées.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Un récit émouvant, qui montre toute l’importance du manga pour l’auteur, qui a pu se réfugier dans cette passion pour continuer à avancer malgré le fait qu’il n’ait pu aller à l’école.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Après un accident dès son entrée à l’école primaire, Masatomo n’ose plus y retourner. Il a peur du regard des autres, il n’arrive pas à sortir de chez lui, il a des difficultés à se faire des amis… Ses parents n’abandonnent pourtant pas comme de nombreux professeurs et pédagogues. Il ne suivra jamais une scolarité ordinaire, retournant à l’école de temps à autre, mais ratant beaucoup de jours, entraînant ainsi des difficultés scolaires. Il passe alors la plupart de ses journées enfermé chez lui, à regarder la télévision ou à dessiner. Il se prend de passion pour Dragon Ball et le dessin lui permet de raconter ses propres histoires. Un manga semi-autobiographique très émouvant, racontant les difficultés d’un enfant pour étudier et s’intégrer auprès de ses pairs. Ce témoignage est intéressant pour comprendre un tant soit peu ce qu’est la phobie scolaire et étant professeure, ce sujet m’interpelle particulièrement.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Le titre est en soi une provocation pour dire que sans aller à l’école, on peut devenir quelqu’un, on peut réussir sa vie et accomplir ses rêves et ses passions. Bref, on n’a pas forcément besoin de l’école. Ce manga retrace le parcours d’un enfant qui va décrocher peu à peu du système scolaire. A l’origine, il y aura une gifle non justifiée de la part d’un enseignant. C’est clair que les professeurs n’ont pas tous la vocation pour ce beau métier et il en existe beaucoup qui peuvent vous dégoûter de l’école.



Personnellement, même si j’étais un bon élève, je n’ai pas gardé un très bon souvenir de certains enseignants. Il y a des Miss Tingle dans chaque collège. A noter que ce film avait reçu une salve de critiques du corps enseignant qui voulait le faire interdire dans notre pays. C’est clair qu’ils préfèrent défendre leur corps que les élèves maltraités physiquement et psychologiquement. Qui n’a pas eu une rouste ou une déculottée monstrueuse et humiliante lors de son passage à l’école primaire ? Sic.



Certains élèves ont une véritable phobie pour l’école ce qui est le cas de notre petit héros qui se réfugie alors dans le dessin. On pourra dire que tout ce cinéma pour une gifle, cela apparaît comme disproportionné. Cependant, cette souffrance est bien réelle. J’ai également connu un petit garçon qui a été acculé au suicide à cause de l’école. Ce n’est pas forcément à cause des différents professeurs mais surtout des élèves qui n’hésitent pas à se moquer entre eux et à rejeter l’élément le plus faible. Notre héros va connaitre cela et on va souffrir avec lui. Cela peut rappeler de mauvais souvenirs à certains. En même temps, cela entraîne également un handicap social dont les conséquences sont difficiles à mesurer. Il est très difficile de s’en sortir par la suite. L’école n’a pas que du mauvais.



Bref, c’est un titre assez intéressant sur une thématique à savoir la déscolarisation qui n’est pas forcément traité de cette manière. Bien entendu, il y aura des petites choses assez énervantes sur les réactions pas toujours cohérentes de Masatomo. C’est également un one-shot de 290 pages qui est fort bien réalisé et dans une édition impeccable. L’achat à un prix aussi bas se justifie bien entendu. C’est un témoignage mi-biographique assez passionnant.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Une lecture émouvante et passionnante.

Nous suivons la vie du jeune Masamoto qui est terrifié à l'idée d'aller à l'école.

Passionné par Dragon Ball, il passe ses journées à la maison à dessiner ou à interpréter les scènes de son manga favori.

Ses parents vont tout tenter pour l'aider à surpasser sa peur, mais Masatomo est pétrifié rien qu'à l'idée de sortir de la maison.



Et pourtant, sans être allé tous les jours à l'école et en ayant eu une enfance plutôt difficile, Masatomo n'a jamais lâché son rêve de devenir un mangaka.



Ce manga n'est pas là pour nous faire la leçon, il est là pour nous aider à trouver notre inspiration et à tout tenter pour l'atteindre. Masatomo est un exemple de courage et de persévérance.



J'ai adoré ce manga, nous suivons l'histoire du jeune garçon, son évolution à travers les années et nous n'espérons que le meilleur pour lui.



Très belle histoire, qui mérite d'être lue et reconnue.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Je suis ravie d'avoir pu emprunter ce manga à la médiathèque.



• Tout est dans le titre... Nous allons suivre un jeune garçon traumatisé de l'école à la suite d'un acte violent de la part de sa maîtresse. Cette oeuvre est inspiré de faits réels, oeuvre semi-autobiographique, ce qui la rends d'autant plus poignante.



Poignante, oui, c'est le mot. J'ai été dégoûtée du comportement de certains, de paroles d'adultes, du harcèlement de la part d'autres enfants. C'est dure. C'est réaliste. Malheureusement... Et ce récit nous pousse à réfléchir sur la ''normalité''. Faut-il forcément aller à l'école publique/privée pour être considéré comme ''normal''?...



J'ai donc été très touchée par ce one-shot, qui est d'ailleurs plutôt épais et long à lire comparé à d'autres (presque 300 pages). Je l'ai lu d'une traite, il se lit très bien, les dessins un peu ''enfantin'' (entre guillemets) permettent - selon moi - d'adoucir quelque peu le sujet. Un récit nécessaire, à lire par le plus grand nombre. Je ne regrette pas du tout ma lecture.



Cela fini tout de même de façon positive, une fin rempli d'espoirs, j'ai été heureuse d'un certain événement qui arrive au petit garçon. J'ai envie de dire, vive les passions ! Et moi qui commence (enfin) l'animé Dragon Ball Z (oui j'ai bientôt 30 ans et je ne l'ai jamais vu, ne me blâmez pas, haha), je regarderais, à présent, ces épisodes avec un oeil nouveau.



Un one-shot qui a su me marquer, m'impacter, que je recommande (attention certains à vos sensibilités).
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Un très bon one shot sur le thème de la peur de l'école, de la déscolarisation et de l'amour du dessin et notamment du manga. L'auteur nous raconte avec justesse et émotion ses propres difficultés d’intégration à l’école... À noter qu'Akira Toriyama signe, en fin d'ouvrage, une postface.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Une lecture que j'ai apprécié.

Ce One shot semi-biographique est un véritable pavé (presque 300pages), qui a été aussi plaisant que frustrant à lire. L'auteur nous raconte une version un peu fantasmée de son enfance, et sa relation problématique à l'école. On s'attache forcément au héros, en sachant qu'il y a une part de vrai. D'autant plus que ce petit garçon apeuré essaie désespérément de s'intégrer dans une société totalement hermétique à la différence.

C'est une représentation assez fidèle du Japon, et j'y ai retrouvé beaucoup de dysfonctionnements déjà mis en avant dans d'autres oeuvres. Il y a également de nombreuses injustices, qui m'ont donné envie de rentrer dans le bouquin et d'y distribuer quelques baffes.

En tout cas, Syoichi Tanazono maîtrise son sujet, sa scénarisation est aux petits oignons, et son style graphique sert parfaitement son propos. Les dessins sont jolis, avec certaines planches particulièrement émouvantes. La petite dédicace de fin aussi était touchante... En un mot, c'était un seinen vraiment prenant.

Je conseille.



OK Tier.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Je me doutais que ce titre me remuerait et ce fut le cas. Sans aller à l’école, je suis devenu mangaka est un récit qui prend aux tripes. La détresse de ce jeune garçon, victime d’abord de phobie scolaire puis ensuite aussi de harcèlement, ne peut laisser personne indifférent.



En tant qu’enseignante en école élémentaire, il m’intéressait de découvrir l’histoire vraie et autobiographique de ce mangaka qui autrefois n’a pas pu aller à l’école à cause des mauvaises expériences qu’il y a vécues. J’ai été très émue de voir un enfant si jeune se sentir si mal à l’école, surtout quand l’origine provient d’un acte de violence inadmissible d’une enseignante. J’avais peur du coup que toute l’institution soit pointée du doigt mais en suivant la scolarité de Tanahashi, on croise plein d’enseignants différents, des pires (comme celle qui l’a frappé), aux dépassés (comme la jeune remplaçante), aux impliqués dans leur travail (comme ceux qui venaient le chercher chez lui ou l’aidaient à l’école). En fait, on voit très bien le problème originel de Tanahashi mais ce qui est vraiment triste, c’est que personne ne trouve la solution pour vraiment l’aider. Ainsi on le suit passer d’une année à l’autre sans aller mieux et surtout engrangeant les lacunes. Je trouve ça terrible.



Heureusement, pour lui et pour nous lecteur, tout n’est pas noir non plus. Le héros est un enfant courageux, qui se bat sans cesse avec lui-même pour essayer de dépasser son mal être. Il se force à aller à l’école. Il fait tout pour avoir et ensuite garder ses amis. Il n’oublie jamais sa passion. De plus, il est entouré de parents vraiment très aimants, qui ont fait beaucoup pour lui. Ils ont d’abord accepté son « handicap », puis ils l’ont accompagné (soins, professeurs à domicile, accompagnement à l’école…). Ils ne sont pas assez mis en lumière mais je trouve ces parents très beaux et courageux.



Vous l’aurez compris, l’histoire m’a touchée. Les dessins, eux, bien que forts simples et pas forcément des plus beaux, correspondent parfaitement à l’histoire. Les débuts sont maladroits comme le jeune Tanahashi l’est. On ressent très bien son malaise avec eux, ils sont un peu flous et tremblotants comme lui. Puis le trait s’affine et s’enrichit au fil des chapitre au fur et à mesure que le héros grandit.



Ce manga est donc un titre très humain dans lequel un mangaka qui autrefois a souffert à cause du système scolaire revient sur son malaise d’alors pour mieux nous montrer tout le chemin qu’il a réussi à parcourir depuis grâce à ses nombreux efforts. C’est triste de voir les adultes complètement démunis et sans solution face à ce problème majeur dans la vie de cet enfant. Mais c’est plein d’espoir quand on le voit ne pas perdre espoir et lutter pour s’en sortir. Je comprends pourquoi Akata a voulu le publier. C’est une histoire à lire et à partager pour espérer que cela ne se reproduise pas.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Un manga que j'ai lu d'une traite malgré son épaisseur et le sujet difficile qui y est abordé. Masatomo est un petit garçon plutôt jovial mais sa première année à l'école primaire va tout changer. Alors qu'il ne comprend pas un exercice, il le dit à la maitresse et celle-ci va le gifler sans raison. Cet épisode va affecter le jeune Masatomo qui ne voudra plus retourner à l'école. Il se réfugie alors dans le dessin de manga et ses parents engagent un étudiant pour lui faire cours à domicile. Mais toute sa scolarité (primaire et collège) va être une véritable épreuve pour Masatomo, qui subira l'éloignement de son meilleur ami et le harcèlement scolaire de ses camarades.

Une oeuvre très poignante, d'autant plus, qu'elle est inspirée d'une histoire vraie. Et qui pose sans jugement la question de la "normalité" : faut-il aller à l'école comme les autres enfants pour être "normal" ? Chaque enfant est différent et la solution pour étudier n'est pas forcément celle de l'école publique, proposée majoritairement par la société.

Un manga qui va réfléchir sur la phobie scolaire et sur le poids du modèle social. Un vrai coup de coeur !
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Ce manga est vraiment un chef d'oeuvre, tant par le thème que par la façon dont il est abordé. J'ai été vraiment touchée par ce petit garçon dont la phobie scolaire est devenue vraiment incontrôlable. Je ne connaissais pas du tout ce sujet et j'ai trouvé ça vraiment intéressant. De plus, l'enfant n'est pas stigmatisé et l'histoire prouve (l'histoire est un peu autobiographique je pense) que l'école n'est pas le seul biais pour réussir dans la vie, et qu'il y a d'autres façons de s'épanouir et de devenir qqn. Une très belle histoire, à mettre entre toutes les mains.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Cet histoire m’a beaucoup toucher ! Elle nous raconte l’histoire de l’auteur sous les trait du jeune Masatomo. Ce jeune garçon a très peur, voir traumatisé par l’école depuis son plus jeune âge, il n’arrivait jamais à s’intégrer et se retrouvait toujours tout seul. Son passetemps favori est de reproduire des dessin de Dragon Ball, et il est très doué ! Le manga reflète très bien le combat continu qu’à subit Masatomo, car entre la solitude, la peur, et la différence avec les autre personne, la vie n’est vraiment pas facile ! Le manga est long et nous montres tous l’effort des parents de Masatomo pour qu’il s’intègre, mais cela reste presque toujours inefficace, mais ils se sont toujours accrochés ! Jusqu’au jour ou il rencontre son héros, M. Toriyama en personne ! Ce manga est exceptionnel car il montre bien un problème dont peu de personne ne se soucis. J’ai juste adoré ce manga !



Ma note : 19,8/20 « J’ai bien fait de le lire », pour comprendre cette phrase je vous invite à découvrir ce manga et le lire jusqu’au bout !

#Frimousse
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Avant de commencer, il faut savoir que la phobie scolaire existe dans tous les pays et que les personnes en souffrant sont parfois – voire souvent – mal vues par la société alors que ce phénomène est en augmentation. Cela touche toutes les années d’études, même les maternelles, et cette phobie devient telle que certains étudiants sont déscolarisés.



Dans ce manga, on en parle justement. Masatomo le vit au quotidien depuis que sa prof de primaire l’a giflé, il en souffre et ses parents ne le comprennent pas. Ils essaient de l’aider sans y arriver, il suit des cours à l’aide de professeurs particuliers, malheureusement il n’arrivera pas suivre une scolarité « ordinaire ». Heureusement, sa passion pour Dragon Ball et sa rencontre avec Akira Toriyama lui permettront de s’épanouir petit à petit. Ce sont ses dessins qui le sauveront en quelque sorte, lui permettront de devenir ce qu’il est aujourd’hui.



Masatomo est un enfant, à l’origine, comme ceux que l’on croise dans la rue. Il était jovial, s’amusait tel un enfant, et c’est une action particulière qui chamboulera entièrement sa vie. Une action qui aura un impact important. Il n’avait rien fait de mal, pourtant, et ne comprendra pas pourquoi elle réagira ainsi. Un geste peut-être réalisé sans que la professeur ne réalise son acte sur le moment, mais qui reste assez important pour modifier, du jour au lendemain, le comportement de quelqu’un. Ne sommes-nous pas censé faire confiance aux professeurs ? Tenter de vivre avec les autres ? Mais justement, ces « autres » ont assisté à la scène et il est impossible de prévoir leurs réactions. La peur s’insinue petit à petit et fera en sorte que Masatomo préférera rester chez lui, à l’abri, bien qu’il désire également se faire des amis.



Les dessins peuvent paraître simples, mais ils sont en rapport avec l’envie du mangaka de montrer ce qu’il désire montrer au lecteur. De plus, la présence de Toriyama à la fin de l’œuvre est une bonne et belle surprise. Le seul détail qui pourrait en ennuyer certains est le passage rapide vers l’âge adulte, mais personnellement cela ne pas déranger.



J’avoue que ce manga a été une belle découverte à mes yeux, principalement depuis que j’ai débuté des études pour devenir institutrice maternelle après mes déboires universitaires. J’ai également apprit que de nombreuses personnes étaient touchées par cela, parfois dans notre entourage et d’autres fois de simples « inconnus » que l’on croise au détour d’un couloir. N’importe qui peut être touché par cette phobie, pour une raison x ou y, et j’espère sincèrement que les petits bouts que j’aurai n’auront pas à affronter cela.



Ce One Shot a été un coup de cœur et une magnifique révélation, je remercie d’ailleurs les éditions Akata d’éditer tant de beaux mangas.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Masatomo Tanahashi ne veut plus aller à l’école depuis qu’une enseignante lui a donné une gifle injustifiée. Pour s’occuper, l’enfant dessine des Dragon Ball. Un jour, le jeune Masatomo a l’occasion de rencontrer Akira Toriyama, le créateur de Dragon Ball. Le « maître » apprécie l’univers propre qu’a su créer l’adolescent dans ses mangas : cette entrevue et celles qui suivront donneront confiance au futur mangaka (dessinateur de mangas).



L’avis de Judith, 14 ans : C’est la première fois que je lis un manga et j’ai été surprise d’avoir accroché si facilement. Cependant, je pense que ce livre n’est pas très adapté aux jeunes de mon âge, car le personnage est encore un enfant. 



L’avis de la rédaction : Ce manga en grande partie autobiographique aborde avec subtilité et délicatesse le problème de la phobie scolaire et délivre un beau message d’espoir. 
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

On suit l'histoire de Masatomo Tanahashi, un jeune garçon traumatisé par l'école, suite à avoir reçu une claque injustifiée de la part de sa professeure de primaire.

Alors qu'il n'a que 7 ans, il n'ose plus retourné travailler, terrifié à l'idée de faire de nouveau face à son enseignante. C'est à partir de ce moment que l'enfer commence. Il est constamment taraudé par le même cauchemar et il se plaint toujours d'avoir mal à la tête. Ses parents tentent bien que mal d'aller voir un docteur pour comprendre se qu'il lui arrive, mais pourtant Masamoto n'est pas malade. Dès lors le jeune garçon ne quitte plus sa maison.

Se n'est pas faute d'essayer de retourner à l'école, Masamoto s'efforce de s'y rendre plus tard, seulement les moqueries de ses camarades de classe le décourage. Les tuteurs défilent en nombres pour venir enseigner au petit Tanahashi, mais rien n'y fait.

Dans sa solitude, loin de la compagnie des autres enfants, il se réfugie dans ses mangas et plus particulièrement dans Dragon Ball. Depuis son plus jeune âge, Masamoto à toujours été un grand fan de ce manga ainsi que de son auteur, Akira Toriyama. Passionné par le dessin, il se découvre un nouvelle vocation : il veut devenir mangaka ! Malgré ses lacunes à l'école, il se bat pour accomplir son rêve.



Une semi-autobiographie poignante, qui relate l'enfance de l'auteur Syoichi Tanazono et ses difficultés pour étudier et s'intégrer auprès de ses camarades. Je le recommande aussi bien pour les adultes que pour les enfants.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai un rapport assez compliqué à la scolarité. Non pas que j’ai été en décrochage ou quoi que ce soit, mais me concernant, je trouve que mes années collège et lycée ont été très difficiles. J’étais très mal dans ma peau, je vivais beaucoup de stress vis-à-vis de la réussite scolaire, mais aussi par rapport au regard des autres. Bref, c’est une période dont je n’arrive à penser qu’avec un regard négatif. Et étant un futur papa, je dois avouer que parmi mes sources de stress vis-à-vis de la paternité, la peur du harcèlement scolaire est surement une des plus grandes. De ce fait, le sujet de ce manga, la phobie scolaire (et d’autres thématiques liées dont le harcèlement), m’a particulièrement parlé. Je partais donc dans la lecture avec beaucoup d’envie, mais aussi avec de fortes attentes. De ce fait, il y avait autant de chances que je sois déçu que de chances d’être conquis. Et comme je l’ai dit en introduction, c’est heureusement la deuxième situation qui a eu lieu.



En effet, j’ai adoré ce manga du début à la fin. Je trouve que l’auteur a vraiment réussi à mettre son âme dans cet ouvrage tout en conservant la distance de mise pour qu’il n’y ait pas d’éléments problématiques qui pourraient laisser à penser à une œuvre revancharde. Ainsi, il arrive d’emblée à nous faire partager et comprendre le point de vue de son personnage principal (qui ne porte pas son nom, le manga étant qualifié de « semi-autobiographique » uniquement). Le cheminement dans son esprit qui fait émerger des angoisses, qui deviennent trop fortes et créent des manifestations physiques tout en l’empêchant d’aller à l’école est parfaitement retranscrit, et j’ai été d’emblée saisi d’une forte empathie envers lui. Évidemment, comme il s’agit d’un enfant, ce serait très compliqué de ne pas être sensible à sa détresse. Mais au-delà de ça, il y a réellement un travail très fin d’écriture qui permet de comprendre cet enfant, ce qui est surement un des premiers gros points forts du manga.



Ainsi, nous le suivons au fil des années, assistant à ses efforts pour essayer d’avoir une scolarité à peu près normale, et voyant à quel point tout cela est dur pour lui. Le harcèlement qui semble naturel de la part des autres enfants, le regard des professeurs ou de ses parents, chaque chose devient potentiellement un frein à son épanouissement et à sa volonté de vivre comme tous les enfants. Nous partageons ainsi des moments de mieux, avant de sombrer à nouveau, et c’est surement le plus dur dans la lecture. Nous comprenons que les problèmes dont souffre cet enfant ne peuvent pas disparaitre comme ça.



Mais en même temps, on ne peut qu’être admiratifs de sa volonté, qui se manifeste par ses tentatives d’intégration, de reprendre une scolarité normale, mais aussi par tous les efforts qu’il fait dans le travail à la maison et dans sa passion… Car Masatomo a eu une révélation en découvrant Dragon Ball. Plus précisément, il assiste un jour à une exposition sur ce manga qu’il aime plus que tous les autres, et se dit alors qu’il souhaite devenir mangaka. C’est ainsi qu’on découvre des moments de paix dans sa vie très angoissante, lorsqu’il lit et dessine. Et c’est au gré de tout cela qu’il sera amené à faire LA rencontre qui va tout changer.



Ainsi, le manga arrive à délivrer en bout de course un message très positif, montrant qu’il est possible de s’en sortir malgré une phobie scolaire vraiment handicapante. On se doute évidemment que cette enfance a été très dure, on imagine comment on aurait vécu cela et on ne peut qu’être admiratif devant tous les efforts qu’il a fourni pour à la fois réaliser son rêve, mais aussi ne pas se laisser sombrer. Et je trouve qu’au-delà de la thématique de la phobie scolaire, le manga délivre un message plus large, sur le fait de s’accepter soi-même et de réussir à s’adapter au monde qui nous entoure. De ce fait, le manga aura réussi à me toucher tout en apportant une conclusion apaisante à tout ceci, surement en phase avec la paix que ressent l’auteur vis-à-vis de ces années difficiles. Et de ce point de vue, je pense qu’il aurait été difficile d’envisager meilleure fin à cette histoire.



Avant de conclure, j’ai envie de mentionner rapidement l’esthétique de l’œuvre, bien qu’elle ne soit pas son point le plus remarquable. En effet, le dessin et tout à fait satisfaisant, mais ce n’est clairement pas cet élément qui impose le plus le style de l’auteur. Je pense que c’est vraiment du côté de l’écriture qu’il arrive à transmettre le plus de choses. Mais le simple fait que le dessin soit à la hauteur et ne soit pas un élément qui perturbe la lecture est un très bon point.



En résumé, Sans aller à l’école, je suis devenu mangaka est une très belle œuvre proposant un traitement vraiment pertinent de son sujet. Le mangaka arrive très bien à nous faire entrer dans la tête de son personnage, afin que l’on comprenne le cheminement qui l’amène à avoir des angoisses vraiment handicapantes dans la vie de tous les jours. Et en plus, il profite de ce thème pour aborder un certain nombre d’autres éléments liés, comme le harcèlement scolaire, d’une façon tout aussi réussie. Enfin, la conclusion du manga délivre un message très positif qui permet de terminer la lecture apaisé, quand bien même les émotions ressenties ont par moment été très difficiles compte tenu de la dureté du sujet. Une très belle lecture donc, sur un sujet essentiel !
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Une chronique sociale semi-autobiographique d’un enfant en échec scolaire qui prend aux tripes.
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