Pour la nième fois, le bruit court qu'en Allemagne, on asphyxie les Juifs dans des chambres à gaz. Ca, je n'y crois pas. Et je n'y crois toujours pas. Au fond de moi, de ma conscience, je n'arrive pas à y croire, non, je n'y arrive pas.
Entre voisins, les visites vont bon train dans tout l'immeuble, tant se rendre visite coule de source entre semblables. Mais le choix des fréquentations ne dépend pas, loin s'en faut, du seul niveau social ou culturel : des antisémites bondieusards (nés chrétiens ou convertis depuis vingt ans) refusent tout net de se mêler aux Juifs convertis de fraîche date. Ils tentent même d'interdire à leurs rejetons d'approcher les enfants de convertis d'hier.
Du reste, presque tous les Juifs sombrent dans l'antisémitisme, même ceux restés fidèles à leur confession. Les autres Juifs leur font horreur. Car chacun doit souffrir à cause des "péchés" de tous les autres. Car chacun doit souffrir à cause des "péchés de tous les autres. Car si chacun d'eux se trouvait être le seul Juif sur terre, on le traiterait telle une relique, avec respect. Mais il y a plein, pléthore de Juifs ; et car enfin, si les Juifs n'existaient pas en ce monde, naître Juif ne se pourrait pas davantage.
Ace moment-là, les Juifs terrifiés de Budapest possèdent par milliers des passeports suisses, suédois, voire portugais ! Simple question d'argent.
A ce moment-là, les Juifs terrifiés de Budapest possèdent par milliers des passeports suisses, suédois, voire portugais ! Simple question d'argent. Le suisse est, dit-on, le moins cher, on peut l'obtenir pour cinq mille, là où les Portugais, jusqu'ici, en exigent dix mille ou plus.