Je touchai mes seins. Ils émergaient lentement. J'ouvris mon chemisier pour les offrir au vent du matin, un petit vent bénéfique qui les caressait. J'avais la chair de poule et les pointes durcissaient. Le vent traversait mon corps de haut en bas. Mon chemisier gonflait, je lâchai mes cheveux. Ils n'étaient pas très longs mais le vent leur faisait du bien. Je marchai pieds nus, orteils en éventail sans savoir où j'allais. Une envie folle m'envahit : j'ai retiré mon saroual puis ma culotte pour faire plaisir au vent, pour me faire plaisir et sentir la main légère et froide de cette brise matinale passer sur mon ventre et réveiller mes sens.