Nous détestions le téléphone.
Le téléphone était malpoli, arrogant, sans-gêne. Et le plus souvent, il nous mettait en contact avec des personnes malpolies, arrogantes, sans-gênes. Des vendeurs, des candidats à la pêche aux voix, des amis pas si proches qui transmettaient les requêtes de tiers. Ce genre de personnes semblaient avoir de grandes affinités avec le téléphone.