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EAN : 9782290403631
320 pages
J'ai lu (03/04/2024)
3.74/5   451 notes
Résumé :
Depuis la mort de sa femme Mio, Takumi vit seul avec son fils Yûji, âgé de six ans. Il gère le quotidien et l'éducation de son fils du mieux qu'il peut. Une seule chose le fait tenir, la promesse faite par Mio qu'elle reviendait avec la pluie. Le premier jour de la saison humide, cette promesse se réalise. Durant six semaines, le temps se suspend pour Mio et Takumi.

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Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 451 notes
"Je reviendrai avec la pluie" de TakujinIchikawa - lu en juin 2018
C'est le titre de ce livre qui a motivé mon achat en 2015, seulement lu maintenant car ma pile de livres à lire est énorme !!!
Nous entrons dans le monde de Tak-Kun, de Mio et de Yûji leur petit garçon.
Mio est décédée depuis près d'un an.Yûji dit qu'elle est au pays Arche-vie sans doute parce qu'il veut savoir sa maman vivante ailleurs alors que son père lui dit qu'elle est à Archive. Avant de s'en aller, elle promet à son mari et son petit garçon de revenir à la saison des pluies pour voir comment Tak-Kun et Yûji s'en sortent sans elle. En fait, ils s'en sortent tant bien que mal, Tak-Kun fait ce qu'il peut malgré sa maladie, il est parfois distrait et maladroit. Yûji est un gamin très raisonnable et assez mûr pour son âge, mais sa maman lui manque. le premier jour de la saison des pluies, voilà que Mio réapparaît comme elle l'avait promis, mais sans aucun souvenir de son passé. Son mari tente alors patiemment jour après jour de faire revenir les souvenirs dans l'esprit de son épouse en lui racontant leur quotidien, depuis le moment où ils se sont rencontrés et le moment où elle est partie.
Il écrit dans un cahier tous ses souvenirs pour son petit garçon. Ils retombent amoureux, Yûji est heureux, mais tous deux savent bien qu'elle repartira dès la fin de la saison des pluies tout en espérant qu'un miracle empêchera ce second départ.
Cette histoire, toute en douceur, pleine de poésie raconte le quotidien simple de la vie d'un père seul avec son fils. Une histoire tirant aussi vers le fantastique, car bien sûr, on ne peut pas revenir sur terre une fois parti.
Takuji Ichiwaka m'a entraînée dans un joli rêve. Ce n'est que le second livre d'un auteur japonais que je lis, j'avais lu "Le ruban" de Ogawa Ito, tout aussi léger et poétique et que j'ai beaucoup aimé. Alors, si vous avez besoin de douceur, de tendresse et d'amour, lisez "Je reviendrai après la pluie"
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Depuis la mort de Mio, son épouse,Takumi vit seul avec son fils, Yûji, alors âgé de six ans, s'occupant du quotidien et de l'éducation de son fils, du mieux qu'il le peut. Ce qui le fait tenir, c'est la promesse de Mio qu'elle reviendrait avec la pluie....le premier jour de la saison humide, cette prédiction se réalise....Cet ouvrage est un roman d'amour tout en nuances japonaises qui mêle avec délicatesse, à la perfection, réalité et fantastique ,oú les couleurs du rêve se mélangent au quotidien, une histoire de fantôme et de spectre traditionnelle pour évoquer le temps et la mémoire, à la grâce éthérée, oú l'impalpable côtoie le plus pragmatique. C'est une ode à l'amour éternel, au lien maternel, une merveille de poésie , de douceur, un conte philosophique original, à la grande sensibilité pour prêter une voix à la douleur de la séparation définitive qu'est la mort....
Fantaisiste, poétique, bouleversant, touchant, sentimental.....impossible de qualifier l'essence véritable de ce récit comme souvent , certains écrits japonais!
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‘'Lorsque la saison des pluies sera de retour, je reviendrai sans faute voir comment vous vous débrouillez, tous les deux.''
Cette promesse faite au moment de sa mort, Mio l'a bel et bien tenue. Aux premières pluies, là voilà de retour auprès de Takumi et Yûji. Pendant un an, le veuf désemparé et le petit garçon orphelin de mère ont continué à vivre. Tout n'est pas parfait mais leur quotidien est fait d'amour, de partage, de petites habitudes. Mais quand Mio réapparaît, elle n'est pas exactement la même que celle qui les a quittés il y a un an de cela. Sa mémoire s'est effacée.
Alors, par petites touches, Takumi lui raconte l'histoire d'un lycéen un peu gauche, affublé de diverses maladies psychosomatiques, et de sa voisine de classe, une fille simple et tranquille. de leur premier rendez-vous à la naissance de leur petit garçon…

Quand l'amour transcende la mort…
Le temps d'une saison, comme une parenthèse enchantée pour retrouver la douceur du foyer, le bonheur d'être à nouveau une famille, la joie de pouvoir toucher, prendre dans ses bras, aimer, celle qui est partie.
Un récit qui flirte avec le fantastique mais qui semble tellement réel. Une belle histoire d'amour avec des personnages attachants, surtout Yûji, petit garçon si mûr, confronté au deuil et qui soutient un père dépassé par le quotidien mais qui fait de son mieux pour maintenir à flots sa famille amputée de son pilier.
C'est un roman fait de douceur, de tendresse où le deuil impossible de la femme et mère aimée est adouci par une dernière chance de la revoir, d'apprécier les moments partagés et de chérir son souvenir. C'est délicat, sentimental sans être larmoyant, et d'une simplicité qui frôle la banalité mais souffle l'idée que les moments les plus ordinaires peuvent aussi être les plus sublimes…
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Je termine avec déception le roman Je reviendrai avec le pluie. Ce roman représente ce que j'aime le moins de la littérature japonaise (ou d'Extrême-Orient), c'est-à-dire son côté mieilleux. Bonbon. Quétaine. « Cheesy ». Qui sort tous les clichés du genre. Takuji Ichikawa est un digne émule de Marc Lévy ou Guillaume Musso. Il raconte l'histoire de Takumi, un veuf troublé et hypocondriaque qui doit s'arranger tout seul pour élever son fils. Mais la conjointe disparue, Mio, revient sous la forme d'un fantôme. Une nouvelle histoire d'amour ?

Dans Je reviendrai avec la pluie, les émotions sont soulignées au gros crayon. Au marqueur. Et deux fois plutôt qu'une. Très peu de subtilité. « What you see is what you get », comme disent les Anglais. Tout est au premier degré, aucune interprétation n'est possible. On est spectateur devant cette histoire qui se déroule sous nos yeux. Moi, j'aime un petit défi intellectuel. Mais ceux que proposent le roman sont d'un ordre très, très léger. Par exemple, « Est-il convenable d'éprouver du désir pour le fantôme de sa femme ? » Vraiment !

Il faut ajouter à cela plein de phrases tirées d'un guide de psychologie pop, dans le genre « Aie confiance en toi. Tu es une personne merveilleuse. » Ou bien « Vis ta vie à fond. » Aussi, il y a trop de dialogues à mon gout, dont plusieurs me semblaient inutiles, faisaient peu ou pas avancer l'histoire. L'humour est enfantin, pour ne pas dire douteux. Il sert visiblement à faire rire les jeunes lycéennes japonaises.

Au moins, il y a cette aura de mystère qui flotte, qui reste en suspens, et qui donne au roman une ambiance précieuse. Et toujours cette écriture japonaise que j'apprécie, si délicate, lyrique, presque poétique. Malheureusement, je suis passé à côté d'une certaine magie qui transpirait du livre mais qui n'a pas opéré pour moi. Au final, Je reviendrai avec la pluie est un livre que je me dépêcherai à oublier.
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"Je reviendrai avec la saisie des pluies" m'avait-elle dit, et à l'époque, cela avait été ses derniers mots. Voilà ce qu'elle avait dit. "C'est juste. Je vous rendrai visite, en compagnie de la pluie, pour vérifier que vous vous débrouillez de votre mieux, et puis je m'en retournerai avant l'arrivée de l'été. Car, tu le sais bien, la chaleur ne me réussit pas."
C'est la promesse que fait Mio à son mari, Takumi, avant de mourir.
Un an plus tard, Takumi, avec sa santé fragile et sa tendance à oublier ce qu'il ne devrait pas, tente tant bien que mal d'assurer son quotidien, et celui de son fils, Yuji. Pour lui, il écrit un livre sur Mio, qui vit à présent sur la planète Archive, "Arche-vie" comme le dit Yuji, là où vont les défunts tant qu'il reste quelqu'un pour se souvenir d'eux.
Le premier jour de la saison des pluies, Mio réapparaît, presque sous leurs yeux. Elle parait jeune, et est surtout amnésique. Yuji et Takumi ont 6 semaines pour refaire connaissance avec Mio, dire et faire ce qui n'avait pu être dit ou fait. Ensuite, la saison des pluies prendra fin.

Je suis assez mitigée sur cette lecture de "Je reviendrai avec la pluie". Peut-être est-ce parce que je ne suis pas familière de la littérature "asiatique" au sens large. J'ai trouvé ce livre joli et léger, poétique, avec une petite pointe de fantastique ou de merveilleux, comme on peut en rencontrer dans "Mon voisin Totoro", de Miyazaki par exemple, qui intervient dans le réel sans perte ni fracas.
T. Ichikawa prend le parti de mettre en scène des personnages ordinaires, des gens plutôt sérieux, et démontre que le bonheur est à portée de tous. Il fait l'apologie du bonheur domestique, le bien-être de se retrouver chez soi, à sa place, le plaisir de ces petites choses du quotidien, comme la traversée du parc tous les soirs, pour échanger avec Nombre et son chien, personnages atypiques qui mettent un peu de fantaisie dans le livre. J'ai apprécié également cette vision de l'amour qui épanouit les êtres "normaux", et qui s'épanouit dans le soin que l'on prend de l'autre, dans l'intérêt qu'on lui porte, un peu comme dans la chanson de Ferré, ces "mots des pauvres gens : ne rentre pas trop tard, surtout ne prend pas froid". Il leur offre une seconde chance, courte peut-être, mais ô combien précieuse et unique, de s'apprivoiser, de retomber amoureux, une nouvelle fois.
Le corollaire de ce parti pris est que le livre reste centré sur le quotidien, le plat que l'on mange le soir, ou les chemises à laver, et donne des dialogues plutôt platouilles. J'ai trouvé également dommage la "révélation rationnelle", l'explication de cette situation surnaturelle. J'aurais au final préféré laisser planer le doute et le mystère sur cette histoire.

Je reviendrai avec la pluie est un joli conte agréable à lire et à suivre, un peu poétique, un peu merveilleux, qui flirte avec le sentimentalisme sans jamais y tomber complètement non plus, et qui, à mon humble avis, manque un peu de consistance et de souffle. A découvrir quand même !
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critiques presse (1)
LeMonde
16 mars 2012
Le roman d'amour tout en délicatesses et suavités, où même la mort qui rôde apporte de douces consolations.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (99) Voir plus Ajouter une citation
"A ce soir" lui ai-je répondu, plein d'amour.
"Bonjour"," bonne nuit", "délicieux!" , "Ça va ?", "tu as bien dormi ?", ou encore "viens ici", c'est dans tous ces mots sans importance que réside l'amour. page 106
Ou encore celle-ci :
"Même si maman a oublié, quelqu'un va venir la chercher, c'est sûr. C'est comme ça dans toutes les histoires. Tout le monde doit retourner d'où il vient à la fin". page 114
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« Voici ce que je me suis dit quand Mio est morte.
Celui qui a créé notre planète n'en a-t-il pas conçu une autre en même temps, quelque part dans l'univers ?
La planète où vont les défunts.
La planète Archive. »

Un autre extrait :

« — Ce jour-là on a parlé cinq heures durant, comme il fallait s'y attendre.

— Et comme ça rien que par des paroles échangées on s'est rapprochés ?

— Sûrement.

— Vraiment ?

— La preuve : ce jour-là on s'est tenu la main. »

[…] quand je t'ai vue souffler sur tes mains pour les réchauffer en attendant le train je t'ai demandé :

« — Tu as froid ?

— Oui j'ai oublié mes gants et je n'ai pas de poches. »

Effectivement, ni ton pull mohair ni ta jupe longue ne disposaient de poches. Je savais que tu portais plusieurs couches de vêtements sous ton pull, mais par-dessus tu n'avais ni veste ni manteau.

« — Je te prête mes poches si tu veux. »

Tu t’es mise à côté de moi et tu as regardé mon visage, puis tu as baissé les yeux avant de souffler de nouveau sur tes doigts. Quelques secondes se sont égrenées en silence tandis que tu hésitais puis tu as dit :

« — Bien, si tu me permets. »

Tu as alors glissé la main dans la poche gauche de mon caban. Comme ma main droite s’y trouvait déjà, nos doigts se sont touchés, bien entendu. Ta main était vraiment glacée. Petite et fine elle semblait complètement perdue. Sans y réfléchir j’ai saisi ta main gauche à l’intérieur de la poche. Comme un minuscule animal tes doigts effrayés ont eu un mouvement de surprise, puis ils ont perdu lentement de leur force. »



Et puis :

« Cette vie que tu as laissée, je la cultive.

Tu nous manques.

C’est ce que j’écrirai en guise da chapitre final, au moment de terminer ce roman. »



Ou encore :

« Ma vie a été courte, mais grâce à ta présence, j’ai passé des jours fastes. »

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Nous détestions le téléphone.
Le téléphone était malpoli, arrogant, sans-gêne. Et le plus souvent, il nous mettait en contact avec des personnes malpolies, arrogantes, sans-gênes. Des vendeurs, des candidats à la pêche aux voix, des amis pas si proches qui transmettaient les requêtes de tiers. Ce genre de personnes semblaient avoir de grandes affinités avec le téléphone.
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Comme je suis de ceux qui se font plus de souci que nécessaire, chaque fois que nous marchons dans la rue, j'agrippe la main de Yûji pour ne plus la lâcher. Et je lui dis :
- C'est dangereux, les voitures. Il faut faire très attention. Des dizaines de personnes meurent chaque jour dans des accidents de la route.
- C'est vrai ,
- Mais oui. Si le même nombre de personnes trouvait quotidiennement la mort dans des accidents de train ou d'avion, on se dirait qu'il y a un grave problème quelque part avec ces moyens de transport, et on les ferait interdire.
- Alors, les voitures aussi vont disparaître ?
- Au contraire, ells sont de plus en plus nombreuses.
- Pourquoi ?
- Je me le demande...
- C'est étrange.
C'est étrange, en effet.
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J'étais un pingouin qui volait dans le ciel. Je m'étais élevé à sa suite jusqu'à des altitudes inespérées. Je m'étais rapproché des étoiles. Et de là-haut les choses sales et laides qui encombrent la Terre, toutes les choses qui troublent le cœur ressemblaient à une magnifique tapisserie. C'était le bonheur. Puis elle a disparu, et je suis redevenu un pingouin ordinaire.
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Vidéo de Takuji Ichikawa

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