Le lendemain, un péon se rendant à Fatigoso quitta la route pour faire boire son baudet au ruisseau. Il trouva la clairière étrangement silencieusement. Pas un chant d'oiseau. Pas un bourdonnement d’insecte.
Il avisa les braises refroidies d'un feu de camp, allumé la veille peut-être. Et plus loin... le péon se signa. Le rectangle de terre fraîchement remuée lui fit penser à une tombe, une tombe sans épitaphe.
Mais le plus étrange, ce fut la chose que le péon trouva un peu plus près du ruisseau. Une grande cage vide, faite de tiges d'osier et le lanières de fouet.
Tout le temps que but son baudet, le péon s'attarda à observer la chose et se gratta la tête. Il se demandait en vain à quoi elle avait servi, comment elle avait jamais pu échouer dans cette clairière silencieuse et solitaire, près d'un petit ruisseau qui n'avait pas même de nom.