La Terre appartient au Seigneur, et les mots qui traduisent si talentueusement cette belle épopée appartiennent à Taylor Caldwell.
Livre lu, relu et à relire, parce que les mots de l’auteur magnifient, transcendent l’univers farouche des steppes, dévoile leur charme ensorcelant, la rudesse des nomades et leur étrange poésie teintée de rouerie et désarmante parfois de candeur.
Et puis vint Temujin, guerrier parmi les guerriers, chef de clan parmi les clans, Khan parmi les Khans, Gengis Khan. L’épopée alors devient sanglante, les sentiments humains sont exaltés, les passions s’enflamment, mais le récit toujours tempéré par la plume de l’auteur conserve jusqu’au bout sa magie éthérée.
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