Quand on est adulte, on ne craint, disons, que des désagréments logiques. La pauvreté. La maladie. Se faire démasquer. Au moins, on ne devient pas fou de terreur à cause de quelque chose sous l’escalier. Le monde ne se compose pas d’ombre et de lumière arbitraires. Le monde merveilleux de l’enfance ? Eh bien, ce n’est pas une version tronquée de celui des adultes, pas de doute. C’est plutôt la version adulte écrite en grosses lettres. Tout est… davantage quelque chose. Davantage tout