Sans Fiona, beaucoup plus jeune que moi, serais-je le musicien que j’étais à présent ? Dès le début, elle avait fait preuve de discipline et de loyauté envers le piano, comme on le ferait avec un ami cher. Sa pratique m’avait inspiré et oui, elle avait réveillé mon esprit de compétition. Même si elle ne l’admettrait jamais, sa façon de chanter faisait d’elle une denrée beaucoup plus recherchée. Le bon peuple d’Amérique adorait ses chansons populaires, avec toutes ses paroles et cette musique qui, en se mêlant, créaient une histoire. Ma voix était affreuse.