régulièrement on opère la sélection naturelle qui éliminera les plus faibles qui n’auront qu’à passer la muraille protectrice et aller trouver ailleurs leur salut, Mon Dieu ne les abandonnez pas et montrez leur la voie pour survivre au-dehors les vastes plaines ou les déserts peutêtre avant d’atteindre les autres cités pas mieux loties malheureusement, je puise au très fond de moi pour réussir ma mission pas le droit de marcher non il faut que les pieds décollent du sol pour ne pas être disqualifié je prends appui sur les nantis dans l’arène qui m’encouragent pour la plupart ou me sifflent pour les pires d’entres eux qui se valorisent du mépris qu’ils expriment pour les miséreux d’en bas comme moi qu’ont leur combat de tous les jours dans la cité à vivre au jour le jour sans pouvoir être sûr des événements à venir, allongé sur le sol les yeux au ciel j’ai le petit sourire de contentement car oui Messieurs Dames j’ai bel et bien fini en laissant derrière moi quelques-uns encore à devoir franchir la ligne sans que j’ai la force de les encourager ce sera pour une prochaine fois et le Seigneur Dieu me lance le petit rictus de satisfaction de là-haut il a tout observé et sait bien que j’ai mérité de poursuivre la grande aventure de la vie dans cette cité amen