Thierry Dufrenne

Les médias commentaient alors la ruée dans les supermarchés dévalisés, la disparition des pâtes, de l’huile, de la farine et du papier hygiénique. Je n’ai pas compris cette curée. Certes, il y avait des diarrhées virales. À un tel point ? Je crois surtout que les notions de survie sont différentes pour chaque être humain et les tourments à la hauteur des turpitudes individuelles.
Au labeur chaque jour, les soignants en rirent, mais n’eurent pas le temps de se laisser porter par l’hystérie collective. Le vol de cartons entiers de masques de protection nous a moins amusés, le prix de revente sur internet aussi.