Nebular est une (très) longue série de space opera allemand constituée d'épisodes numériques d'une centaine de pages, regroupés en recueils de 4-5 épisodes, et en recueils XL de 12-16 épisodes.
Il existe plus de 50 épisodes en allemand, et un peu plus de 30 traduits en français. Les épisodes forment des histoires. La première histoire (≈ 2800 pages) est composée des épisodes 1 à 30 réparties sur les six premiers recueils, ou les deux premiers recueils XL. La seconde histoire est composée des épisodes 31 à 52. Une troisième histoire débute avec l'épisode 53.
L'histoire débute en 2113 quand l'Humanité découvre que le système solaire tout entier est situé à l'intérieur d'une cage qui bloque toute communication spatiale venant de l'extérieur, nous empêchant de détecter les civilisations extraterrestres. Elle empêche également celles-ci de recevoir nos communications et de découvrir notre existence.
Quand l'Humanité brise finalement cet embargo, elle découvre que la Galaxie fourmille de races étranges sympathiques ou dangereuses, mais aussi que la Terre occupe une place centrale dans une machination à l'échelle galactique.
Loin des questionnements moraux de Iain Banks, la grande qualité de Nebular est paradoxalement d'être un pulp, toujours fun, aux personnages hauts en couleurs, et aux péripéties divertissantes qui rappellent l'âge d'or de la SF américaine et allemande, à la croisée de Star Trek et Perry Rhodan. La série n'est néanmoins pas dénuée d'une tentative de garder un fondement scientifique à peu près crédible.
Je ne peux nier que j'éprouve un plaisir coupable certain à me délecter des ces aventures plus ou moins débiles mais toujours divertissantes d'exploration, de contacts extraterrestres, et de conflit galactique, car Thomas Rabenstein a un talent certain pour le sense of wonder.
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Après quelques épisodes assez moyens, Rabenstein revient à ce qu'il fait de mieux (ou à ce qui me plaît le plus). Suivant les coordonnées trouvées lors d'un épisode précédent, le vaisseau Atlantika fonce à travers l'espace intergalactique jusqu'à la Galaxie naine d'Hercule situé à 450000 al. où notre équipe multiraciale d'Humains, de Progonautes, d'Hybrides, et de Néo-Sapiens trouvera peut-être la solution à l'énigme temporelle ou des explications sur le cimetière des Techno-Clercs.
Là, nos protagonistes trouveront un petit comité d'accueil, quelques planètes à explorer qui révèleront bien des surprises, quelques réponses, et... bien sûr… de nouveaux mystères.
J'avoue, le découpage en épisodes courts n'aide pas à toujours bien se rappeler qui sont certains personnages ni toutes les subtilités de l'intrigue. Mais je suis trop impatient pour attendre la sortie des recueils de 4-5 épisodes qui sortent au rythme bien trop lent d'un par an (voire 18 mois). (Si j'avais su, j'aurais mieux écouté les cours d'allemand au lycée.)
Même si je trouve que le niveau reste en dessous de celui des 30 premiers épisodes, cet épisode, avec ses explorations spatiales, m'a donné satisfaction.
S'écartant de son habitude de toujours clore chaque épisode afin de délivrer une histoire indépendante, Rabenstein achève cette fois le récit sur un cliffhanger d'une belle intensité dramatique. Grrrrrr... je suis encore plus impatient que d'habitude de lire la suite.
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On commence sérieusement à entrer dans le vif du sujet avec cet épisode d'exploration riche en péripéties qui laisse entrevoir de nouveaux aspects de l'histoire (mais je ne veux rien dévoiler).
La rigueur scientifique n'est pas oubliée, ni le sense of wonder qui ravira les amateurs du genre. Pour autant, le style est toujours aussi agréable, simple et direct.
5 étoiles (sur l'échelle de Nebular). Quel dommage qu'il faille attendre plusieurs mois entre les épisodes alors qu'on a déjà deux ans de retard sur l'édition allemande.
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C'est une nouvelle aventure qui débute avec cet épisode 31 jusqu'au 49. On est bien entendu toujours dans l'esprit pulp et surtout Star Trek 1960's avec un tout nouveau vaisseau (le premier supraluminique humain) et son équipage bigarré composé d'Humains mais surtout d'aliens invraisemblables.
À peine parti pour un vol d'essai, le vaisseau se retrouve victime d'un phénomène cosmique inconnu qui place l'équipage en grand danger face à un terrible adversaire.
Comme toujours les nostalgiques de Star Trek trouveront leur compte avec ce page turner efficace à défaut d'être original. Vivement la suite.
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babelio_id:Rabenstein-Nebular-recueil-2--LExpedition-pisode-6-11/772265
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Cet épisode 32 reprend trop le déroulement de l'épisode précédent : (encore un) nouveau vaisseau, nouvel équipage mixte, rencontre avec un phénomène cosmique inconnu et dangereux, et les péripéties rappellent trop certains épisodes de l'histoire précédente (épisodes 1-30).
Cela dit, ce n'est qu'un épisode introductif, et c'est toujours facile et rapide à lire. Idéal pour occuper une soirée.
Et puis, on a Steven Seagal en guest star, and he's just the cook !
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