AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.67/5 (sur 6 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Peoria, Illinois
Biographie :

Titulaire d'un MA en littérature à l'Université Old Dominion, Tiffany Truitt est professeur dans un collège depuis 2006.

Auteure jeunesse, Les Êtres artificiels (Chosen Ones, 2012), son premier roman, est le premier tome de la série Les âmes perdues (Lost Souls).

site de l'auteure:
https://tiffanytruitt.wordpress.com/

page Facebook:
https://www.facebook.com/pages/Tiffany-Truitt/205025266243934

Twitter:
https://twitter.com/tiffanytruitt

Ajouter des informations
Bibliographie de Tiffany Truitt   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Chosen Ones by Tiffany Truitt


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ils me détestaient à cause de qui j’étais. La fille que j’essayai si fort de découvrir. Une fille qui voulait plus, même si le simple fait de vouloir quoi que ce soit laissait quelqu’un vulnérable.

Ils avaient essayé de me voler ma propre vie, mais je m’étais enfuie. Et, même s’ils essayaient très fort, ils ne pouvaient pas me voler mes souvenirs de James. Je m’accrocherais fermement à ceux-ci aussi longtemps que je serais en vie. Je me rappellerais comment, à mes premiers jours à Templeton, ses doigts dansaient avec les miens sur les touches du piano. Le sourire léger qui se dessina sur son visage lorsqu’il apprit mon nom. Sa décision de ne pas me dénoncer parce que je l’intriguais. Le son de sa voix comme nous lisions des livres considérés interdits pour ma race.

Comment il m’apprit ce qu’était le désir. Le fait de vouloir.

Et ainsi, un élu avait appris à une naturelle comment être humaine.

Je me souviendrais de lui aussi longtemps que je serais en vie et j’espérais que ce serait pour longtemps.

À l’exception du silence lourd et tendu qui nous emprisonnait comme dans une cage pendant notre voyage, l’aventure s’était déroulée sans histoire.

Mais, dans ce silence, on pouvait sentir des ennuis.
Commenter  J’apprécie          40
Elle picotait comme la peau le faisait quand on arrachait un bandage. La seule différence était que cette sensation ne semblait pas se dissiper. Je pensai au jeune élu qui avait donné son aide lors de mon marquage, à l’imperfection qui ornait son menton. Sa cicatrice était-elle comme la mienne ? Une punition pour quelque chose sur quoi il n’avait aucun pouvoir ? Un paiement pour un acte qu’il souhaitait ne pas avoir à exécuter ?

Je voulais en savoir plus à propos des élus. La marque sur mon cou ressemblait à la dernière phrase d’une histoire que personne ne se donnait la peine de lire. Je n’étais pas l’auteure de ma propre histoire, et personne ne se souciait de sa fin.

Je tirai sur les manches de mon uniforme. Une chemise blanche en coton parfaitement ajustée avec un col plissé. Une robe grise aux chevilles qui n’osait pas montrer mes jambes. Mes cheveux couvraient la blessure à l’arrière de ma tête. J’avais l’air d’une petite servante sortie directement d’une peinture du XIXe siècle.

L’uniforme était comme une deuxième peau.

Des bruits de pas retentirent dans le vestibule. Je quittai la salle de bain pour voir Robert me fixer du regard. Il semblait malade, comme s’il pourrait aller rejoindre Emma dans la mort d’une minute à l’autre. C’était ça que l’amour vous faisait.

Il ouvrit la bouche pour parler, mais je soulevai ma main pour l’arrêter.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne dis pas un mot en passant devant lui et en me dirigeant à travers la seconde porte. Je redoutais d’entrer dans cette pièce pour des raisons que je ne pouvais pas expliquer. J’éprouvais réellement de la crainte, mais comme c’était une émotion nuisible, je ne l’accueillais pas. En dépit de cela, une partie de moi s’éveilla et réclama que je revienne sur mes pas.

Le seau que je tenais tomba de ma main.
Commenter  J’apprécie          30
Je ne m’étais pas attendue à ce qu’il soit si brutal avec moi. Ce n’était pas la raison d’être des élus. Ils étaient censés nous protéger et nous guider.

Mon bras élança à l’endroit où sa main s’était refermée, me tirant hors de ma cachette. La seule pensée d’être touchée par quelqu’un, en particulier par un élu, serait suffisante pour que le visage de n’importe quelle fille s’empourpre sous tirant hors de ma cachette. La seule pensée d’être touchée par quelqu’un, en particulier par un élu, serait suffisante pour que le visage de n’importe quelle fille s’empourpre sous l’effet de la gêne, mais je ne ressentis que de la con­fusion. C’était étrange de seulement ressentir quelque chose.

Il était bon. L’élu ne trahit pas la férocité de son emprise devant la foule qui s’était réunie pour assister à mon marquage. Il demeura exactement comme nous étions censés le percevoir : un salut magnifique. Aucun défaut ne gâchait son visage. Il était parfaitement symétrique. Il avait l’air humain. Seules les couleurs distinctes de ses yeux, l’un vert et l’autre bleu, indiquaient son statut artificiel, et ce, malgré tout le travail génétique accompli pour que nous soyons rassurés par son apparence. Et il était humain. Il était le seul espoir d’un avenir pour l’humanité.

— Vous comprenez bien pourquoi vous êtes ici ? demanda l’élu.
Commenter  J’apprécie          10
N’importe qui d’autre se serait rué vers elle, mais je ne tenais pas tant que ça à regarder le sang suinter d’elle pendant que cette chose tentait inutilement de sortir en rampant. J’étais restée figée sur la chaise tordue dans le vestibule à l’extérieur de l’infirmerie du complexe.

Cette chaise brisée, rejetée et oubliée, s’accrochait à moi autant que je m’accrochais à elle. Elle n’était qu’un autre rappel de la condition de mon peuple.
Commenter  J’apprécie          20
La sage-femme me regarda, et je pus lire l’émotion dans ses yeux : elle me demandait pardon. Je serrai les dents et détournai mon regard. Emma avait décidé qu’un certain rapprochement inconfortable de deux corps dans l’espoir de créer la vie était plus important que sa famille et sa propre existence. Ce n’était pas la faute de la sage-femme, mais je ne pouvais pas lui offrir un quelconque réconfort.
Commenter  J’apprécie          20
La femme est dangereuse à cause de sa tendance naturelle à embrasser le côté émotionnel des humains et en raison de sa capacité à provoquer et à encourager l’activité sexuelle, répondis-je. Le sexe est l’équivalent d’une dépendance pleine et entière par rapport à une autre personne, tant physiquement qu’émotionnellement.
Commenter  J’apprécie          20
Ce qui est arrivé à Emma était une conséquence du fait qu’elle avait transgressé les règles. Elle avait entendu les mêmes leçons que moi. Elle les connaissait par cœur. Les enchevêtrements émotionnels pouvaient uniquement mener à des transgressions physiques. Nous, les humains, étions faibles. On ne pouvait pas faire confiance à nos émotions. À la différence de beaucoup de naturels, elle semblait comprendre cela, mais elle était tombée amoureuse. Elle avait cédé. Elle perdait la tête quand elle se retrouvait avec Robert.

Je n’allais pas être comme elle. J’avais l’intention de survivre à tout cela. Elle, partie, je serais libre de tous les liens et de toutes les relations parasitaires qui menaçaient de faire en sorte que je me soucie de quoi que ce soit dans un monde où le fait d’agir ainsi était une perte de temps.
Commenter  J’apprécie          10
J’avais su que ma sœur se mourait. Je la regardais entrer non pas dans le confort d’une maison heureuse, mais dans le complexe, un endroit où nous étions obligés de vivre pendant la guerre, lorsque l’incapacité de nos femmes à se reproduire avait amorcé la création des élus.

Elle avait crié. Je pouvais entendre ses cris coincés dans sa gorge, retenus par un mélange de salive et de sang. Je ne savais pas ce que j’étais censée faire. Pleurer ? Courir frénétiquement dans toutes les directions ? Priez Dieu pour sa délivrance ? C’étaient là les actions des filles dans les vidéos que l’on nous ordonnait de visionner sans cesse dans le complexe. D’innombrables exemples de faiblesse. Il n’y avait rien à faire. Aucune solution. Je ne pouvais pas livrer cette bataille pour Emma.
Commenter  J’apprécie          10
Ils nous ont appris toutes les mauvaises choses en grandissant.

Ils ne nous ont pas appris ce que signifiait vouloir quelque chose.

Ni qu’il y avait un certain genre de pureté dans le fait de ressentir des choses.

Ils nous ont appris le désir, mais pas l’amour.

Ils nous ont appris ce que c’était que de perdre le pouvoir, mais pas de le gagner.

Ils ne nous ont pas appris à nous, les filles, ce que nous avions besoin de savoir.

Au lieu de cela, ils nous ont damnées.

Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tiffany Truitt (11)Voir plus

Quiz Voir plus

Cuisine du monde

(On commence en douceur) : farine, tomates, jambon de Parme, champignons, légumes de saison ...

la Belgique
l'Ecosse
la Grèce
l'Irlande
l'Italie
le Japon
la Louisiane
le Mexique

9 questions
40 lecteurs ont répondu
Thèmes : cuisine , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}