Il découvrit les plantes aux feuilles rigides qui poussaient à même le roc desséché et se demanda à quoi elles pouvaient bien servir. Il contempla les montagnes cuivrées et comprit que, sur ces vastes étendues de pierre cuite et recuite au soleil, personne n’aurait réussi à cultiver la moindre canne à sucre. Que pouvait bien chercher Colette dans ces villes séparées par plus de soixante kilomètres, sans aucun lien avec le reste du monde, hormis le train qui se faufilait entre elles telle une arrière-pensée dans la cervelle d’un lézard ?