Au fondement de l'illusion, il y a ce pacte qui ne manque pas d'ambiguïté : le public venu voir un tour de magie choisit de croire ce qu'il voit, tout en sachant qu'il se fait berner. On retrouve ici le plaisir double des films de Nolan, qu'on voit une première fois pour les croire, et une seconde fois pour les comprendre. (p.59)