De là où je suis couchée, je ne le vois pas mais je suis heureuse qu’il soit tout à côté. Ce n’est que sa présence près de moi dont j’ai besoin. Ce serait notre vie ensemble, un infini matin paisible et lumineux, le calme et l’équilibre. Je l’écouterai vivre. Je l’écouterai bouger. Je le regarderais faire des gestes simples et sonores, rythmés, sa vie serait la musique et le métronome de la mienne. Son périmètre de respiration serait mon abri. Je voudrais que cette matinée et notre intimité ne finissent jamais.