Sa mère, qui lui avait appris à lire à l’âge de trois ans, lui disait que les mots sont des combattants de l’ombre. Si on choisit de devenir leurs amis, ils nous aident toute la vie. Sinon, ils se mettent en travers de notre chemin. Maïa lui expliquait que c’était à cause de cela qu’on disait « connaître » un mot ou un langage, comme « connaître quelqu’un