-Les femmes sont des oiseaux.
-Et de quelle espèce je suis, moi ?
-Je dirais une hirondelle. Et parfois, un oiseau de paradis. La plupart des jeunes filles sont des moineaux, évidemment. Et bien sûr, il y a les filles canaris... Et les filles merles...
-Adultes, elles deviennent toutes faucons ou chouettes.
-Tu n'es pas sentimental ?
-Non, je suis romantique. Les sentimentaux croient que les choses durent, les romantiques espèrent désespérément qu'elles ne durent pas. Le sentimentalisme est typique des émotifs.
Tout ce que je souhaite, c'est de rester toujours jeune et irresponsable et d'avoir la certitude que cette vie est bien la mienne. Vivre, être heureuse et mourir à ma manière pour mon propre plaisir.
Pourquoi toute la vie devrrait-elle être travail, si l'on peut tout obtenir avec un prêt ? Pensons seulement à aujourd'hui, et fichons-nous du lendemain.
Je ne veux pas vivre. Je veux aimer, puis éventuellement vivre.
Zelda est complètement Zelda. Une de ces filles qui n'ont pas besoin de faire le moindre effort pour que tous les hommes tombent amoureux d'elles. Seuls deux genres d'hommes ne tombent amoureux d'elle que rarement : les idiots, qui ont souvent peur de son intelligence, et les intellectuels, qui ont souvent peur de sa beauté. Tous les autres lui appartiennent de droit.
L'Église, c'est un peu comme un théâtre, non ? Ils devraient être un peu plus exigeants quand ils engagent les acteurs.
Je ne veux pas dire que l'argent rend forcément heureux, mais le fait de posséder des choses, des objets, rend une femme heureuse. Le juste parfum, la paire de chaussures à la mode, sont des réconforts pour l'âme féminine.
Une femme récolte plus de bonheur en étant gaie, insouciante, anticonformiste et maîtresse de son propre destin, qu'en menant une carrière qui requiert travail, pessimisme intellectuel et la solitude. Je ne veux pas que Scottie soit un génie. Je veux que ce soit une garçonne, car les garçonnes sont courageuses, belles et joyeuses.
[À propos de F. Scott Fitzgerald :]
Il semblait avoir quelque chose qui lui soutenait naturellement les épaules et le soulevait de terre, comme si, en secret, il possédait la capacité de voler.