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Citation de collectifpolar


Son pantacourt blanc était sale. Son débardeur à paillettes et son gilet ne la protégeaient pas assez du froid : le vent traversait ses vêtements. Elle avait la bouche pâteuse et pleine de sable. Elle a craché et s’est raclé la gorge en essayant de l’enlever avec la main, mais il y en avait sous sa langue et jusque dans sa gorge. Elle aurait eu besoin d’une énorme bouteille d’eau pour rincer tout ça. Le sac !
Terese s’est mise à creuser autour d’elle avec les mains. Elle avait du mal à voir dans la pénombre, et la lumière du phare qui clignotait tout le temps lui piquait les yeux. Elle savait que le phare se trouvait sur l’île. Isla de las Palomas : l’île des Colombes. Une île fermée aux touristes : il s’agissait d’une zone militaire. C’était marqué sur les grilles le long du chemin qui y menait. Là-bas, les vagues se jetaient en rafales sur les rochers.
Soudain, elle a vu le sac à main. Son cœur a fait un bond dans sa poitrine. Il était à moitié enterré dans le sable, à une dizaine de centimètres du creux où sa tête avait reposé. Elle l’a saisi avec impatience. Tout y était : le portefeuille et la clé de l’hôtel, le téléphone portable et le maquillage. Même sa mascotte, un porte-clés avec une petite grenouille, ainsi que la bouteille d’eau s’y trouvaient. Dieu merci.
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