Mais au large, dans les eaux noires de l'océan, une bouteille dérivait seule depuis longtemps... Elle s'approcha du rivage dans l'obscurité. À l'intérieur, il y avait un petit papier. Dessus, quelques mots tristes étaient tracés. Délavée par l'eau, la signature était tout effacée. Sur la plage éclairée par la lune de juillet, le tibou s'assit pour déchiffrer le peu qu'il restait : " ... j'ai peur du hurlement de la maura et je n'ai pas d'amis, je me sens abandonnée dans le noir...
Viens me rassurer si tu es fort et gentil, je ne suis qu'une petite titchoune et c'est bientôt le soir... "