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Critiques de Tricia Levenseller (384)
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La reine des ombres

J'ai trouvé la couverture de « la reine des ombres » attirante et le résumé très accrocheur. Il nous vend un monde sombre rempli de manipulation et trahison, avec un personnage masculin mystérieux et un personnage féminin sanguinaire.

Malgré le fait que j'ai lu ce roman très rapidement sans prise de tête, cette lecture m'a déçue.

L'idée de départ est intéressante : une femme pleine de ruse n'a qu'une ambition, conquérir le trône. Pour cela, il lui faut séduire le Roi des Ombres, l'épouser, puis le tuer affin de prendre tout son pouvoir.

Sauf qu'on se retrouve avec une mignonne petite romance avec un univers pas assez creusé ainsi qu'une histoire et des personnages manquants de profondeur.

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La reine des ombres

Alessandra est une jeune fille pleine d'ambition. Elle rêve de pouvoir et est prête à tout pour y parvenir. Elle s'est mise en tête de devenir la Reine des Ombres. Rien ne la détournera de son chemin, même pas les ombres étranges qui tournent autour du mystérieux nouveau Roi. Mais le Roi a des ennemis qui cherchent à l'éliminer et cela pourrait bien nuire au plan d'Alessandra.



Alessandra est clairement une anti-héroïne : arriviste, manipulatrice, et à la moralité plus que douteuse. Elle reste malgré tout attachante par sa spontanéité, son espièglerie et sa légèreté. J'ai, par contre, beaucoup moins aimé sa superficialité.

Kallias, le Roi des Ombres est une jeune homme ténébreux qui derrière un masque de froideur cache ses blessures. Alessandra et ce dernier se ressemblent plus qu'ils ne le pensent. Ils vont apprendre à se connaître et à s'apprécier.



L'idée de départ est vraiment excellente mais je m'attendais à une intrigue beaucoup plus sombre et mieux développée. Les personnages principaux manquent malheureusement de profondeur et semblent simplement esquissés. L'univers dans lequel ils évoluent reste très vague. Je suis déçue.



Une lecture, sans prise de tête, qui casse un peu les codes habituels du genre tout en restant très classique dans son ensemble. Sympathique, mais sans plus.

Devrait séduire les ados et les "young adults".



#LaReinedesombres #NetGalleyFrance !



Challenge multi-auteures SFFF 2022

Challenge féminin 2021/2022 - 16. Premier livre que tu lis de cet.te auteur.e

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La reine des ombres

Quel livre ! Non mais quel livre ! J'ai adoré ce livre de A à Z. Dire qu'au début, je préférais prendre d'autres livres que celui là, quelle erreur !



C'est l'histoire d'Alessandra qui ne correspond pas du tout à l'image d'une héroïne, ce qui rajoute de l'originalité au livre et un romance plus intéressante puisqu'elle qu'elle sait qu'elle veut le roi. Et ce n'est pas tout de suite le coup de foudre ! On sent bien que leur relation évolue tout au long du livre et que c'est pas tout de suite le coup de foudre, même si on se doute bien que ça va finir en happy end 🤩.



Quand on prend du recul, le personnage d'Alessandra apparaît comme égoïste, honnêtement elle l'est quand même un peu.

On ne attache pas vraiment à ses amies : Hestia et Rhoda qui sont assez présente et qui servent à faire avancer l'histoire.

Quand au Roi des Ombres, évidemment il fait partie du cliché du type ténébreux et froid qui cache un lourd secret derrière lui. Mais au fil de l'histoire on en découvre plus sur Kallias et on commence à l'apprécier.



Une écriture très agréable à lire et une romance plutôt originale qui m'ont fait dévorer ce livre en 2 jours, dès qu'on commence, on peut plus s'arrêter !



Quand aux rebondissements, ils sont beaucoup à la fin et arrivent pour le coup en masse.



Même si beaucoup trouvent ce livre médiocre ou ne l'ont pas trouvé transcendant, pour ma part je l'ai adoré et je pourrais le relire bien des fois.

Une histoire originale et des personnages principaux géniaux.

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La Fille du roi pirate

C'est mon premier roman sur le thème de la piraterie et j'ai vraiment passé un bon moment.



L'autrice nous plonge directement dans l'univers avec une plume simple et facile à lire. On a de l'action, de l'aventure, une héroïne badasse.



Alosa et Riden nous offre un pur Ennemies To lovers avec une belle alchimie et des joutes verbales bien drôles parfois.



Certes certaines choses auraient mérité d'être plus approfondies à mon goût mais on passe malgré tout un très bon moment.
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La Fille de la reine sirène

Ayant apprécié Daughter of the Pirate King de Tricia Levenseller, j’ai enchaîné directement avec le deuxième et dernier tome de la duologie, Daughter of the Siren Queen, que j’ai trouvé encore meilleur.



On retrouve Alosa deux mois après la fin du premier tome. Elle est en route pour rejoindre son père et lui apporter la dernière carte leur permettant de se rendre sur une île où un trésor légendaire reposerait. Mais c’était sans compter sur un doute qui ne cesse de la tourmenter depuis qu’un ennemi lui a révélé un secret sur son père. Si dans un premier temps, elle refuse de le croire, elle finit par décider de découvrir le fin mot de l’histoire par elle-même, avant de faire une découverte qui va dépasser tout ce qu’elle aurait pu imaginer. Alosa réalise alors que sa vie entière est basée sur un mensonge, et que la cruauté de son père s’étend bien au-delà des sévices qu’il lui a fait subir toute son enfance pour, selon ses dires, l’endurcir et faire d’elle une digne héritière.



Je vous laisserai bien sûr le plaisir de découvrir cette révélation inattendue, mais je peux néanmoins vous dire que j’ai apprécié de voir Alosa enfin se rebeller et arrêter de trouver des excuses à ce père vicieux, calculateur et sans cœur. Sa découverte va profondément modifier le ton de l’histoire, en lui apportant une belle part de noirceur, le roi des pirates étant bien décidé à sanctionner la rébellion de sa fille. Si comme moi, vous appréciez les scènes d’action en pleine mer, vous allez être servis ! L’autrice nous montre enfin de quoi est capable Alosa. La jeune femme va ainsi devoir prendre des décisions difficiles, et telle une équilibriste, jongler entre stratégie militaire, réalité de la mer, et sécurité de son équipage. L’exercice est difficile et ne se fera pas sans perte humaine, mais il révélera également le sens du devoir de notre capitaine et sa capacité indéniable à diriger un équipage.



Durant son périple en mer, dont l’objectif final est de destituer son père de son trône, Alosa va devoir apprendre à composer avec sa nature de demi-sirène qui la terrifie. Pour ce faire, elle n’aura pas d’autre choix que d’explorer ses capacités et d’impliquer dans le processus un Riden fort peu enthousiaste. Malheureusement pour lui, il est le seul à arriver à calmer la sirène en elle et à l’empêcher de prendre le contrôle sur sa partie humaine. Les choses vont parfois être compliquées entre les deux personnages, notamment en raison de la peur de Riden des pouvoirs de sirène d’Alosa… Une peur que l’on comprend très bien au regard de son passé familial. Mais nécessité faisant loi, les deux essaient au mieux de surmonter ensemble leurs limites pour le bien de l’équipage, dont les chances de survie face à un roi des pirates très en colère sont minimes…



Si Riden m’a parfois exaspérée par des réactions injustes, il se révèle touchant, déterminé, courageux et prêt à s’amender de ses erreurs quand il les comprend enfin. C’est le genre de personnage attachant que j’adore trouver dans les romans, d’autant qu’il a su nouer de vraies relations d’amitié avec l’équipage. Sa relation avec Alosa m’a également plu, même si j’aurais peut-être aimé qu’il y ait encore plus d’interactions entre ces deux pirates attirés l’un par l’autre, mais parfois séparés par les circonstances et le passé. Mais rassurez-vous, l’autrice nous épargne les drames et le pathos pour se concentrer sur une romance qui prend son temps d’éclore, et qui ne fait pas d’ombre à l’action !



Ce tome est, en effet, très rythmé avec des temps forts, des scènes d’action très immersives et des moments emplis de tension. Certains événements m’ont surprise par leur dureté, je pense notamment à une scène sur terre, mais j’ai aimé le fait que l’autrice n’épargne pas ses personnages. Il y a donc des morts et des pleurs mais aussi de l’espoir, de la complicité, de l’amitié, de l’amour et une volonté de vaincre qui va faire des merveilles et pousser les personnages à donner le meilleur d’eux-mêmes. J’ai apprécié tout l’équipage, mais j’ai développé une vive tendresse pour un père et sa fille, dont la relation apporte une belle note de douceur à un roman non dénué de violence.



En conclusion, entre l’action omniprésente, les secrets, la manipulation, une famille compliquée, l’amitié et l’amour, Daughter of the Siren Queen nous offre une aventure rythmée et palpitante durant laquelle vous ne verrez pas le temps défiler. Alors, si vous avez envie de passer par tout un tas d’émotions et de naviguer auprès d’un équipage aussi varié qu’attachant, ce roman est fait pour vous. Assurez-vous juste d’avoir le cœur solide avant d’embarquer, car qui dit pirate, dit univers impitoyable avec son lot de sang et de violence !
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La Fille de la reine sirène

Tout comme le premier tome : j’ai adoré. L’écriture est fluide et prenante, on entre directement dans l’histoire, les rebondissements sont nombreux, l’action est plus que présente, bien qu’il y ait un petit bémol du côté de la description. Davantage serait appréciée.



Dans ce tome, on apprend à mieux connaître les personnages, leurs interactions sont plus poussées. J’ai beaucoup aimé les membres de l’équipage de l’Ava-lee, voir leur loyauté et leur expertise. Je dois dire que lorsque mort il y avait ça me faisait un petit quelque chose. Malgré cet aspect et malgré une course à la vie, on retrouve tout de même beaucoup d’humour, ce qui permet de donner un côté très léger au livre que j’ai vraiment apprécié. Les échanges sont toujours aussi divertissants, et j’ai toujours envie d’en lire plus.



Une nouvelle fois l’intrigue est relativement simple : on a la carte assemblée donc on fonce chercher le trésor. Cette fois, un peu plus de complexité avec quelques retournements de situation. Toutefois, tous étaient prévisibles. Aussi, j’ai trouvé les interactions avec les sirènes un peu étranges, trop faciles, ça m’a semblé « trop », c’était un peu le deus ex machina. Mais si je mets cet élément de côté j’ai vraiment apprécié le reste de l’aventure.



Donc, un bon roman de piraterie, de magie, de romance, d’aventure, de combats à l’épée. Le tout dans une ambiance plutôt légère, bien qu’on comprenne sans peine les émotions des personnages, j’ai trouvé que ça restait une lecture joyeuse. Je sais qu’il y a une suite mais pas avec les mêmes personnages principaux, ce qui m’attriste légèrement, je ne pensais pas leur dire au revoir si tôt. Toutefois, ça reste une bonne conclusion pour eux. Je recommande pour passer un bon moment.
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La reine des ombres

{Instagram : @aur131}



Je remercie les éditions Hugo Stardust pour l’envoi de ce roman.



Je pense que vous serez certainement d’accord avec moi pour dire que La Reine des Ombres était LA sortie la plus attendue du mois de Mars car pour ma part, je l’attendais de pied ferme celle-ci. Il faut dire qu’avec le temps, ce roman s’est bâti une solide réputation au fil du temps auprès de la communauté bookstagram. Je n’arrêtais pas de le voir passer sur Instagram et je désespérais de le voir un jour traduit en France. Alors, lorsque Hugo Roman a annoncé que La Reine des Ombres sortirait bel et bien en France et que celui-ci serait le premier titre d’une nouvelle collection, j’étais plus que ravie !



Dans La Reine des Ombres nous allons faire la connaissance d’Alessandra, jeune femme de 18 ans dont les projets sont pour le moins… machiavéliques. En effet, lasse de toujours passer après sa soeur aînée et bien décidée à mener la vie comme elle l’entend, Alessandra a pour objectif d’attirer l’attention du Roi des Ombres, le séduire, l’épouser et… le tuer. Alessandra est prête à tout pour parvenir à ses fins, mais la jeune femme va se rendre compte que tout bon plan possède également des failles, car elle n’est pas la seule à vouloir la tête du Roi. Entre séduction, pouvoir, complot et supercherie, Alessandra pourrait bien y laisser la vie… ou bien son coeur.



Pour débuter cette chronique, je vais d’abord commencer par parler du personnage d’Alessandra parce que vu la nana, il y a pas mal de choses à dire sur elle (#psychopathe)… En lisant le résumé, j’avais vraiment peur du genre de personnage féminin que j’allais trouver dans ce roman. Il faut dire que séduire un roi pour aller ensuite le tuer dans le seul but d’obtenir la couronne et le royaume… Disons que ce n’est pas vraiment courant, ça fait même très « Veuve Noire ». Du coup, en débutant ma lecture, je redoutais fortement de ne pas parvenir à apprécier Alessandra. On découvre une jeune femme très sûre d’elle, hautaine, opportuniste, manipulatrice… Bref, c’est une véritable garce. D’ailleurs, rien qu’avec la première phrase du premier chapitre, le décor est immédiatement planté et on sait déjà à quoi s’attendre avec elle.



Clairement, très loin d’être copiée-collée aux héroïnes habituelles de fantasy, Alessandra entre principalement dans la catégorie de l’anti-héroïne. Pour elle, tuer n’est qu’un détail, une broutille qui lui permettra d’obtenir tout ce qu’elle veut. De plus, elle n’est pas à son premier coup d’essai. La jeune femme a déjà tué et est capable de le refaire pour parvenir à ses fins et se débarrasser de tout obstacle qui pourrait venir contrecarrer ses plans. Bon… Voyant cela, vous comprendrez que c’est assez déstabilisant  en tant que lecteur de rencontrer quelqu’un comme Alessandra. Surtout que l’on pourrait penser qu’elle regrette, qu’elle éprouve de la culpabilité, mais pas du tout ! Au contraire, elle assume parfaitement ses choix.



Malgré tout, et j’en suis la première surprise, j’ai vraiment adoré son personnage. Certes, Alessandra est un personnage peu commun et possède une personnalité particulière, cependant vu l’histoire et le contexte, ça collait parfaitement. Alors oui, comme je le disais, elle n’éprouve aucun remords et ses actes sont plus que condamnables, mais c’est aussi ce qui donne du charme à son personnage. D’un côté c’est perturbant de rencontrer une personne comme elle, mais de l’autre, il y a une partie de nous qui ne peut s’empêcher de la trouver géniale. C’est comme si en parvenant à capter l’attention du Roi, Alessandra était également parvenue à capter la nôtre. Et c’est là le pari de Tricia Levenseller; faire en sorte, de la même façon qu’elle s’y est prise pour le roi, que le lecteur succombe aux charmes d’Alessandra.



Passons ensuite à l’intrigue. J’ai trouvé cette dernière particulièrement bien menée. L’univers est intéressant, intriguant et dans l’ensemble bien construit. Outre le fait que le personnage d’Alessandra apporte déjà pas mal au récit, le mystère qui entoure le Roi des Ombres apporte un intérêt supplémentaire. On est rapidement intrigué et captivé par cet homme entouré d’ombres. On nous le décrit comme quelqu’un d’inaccessible, au sens propre comme au figuré. On ne peut ni le toucher ni l’approcher. En plus de ce côté fantastique, l’intrigue apporte également un côté un peu plus politique, mêlant ainsi complots et faux-semblant.



Le seul point négatif que je pourrais relever concernant l’intrigue serait le manque d’approfondissement sur le passé d’Alessandra. En effet, il y a certaines choses qui resurgissent du passé de la jeune femme et qui viennent mettre son plan à rude épreuve, notamment pour conquérir le roi. Sur le moment, j’ai trouvé que c’était bien pensé car ça apportait des rebondissements et du suspense à l’histoire, toutefois je trouve que certains de ces « problèmes » ont trop rapidement été résolus. Disons que le roi a rapidement balayé certaines révélations sur le passé d’Alessandra, alors que celle-ci était certaine que cela l’empêcherait de mener son projet à bien. Du coup, je n’ai pas trouvé cela très crédible, à moins bien sûr que le roi soit aussi tordu qu’Alessandra… De même, la fin est également assez vite expédiée. Certes, elle m’a beaucoup plu, mais j’aurais aimé qu’elle soit moins rapide et plus approfondie.



Ensuite, j’ai beaucoup aimé la romance entre Alessandra et le Roi. Bien sûr, on ne peut vraiment dire qu’elle débute sur des bases solides, les intentions d’Alessandra envers le roi sont loin d’être romantiques et honnêtes, puisqu’elle ne désire que sa mort et par la même occasion sa couronne. Néanmoins, malgré le contexte, leur relation évolue lentement. Je dois dire que cela m’a rassurée car en voyant le résumé, je m’attendais à ce que le roi succombe rapidement aux charmes d’Alessandra. Cependant, avant qu’il y ait quoique ce soit de romantique entre eux, ils deviennent dans un premier temps amis. L’attirance physique entre eux est bien évidemment indéniable, mais aucun des deux n’est prêt à donner son coeur à l’autre.



Après, malgré cette amitié, il y a tout de même un jeu de séduction, mais c’est très subtil. Entre le roi et Alessandra, c’est avant tout une histoire de confiance, ils vont apprendre à se connaître et Alessandra va finalement devenir un soutien pour le roi. Je sais, c’est un peu ironique lorsqu’on pense qu’elle était prête à tout pour avoir sa peau… Toujours est-il que j’ai, dans l’ensemble, bien aimé leur duo. Au premier abord, c’est un couple qui détonne, il nous ait difficile d’imaginer que le roi puisse aimer quelqu’un comme Alessandra, mais comme je le disais, je pense que le roi est peut-être finalement aussi tordu que la jeune femme.



Pour finir, la plume de Tricia Levenseller est vraiment superbe. Fluide, addictive, agréable, simple, mais très efficace ! Elle est parvenue à me captiver dès les premières pages, les descriptions sont vraiment magnifiques et nous transportent avec aisance dans l’univers de La Reine des Ombres. J’ai aussi beaucoup aimé l’ambiance qui se dégageait de l’histoire; sombre et mystérieuse avec une petite touche de baroque. De plus, le récit se veut féministe, les femmes sont au coeur de cette histoire et c’est un point que j’ai grandement apprécié. Dans l’ensemble, l’auteure a très bien su mener son récit, c’était très original.



Maintenant, j’aurais juste aimé que la psychologie des personnages soit un petit peu plus travaillée. J’avoue que je reste un peu sur ma faim, notamment avec le personnage d’Alessandra. Finalement, après avoir refermé le livre, j’ai la sensation de ne pas avoir entièrement cerné les personnages. Certes, je les ai appréciés, mais je reste quand même sur ma faim. Déjà, nous n’avons que le point de vue d’Alessandra, ce qui rend les choses un peu difficiles pour parvenir à apprécier le Roi. De plus, on ne peut vraiment dire qu’Alessandra se livre énormément, c’est quelqu’un de très secret. De même, j’aurais aimé un peu plus d’explications sur les choix de l’héroïne. En fait, j’ai l’impression que l’autrice n’est pas allé au bout des choses avec le personnage d’Alessandra. Avec un personnage comme le sien, il y avait tellement de choses à faire, notamment avec son passé et sa personnalité. Bien sûr, il ne s’agit que de mon ressenti et cela ne m’a bien évidemment pas empêché d’aimer ma lecture.



En conclusion, La Reine des Ombres est une très bonne découverte. Je l’attendais avec impatience et je ne suis vraiment pas déçue du résultat ! Certes, il m’a manqué un peu d’approfondissement du côté des personnages et dans certaines parties de l’intrigue, mais cela reste dans l’ensemble une très bonne lecture. Pour celles et ceux qui se poseraient la question; ce premier tome peut se lire comme un one-shot bien qu’il y ait d’autre tomes de prévu. C’est juste que les prochains tomes porteront, je pense, sur des personnages différents. En tout cas, je ne peux que vous conseiller ce roman ! Si vous aimez les héroïnes badass, les anti-héros, les romances complexes, les jeux de pouvoir et autres manipulations, La Reine des Ombres est fait pour vous !
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La reine des ombres



Je l’ai lu à vitesse grand V. Je peux vous dire que j’en ai fait qu’une seule bouchée. Je l’ai dévoré. Une véritable addiction ! L’auteure a une plume efficace, simple et fluide. Les mots, les pages défilent. Et pourtant, les premières pages de ce roman m’avaient révolté. J’avais clairement eu envie de le poser après deux pages, car Alexandra est juste exécrable. Non, mais d’où on tue son petit ami, car il ne partage pas nos sentiments. À la limite, je peux comprendre la colère, la claque qui part, mais le coup de poignard. Bref, je me suis dit : « Ouh là ! Ça commence mal. » Alessandra m’est antipathique de façon viscérale.



Et pourtant, je ne l’ai pas lâché. Sa méchanceté avait quelque chose de magnétique, détestable et hypnotique. Dans les pages suivantes, quand elle expose son plan pour ravir le cœur du roi des ombres et puis l’éliminer pour régner, ma curiosité était piquée. Je me demandais si son plan allait réussir d’autant que sa sœur avait échoué avant elle. Son père était tout aussi curieux que moi, car sa cadette est un fardeau pour lui, une moins que rien. Et pourtant, il ne peut que se réjouir de son ambition, si sa cadette réussit, il voit déjà les dollars comme Picsou. Si Alexandra est méchante et antipathique, son père est abject. J’ai compati avec elle. Elle n’a jamais trouvé grâce aux yeux de son père. Elle était invisible et l’être à nouveau pour un homme lui est intolérable. Cet événement c’est le déclic, elle avait cette noirceur, cette jalousie, mais encore un peu de retenue.



La suite de ma chronique :


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La reine des ombres

La Reine des Ombres me faisait envie depuis sa sortie. Mais les nombreux avis relativement mitigés m'ont pas mal refroidi aussi quand je l'ai vu dans la liste de la Masse Critique "Mauvais Genre", j'ai tenté ma chance dans le but de me faire mon propre avis. J'ai eu l'heureuse surprise d'avoir été sélectionnée pour le découvrir et ma foi, ma lecture n'a pas été aussi terrible que je l'imaginais bien qu'il y ait de nombreux points qui m'ont gêné.



Alors j'avais beaucoup d'appréhension avant de commencer ma lecture et à juste titre. Je conçois que ce roman a beaucoup de défauts mais il y a quand même un peu de positif dans le lot. La lecture est sympathique mais rien de fou. C'est une romance fantastique assez classique où je devinais facilement ce qu'il allait se passer ensuite, même le final était prévisible. Ce n'est nullement de la fantasy et le côté fantastique ne transparaît vraiment que par le biais de Kallias alias le Roi des Ombres qui a des pouvoirs.



Il y a un cruel manque d'approfondissement de l'univers et c'est tellement dommage ! La relation Kallias/Alessandra est mise en avant au détriment de tout le reste ; je n'ai pas eu non plus d'attachement pour les personnages principaux et encore moins pour les secondaires que j'ai trouvé trop lisses, banals. Ce qui me sortait aussi pas mal de ma lecture, ce sont les nombreuses descriptions sur la mode et la nourriture. Cela n'a vraiment pas grand intérêt quand l'autrice aurait pu mieux détailler les lieux, la Cour...



Je pense que le véritable atout de ce roman, c'est sa fluidité, son addictivité, la simplicité de l'écriture. J'ai été bien vite portée par l'histoire et je l'ai vite lu. C'est vraiment une lecture sans prise de tête et peut-être pile ce dont j'avais besoin car ma précédente lecture était assez complexe, assez lourde. Pour cela, La Reine des Ombres a bien fait son job, une bonne transition. Et puis, j'ai tout de même apprécié les deux ou trois messages féministes de l'autrice sur la sexualité des femmes, leur indépendance bien qu'elle aurait pu les mettre plus en avant. Le fait d'avoir des personnages dont les noms et prénoms ont une consonance "grecque", ainsi que les lieux est sympa aussi.



J'attendais beaucoup des personnages principaux. Parlons du Roi des Ombres, Kallias. Je l'imaginais sombre, badass, mystérieux, intransigeant mais en fait, il est tout le contraire : avenant, gentleman, un peu torturé par sa condition et affaibli par le poids de ses devoirs. Quant à Alessandra, si elle a eu de l'impact en début de roman, sûre d'elle, une véritable anti-héroïne, cela s'est vide effrité au fil du roman. Elle est devenue une héroïne comme les autres, qui s'est laissée prendre à son propre jeu, l'amour l'ayant rattrapé. Je voulais qu'elle soit sombre, dure, encore plus impitoyable avec les gens, plus manipulatrice mais c'est devenue une jeune femme qui est revenue sur le droit chemin. Cela manque de nuance et en soi, le caractère et le comportement de Kallias ne me gênent pas mais ceux d'Alessandra, si. Il aurait fallu les travailler plus, surtout que je n'ai pas spécialement trouvé qu'il y avait une alchimie entre eux.



En bref, je ne suis pas vraiment déçue de cette lecture, que j'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble, j'ai essayé d'aller au-delà du négatif mais je reste clairement sur ma faim. Je pensais que c'était un oneshot mais apparemment, c'est bien un tome 1 et le second tome serait du point de vue d'un autre personnage absent mais cité, celui de Chrysantha, la grande sœur de Alessandra. A voir donc mais j'avoue qu'il vaut peut-être mieux que je m'arrête là.



Je remercie Babelio et les éditions Hugo Roman pour l'envoi de ce roman.
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La reine des ombres

J'ai adhéré à l'univers dès le début de ma lecture, ce qui n'est pas chose facile pour moi, car j'ai toujours besoin d'un moment d'adaptation lorsque je lis autre chose qu'une romance contemporaine.

Ici, j'ai été transportée par l'ambiance et par la plume fluide de l'auteure.

Il est clair qu'Alessandra est en quelque sorte une anti-héroïne et pourtant, je me suis fortement attachée à elle. J'ai beaucoup été touchée par son passé et par ses paroles quant aux conditions des femmes.

J'ai apprécié que l'auteure ne lui donne pas un aspect bien meilleur à la fin du roman ; le personnage reste fidèle à lui-même.

Il y a pas mal de rebondissements dans cette histoire. Certains que l'on peut prévoir et d'autres dont on ne peut pas. La surprise est de rigueur et cela donne un bon rythme à cette histoire.

Je ne peux pas mettre un cinq étoiles à cette romance, car j'aurais aimé avoir une scène sexuelle explicite entre les personnages pour voir comment se déroulait leur alchimie dans de pareilles circonstances !

Je ne peux que recommander cette romance que j'ai adoré grâce à son aspect mystérieux où les choses tournent autour de complots et de secrets.
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La vengeance de la reine pirate

Une lecture facile et divertissante, l’écriture est fluide et l’histoire est simple. Pour ce tome on change de personnage principal : c’est Sorinda, l’assassine d’Alosa, qui prend la narration. Un personnage que j’avais apprécié dans la duologie et que j’ai pris plaisir à retrouver. Aussi, j’ai été contente de revoir Kearan et Enwen. L’inspiration de « Pirates des Caraïbes » est d’autant plus évidente dans ce tome, ce qui m’a fait sourire.



Toutefois, tout comme pour les tomes précédents, j’ai trouvé la résolution un peu trop facile. Tout était prévisible et le succès semblait très atteignable – d’apparence insurmontable mais à la solution finalement très simple. J’ai l’impression qu’on effleure la surface, on ne va pas au bout des choses, je pense que j’aurais apprécié davantage de précisions, de descriptions, plus de profondeur.



Ce livre reste un roman appréciable, je le conseille pour les amateurs de young adult, de fantasy, de piraterie, d’aventure et de magie. Ce n’est pas un roman inoubliable mais j’ai passé un agréable moment. Cependant, je me demande : va-t-il y en avoir un autre ? Si je ne m’abuse, l’intrigue avec Draxen n’est toujours pas résolue. Je pencherai donc pour un prochain tome sur Niridia et Mandsy, et peut être un autre sur l’équipage du Wanderer et spécialement sur Shura et Nydus ? J’ai l’impression qu’on les a trop peu vus. À voir. Si une suite sort je la lirai sûrement.
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La Fille du roi pirate

J’ai beaucoup apprécié ma lecture. Dès le début les aventures d’Alosa m’ont fait rire, on s’attache tout de suite à ce personnage au fort caractère.



On se retrouve plongé dans un bateau pirate où la fille du roi des pirates Alosa s'est fait enlever volontairement pour pouvoir trouver un morceau de carte au trésor. On va donc rencontrer toutes sortes de pirates, menteur, supersticieux, vicieux pour notre plus grand plaisir.

L’intrigue est assez classique et on devine pas mal de chose dont la romance dès le début mais l’univers et les personnages font que l’on passe tout de même un très bon moment.
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La reine des ombres

C'est un grand OUI !

J'ai eu vraiment peur en commençant ce roman car durant les deux premiers chapitres je me suis fait la réflexion que la plume de l'auteure ne me plaisait pas du tout. La manière dont notre héroïne Alessandra s'exprime, réagit, ça ne collait tout simplement pas. J'avais l'impression de lire une histoire un peu brouillonne. La manière dont elle répondait à son père, son coté hautain, belliqueuse, ça manquait de crédibilité pour moi. Malheureusement j'ai vraiment eu du mal avec elle tout du long, ça reste le petit point noir de ce bouquin et ce qui m'a empêchée d'avoir un petit coup de cœur.





On a pas l'habitude de croiser ce genre de personnage principal auquel il est parfois compliqué de s'attacher parce qu'elle agit d'une manière un peu trop borderline. Elle est ambitieuse et rusée mais trop sure d'elle pour m'avoir vraiment séduite.



Néanmoins passer 40 pages j'ai adooooré l'intrigue !!

C'est totalement ma came. Un ennemies to lovers, une intrigue politique, le quotidien à la cour.... vraiment je me suis laissée embarquer par cette histoire qui démarre tout de suite. Il se passe pleins de choses, je ne me suis pas du tout ennuyée. La plume devient beaucoup plus fluide et agréable et surtout addictive !!!





Le personnage du Roi des ombres est très mystérieux. Il cache pleins de choses et on n'a qu'une envie : découvrir tout ses secrets. Dommage que ses ombres ne soient pas un peu plus exploitées, j'aurais aimé que ça prenne plus de place. Eux deux ensemble sont vraiment un couple à part. Ils ont une relation particulière presque malsaine par moments.



Il y a un vrai côté sombre à cette histoire. Nos personnages peuvent être très calculateur, imprévisibles et dangereux et j'ai trouvé ça très bien de ne pas forcement nous peindre des personnages fragiles et trop sensibles.

J'ai vraiment adoré. Je l'ai dévoré, les pages défilaient toutes seules.



Si vous avez aimé The book of Ivy ou encore Le sang et la cendre, foncez !


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La reine des ombres

Avant toute chose, je souhaite remercier l'Opération Masse Critique, pour la découverte de ce livre.



Tricia Levenseller propose avec son roman La Reine des Ombres, un synopsis très prometteur.



- Les attentes,

Alessandra Stathos n’a qu’une ambition : conquérir le trône. Pour cela, son plan est simple : séduire le Roi des Ombres, l’épouser, puis le tuer.

Ce synopsis, de même que la (très belle) couverture représentant un poignard orné de rubis, laissait présager un récit fait de complots et de trahisons, au centre duquel œuvre une héroïne sans pitié ni scrupule.



Le ton est également donné avec la dédicace au début du roman : « Pour Becki, Je ne vois personne qui mérite autant que toi ce roman de Serpentard. Merci de l’avoir lu en premier ».

En tant que fan de Harry Potter, ce clin d’œil me plaît et conforte l'idée du anti-héros implacable et déterminé.



A la page suivante, on peut lire une citation : « c’est cool de ne pas vieillir, l’éternel beau gosse, j’adore » - Damon Salvatore, The Vampire Diairies, Saison 1, Épisode 4.

Avec cette nouvelle référence, je m'attends également à ce que le roman contienne une part de romance, et je ne sais dire – à ce stade – si c'est une bonne chose.



- Le caractère Serpentard d'Alessandra Stathos,

Point fort de ce roman, Alessandra se révèle jouer à merveille le rôle d'anti-héroïne – égocentrique et rusée, déterminée et sans scrupule, prête à tout pour conquérir le pouvoir .

Pour le lecteur, il est assez drôle et original de se trouver dans la tête du personnage.



- L'arme d'Alessandra : son jeu de séduction,

Au début du roman, Alessandra est décrite comme une femme fatale, aux multiples amants, dont elle finit toujours par se lasser. En personnage hautement imbu d'elle-même, elle est persuadée qu'aucun homme ne peut lui résister, et donc de la réussite de son plan.

De fait, le jeu de séduction avec le roi



- D'avantage de jupes, de robes, et de chiffons – que de complots,

Tout au long du roman, sont décrites les tenues provocatrices de la protagoniste, et celles, plus standard, de ses concurrentes. Pour ceux attirés par le côté DARK de l'intrigue, pour ceux qui voulait des trahisons, du sang, des péripéties, des conflits, je vous mets en garde ! On n'y est pas du tout !



- D'avantage de cancans et d'histoire de cœurs – que de politique,

Si le ton léger, un peu girly, ne m'a pas dérangé, en revanche il est fortement dommage que le contexte politique soit quasiment absent du roman. Il se focalise sur son personnage principal et sa relation avec le Roi des Ombres. D'ailleurs, l'ensemble du roman se déroule en un seul lieu, le Palais.

Les complots de la Cour se révèlent plutôt « gentillets » pour ce qui avait été annoncé... Quant au contexte géopolitique ? Rien. Pour un personnage qui souhaite s'emparer du pouvoir et qui passe autant de temps avec le N°1 du Royaume, ce manque de contexte extérieur m'a gênée.

Cela nuit à la crédibilité du personnage (pourquoi veut-elle le pouvoir alors qu'elle semble si peu s'intéresser aux affaires du Royaume?) et de l'univers proposé (le Roi est sans cesse occupé par son travail, mais que fait-il exactement ? ce n'est jamais développé).

A l'inverse, on a droit au suivi des états amoureux des copines d'Alessandra, et à l'ambiance de cancans de la Cour...



- Un rythme fluide, un peu trop : le manque de rebondissement sérieux,

Autre déception, tout semble facile pour Alessandra. Quand un obstacle pointe le bout de son nez, il se trouve assez vite résolu, et jamais sans grand effort. Si les dénouements me paraissent trop simples et trop rapides, on ne peut nier que cela participe à conférer au livre un rythme fluide, et donner à la lecture ce coté « détente ».



- Le message du personnage : vive la liberté sexuelle,





- Déçue de la fin du roman,





En conclusion, le synopsis et la couverture du roman nous amènent sur une fausse piste.

Si l'on recherche un roman « détente », avec de la romance sexy, la Reine des Ombres offre un bon divertissement. En revanche, si vous souhaitez un univers politique construit, des intrigues intéressantes, et un personnage ultra badass, il faudra chercher autre chose.
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La Fille du roi pirate

Il me suffit de voir le mot pirate dans un titre pour me tenter et si en plus, on parle de femme pirate… Alosa est la fille du roi des pirates, un homme impitoyable qui contrôle les mers et plus ou moins les terres… Ce dictateur en puissance semble pourtant avoir la plus totale dévotion de la part de sa fille qu’il a chargée d’une mission : mettre la main sur une carte afin de se rapprocher d’un trésor très convoité. Et pour ce faire, Alosa a dû consentir à faire semblant de se laisser capturer et emprisonner par l’un des nombreux ennemis de son père, sa mainmise sur le monde des pirates ne faisant pas l’unanimité. Et c’est un euphémisme !



Alosa m’a paru au début un peu trop sûre d’elle, voire quelque peu fanfaronne, mais au fil des pages, ce trait de caractère s’amenuise fortement. Une évolution qui m’a permis d’apprécier cette jeune fille de 17 ans, qui ne vit que pour obtenir l’approbation d‘un père pourtant peu aimant et, surtout, maltraitant. Ainsi, de fil en aiguille, on découvre la cruauté de cet homme qui ne semble voir en sa fille qu’une arme destinée à servir ses rêves de grandeur et ses intérêts. Une réalité qu’Alosa se refuse obstinément à voir, ce que l’on peut comprendre, son père étant sa seule et unique famille. Mais loin d’être une frêle chose aux mains d’un tyran, c’est une jeune fille forte, obstinée et déterminée, qui a su se faire une place dans le monde des pirates, au point d’avoir déjà un bateau et un équipage presque entièrement féminin sous ses ordres.



Ses aptitudes de combattante ajoutées à sa force de caractère lui jouent parfois des mauvais tours, mais c’est aussi ce qui lui permet de ne pas flancher dans sa mission. Parce que se retrouver aux mains de l’ennemi, cela demande quand même une bonne dose de confiance en soi ! Mais ce que n’avait pas prévu Alosa, c’est de devoir affronter un jeune pirate qui ne joue pas selon les mêmes règles du jeu que les autres. Contrairement à elle, Riden ne tire aucune satisfaction de son statut de pirate, et l’on devine que si ce n’était pas pour soutenir son frère devenu le capitaine du bateau, il aurait préféré suivre un autre chemin…



La relation entre Riden et son frère est intéressante, les deux étant très proches malgré leurs différences de caractère, mais c’est la relation entre Riden et Alosa qui fera sourire et frémir d’impatience les lecteurs. Alosa lui mène la vie dure n’hésitant pas à se rebeller et à le titiller à la moindre occasion, voire à se comporter comme une véritable chipie. Mais très vite, on sent une certaine alchimie entre ces deux jeunes pirates qui ont déjà vécu beaucoup de choses difficiles, notamment de la part de leur père respectif. J’ai adoré les voir se chamailler et se rapprocher, d’autant qu’Alosa va faire de son mieux pour lutter contre son attirance naissante. La fille du roi des pirates n’a pas de temps à perdre avec une amourette, une mission l’attend !



Et mieux vaut pour elle la réussir, parce que son père n’apprécie guère d’être déçu, et encore moins par elle. Alosa m’a paru parfois un peu naïve dans l’exécution de sa mission. Par exemple, jamais elle ne se demande comment elle arrive à sortir de sa prison la nuit et à fouiller un bateau plein de pirates sans être surprise… Mais j’ai apprécié de la voir se triturer les méninges pour tenter de trouver cette satanée carte, quitte à devoir utiliser des capacités qu’elle redoute. Car loin de n’être qu’une simple fille de pirate, Alosa porte en elle une dualité que l’autrice commence véritablement à exploiter dans la dernière partie du roman. Je n’en dirai pas plus, mais c’est un aspect que j’ai adoré et qui, je l’espère, sera encore plus présent dans le deuxième et dernier tome !



Le niveau d’anglais étant plutôt accessible, j’ai lu le roman rapidement, emportée par le jeu du chat et de la souris entre Alosa et Riden, mais surtout par ce monde de la piraterie que j’affectionne tant. On reste dans un livre young adult avec un univers qui aurait mérité d’être enrichi, mais si vous aimez les intrigues avec plein de pirates, qui se déroulent en grande partie sur un bateau avec son lot de promiscuité, ce roman devrait vous plaire. J’ai, en outre, aimé qu’Alosa ne soit pas une femme cruelle et insensible, mais qu’elle n’hésite pas à faire couler le sang et à trancher des gorges quand elle le juge nécessaire, ou quand la situation l’impose. Cela me semble important de ne pas édulcorer la réalité derrière le mot pirate…



J’aurais néanmoins apprécié que Riden soit un peu plus charismatique, puisqu’il m’a paru parfois timoré sans ses réactions. Mais cela ne l’en rend que plus attendrissant et nous montre à quel point, il n’a pas sa place sur un bateau pirate. Quant à son frère qu’il aime tant et fait de son mieux pour protéger, il m’a paru exécrable, mais on sent en lui un certain potentiel. Espérons d’ailleurs que dans le tome suivant, l’autrice donne un peu plus de place et de relief aux personnages secondaires, qui, ici, manquent peut-être un peu de consistance, tout en étant assez remarquables pour susciter des émotions et réactions chez les lecteurs.



En conclusion, Daughter of the Pirate King fut une très agréable et distrayante lecture, mêlant habilement romance entre deux personnages qui aiment à se chamailler et monde de la piraterie avec son lot de sang, de manipulations et de trahisons. Alors si vous avez envie de voguer en mer depuis le confort de votre canapé, et de suivre une princesse pirate de caractère dans ses (més)aventures, ce roman devrait vous plaire !
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La Fille du roi pirate

Je suis surprise par cette lecture, je ne m’attendais pas à autant apprécier. Certes, j’adore les pirates et tout ce qui se passe en mer, mais je pensais que le livre serait plus jeunesse, ou du moins que l’aspect jeunesse se ferait plus ressentir. Il est vrai qu’on le ressent, mais je ne trouve pas que ce soit dérangeant.



Dès le début l’histoire commence in medias res, ce qui est vraiment super puisqu’on ne perd pas de temps et on sait directement où on met les pieds. Toutefois, dans les premières pages, j’ai senti que c’était un peu bancal, comme si l’immédiateté de l’action était un peu forcée. Néanmoins, ça reste léger car plutôt bien fait.



L’intrigue en elle-même est plutôt simple, rien d’extraordinaire, on n’est absolument pas perdu, on sait où on va et d’où on vient. Je dois dire que de nombreux points m’ont semblé évidents, je n’ai pas vraiment été prise par surprise, je m’attendais aux révélations. Cependant, ça n’a en rien entaché ma lecture. Je voulais voir mes hypothèses se confirmer.



Les personnages, de leur côté, sont plutôt attachants. À mon plus grand étonnement même Alosa l’est ! J’ai d’habitude du mal avec les personnages trop sûrs d’eux, mais je trouve que ça passe dans son cas, son assurance est amusante et ce que j’aime surtout c’est lorsqu’elle est prise par surprise ou échoue. Ses réactions sont toujours intéressantes et c’est ce que je préfère dans son caractère : sa manière de réfléchir et réagir dans une situation, malgré le fait qu’elle soit prise au dépourvu ou que ça blesse son ego. Quant à Riden, je l’adore, il est à la fois amusant, fier, et sensible, un archétype, certes, mais je le trouve bien construit et qui a toute sa place dans cet univers. Aussi, les personnages secondaires sont plaisants, et ceux pour qui je n’ai absolument aucune sympathie sont tout de même bien construits et cohérents.



Concernant les capacités d’Alosa : elle est bien trop puissante. Et pourtant, ça ne m’a pas dérangée. Dans la manière de la présenter et de présenter ses capacités, dans l’écriture même, elle n’apparaît pas comme un personnage cheaté. Elle est certes très capable mais elle a des faiblesses et les circonstances sont ses faiblesses, ce qui rend le personnage intriguant et plaisant.



En outre, j’ai totalement accroché à l’écriture : elle est fluide et rapide. On ne se perd pas en descriptions, on se concentre sur l’action et les dialogues. Au point qu’un peu de description en plus n’aurait pas fait de mal. Mais au moins, on se concentre sur ce qui se passe et ce que ressent Alosa, tout est clair et cohérent. Le roman se lit vraiment très vite.



Finalement, j’ai hâte de découvrir la suite – reverrons-nous Tylon pour un petit obstacle… – et d’en savoir plus sur l’Ava-lee mais également de voir les relations évoluer.
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La Fille du roi pirate

Un roman d'aventure dans l'univers de la piraterie avec un soupçon de fantasy, de la romance et pas mal d'action.

Une lecture plaisante dans l'ensemble, mais il m'a manqué plusieurs éléments. D'abord, j'aurais aimé que le contexte général soit davantage décrit, expliqué : une carte du Royaume du Roi Pirate, par exemple, les seules explications viennent des conversations entre Alosa et Riden, mais ça aurait mérité d'être approfondi. Quant à la partie romance, ça manque vraiment de subtilité. Je pense que je ne suis pas fan du style "Ennemies to lovers" et j'ai trouvé ça trop rapide et peu crédible.

Néanmoins, je pense que ce roman trouvera son public. Je ne suis tout simplement pas la cible, ça s'adresse à un public Young Adult, ce que je ne suis plus désormais, il faut regarder les choses en face 😉

Malgré tout, une lecture plaisante et enlevée, une très jolie couverture et une découverte intéressante.
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La Fille du roi pirate

Alosa Kalligan est la fille du redoutable Roi Pirate. Or, maintenant qu'elle est devenue une pirate à son tour, il a décidé de la mettre au défi de s'infiltrer sur le bateau d'un équipage rival pour leur subtiliser une carte et les lui livrer pieds et poings liés. C'est ainsi qu'elle organise l'abordage de son propre navire et qu'elle se laisse volontairement emprisonnée par l'ennemi. Mais alors qu'ils la pensent inoffensive car enfermée à double tour dans une cellule à fond de cale, Alosa trouve le moyen de s'éclipser chaque nuit afin de fouiller le gréement de fond en comble. Seulement, c'est sans compter le séduisant second, Riden, qui n'est jamais bien loin d'elle et dont la présence la perturbe plus qu'elle ne veut se l'avouer à elle-même. Alors réussira-t-elle à éblouir une nouvelle fois son père en menant à bien cette périlleuse mission ?



Comme mentionné dans le titre, La Fille du Roi Pirate nous immerge dans l'univers de la piraterie nourrie d'arraisonnages et de chasses aux trésors. Dans ce premier volet, les trois quart de l'action se déroulent à bord d'un navire pirate où la narratrice est confinée. A part suivre ses expéditions nocturnes émaillées d'escarmouches verbales ou physiques, il ne se passe pas grand chose. En tout cas, l'autrice est plutôt avare en détails concernant son monde imaginaire. La clé de celui-ci réside dans cette carte à reconstituer, censée indiquer l'emplacement de la légendaire Isla de Canta, une île mystérieuse remplie de richesses et gardée par des sirènes.



Mythe ou réalité, la question se pose au début du roman. Cela a tout de même l'intérêt d'introduire la figure de la sirène et de donner ainsi au récit sa dimension onirique. L'autrice s'inspire, d'ailleurs, du folklore médiéval nord européen pour nourrir sa représentation de cette créature marine qui est donc ici mi-femme mi-poisson. Elle lui attribue cette même capacité d'ensorceler les humains par le chant et une beauté irrésistible. En outre, elle lui accorde également une sensibilité émotionnelle lui permettant de percevoir les sentiments des autres grâce au dégradé de couleurs qui se dégage de leurs auras.



Entre piraterie et mythologie, le décorum est posé mais Tricia Levenseller ne fait que l'ébaucher dans son premier tome, alors il faudra attendre les suivants pour explorer toutes les pistes qu'elle a déjà semées.



Néanmoins, à défaut de tout connaître de cet univers prometteur, on fait, dans ce tome 1, surtout connaissance avec sa petite communauté de personnages dont les motivations nous sont, en partie, révélées au fil des chapitres. Ainsi, une aura de mystère entoure chacun d'entre eux rendant ainsi la lecture passionnante. Le succès du roman repose beaucoup sur son duo de personnages qui s'est engagé dans un jeu de séduction, titillant le chaud et le froid.



Derrière cette aventure rocambolesque très agréable à lire, l'autrice introduit un questionnement intéressant autour des relations familiales, notamment des liens qui relient un père et son enfant. A travers cet esprit de compétitivité que le Roi Pirate a transmis à sa fille, on s'interroge sur le poids qui pèse sur un enfant lorsqu'il doit répondre à des attentes trop élevées d'un parent. Elle met en exergue le malsain et le toxique qui émanent de cette forme d'éducation. De même, elle rappelle que le manque d'amour est une forme de maltraitance qui a de lourdes conséquences sur l'adulte en devenir.



Avec La Fille du Roi Pirate, j'ai découvert une plume subtile pleine de promesses qui s'épanouit dans l'écriture d'un texte mêlant action, humour et impertinence. A suivre !



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La reine des ombres

Je viens de finir ce livre en 3 jours et il compte permis mes coups de cœur je suis tellement triste de quitter l’univers. Je veux plus de livres de ce style dans ma bibliothèque, plus de femmes qui s’affirme, de femmes basasses qui ne ce laissent pas faire. bref je retourne dans ma déprime comme après chaque livres lues. bisous
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La reine des ombres

Alessandra a un but, séduire le roi des Ombres, l’épouser puis… le tuer pour prendre sa place.



-> Ce que j’en attendais ?

Une histoire entre The Book of Ivy et La Sélection avec un peu de magie et… c’est plus ou moins ce que j’ai eu !



-> Un début prometteur

Dans les toutes premières pages on apprend quelque chose du passé d’Alessandra qui met tout de suite dans une atmosphère sombre, presque glauque 😱. J’aurais aimé que la suite du roman reste dans cette ambiance et que la psychologie de son personnage soit plus développée car je le trouvais très intéressant mais pas assez creusé.



-> Les ombres du roi ou le roi des ombres ?

J’ai beaucoup aimé le principe des ombres, pour moi le seul aspect fantasy du roman, qui aurait pu encore plus être développé. Si vous aimez les univers de fantasy complexes avec beaucoup de magie vous serez sans doute déçus. L’histoire se passe au palais, il s’agit principalement de vengeance, complots et intrigues à la cour.



-> Des personnages pas si classiques que ça !

Habituellement dans ce genre de livres il y a un personnage « gentil » qui adoucit un personnage plus cruel. Ici aucun des deux personnages n’est tout rose et c’est cette originalité qui m’a plu. Le roi n’a pas un caractère très fort mais cela ne m’a pas dérangée car souvent on retrouve le cliché du héros assez extrême, charismatique voire parfois violent avec la fille mais pas ici.



-> Une héroïne forte et indépendante

J’ai apprécié les réflexions qu’elle fait par rapport au jugement des autres, la sexualité des femmes ou à l’égalité homme/femme. Un autre point positif est sa passion pour la mode.



-> Une romance assez présente

Finalement l’intrigue n’est pas aussi machiavélique qu’on aurait pu l’imaginer, la romance prend le dessus rapidement ce qui normal car elle se déroule sur un seul tome. Bon point, pas de scènes d’amour détaillées.



-> Enquête + complots = grosse surprise

Grosse lectrice de thrillers, j’établis pendant ma lecture des théories, je cherche le coupable. Dans les autres genres comme la fantasy ou le fantastique. je ne me méfie absolument pas et je suis souvent surprise par les révélations et cela a été le cas ici. Je n’ai rien vu venir et j’ai beaucoup apprécié les explications.



-> Une écriture un peu trop simple

A part l’univers peu développé, le point faible pour moi reste l’écriture, ce livre se lit très facilement mais je n’ai pas trop accroché au style. J’aurais préféré un style plus sombre, plus cynique et plus en adéquation avec les desseins de l’héroïne.



-> Un bon ressenti lors de ma lecture

Sur le moment j’ai vraiment apprécié ma lecture. C’est en la terminant et en y réfléchissant un peu que j’y ai trouvé quelques défauts. Je pense qu’il ne faut pas trop réfléchir et simplement apprécier sa lecture car elle était au final addictive.



#NetGalleyFrance
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