Les états d'âme qui lui semblaient étranges, accablants, passionnants, il les tenait pour des obsessions, des enchantements émanés du pouvoir mystérieux d'une personne... L'homme n'osait pas s'attribuer à lui même
tous les moments surprenants et forts de sa vie : il a imaginé qu'ils étaient passifs, qu'il les subissait et en était possédé... qu'une personnalité supérieure, une divinité se substituait à lui-même dans le cas donné... La religion est un cas d'altération de la personnalité, une sorte de sentiment de crainte cl de terreur devant soi même, mais en même temps une extraordinaire sensation de plénitude et de bonheur. »