Jocelyne, elle, ne dit rien. Elle remue le sucre dans son café, elle écoute. Je sens son parfum, familier maintenant, de violette et de rose. Elle sourit. Tout ça lui fait plaisir, à cette drôle de Gadji. La platz, ça a été les années les plus dures de ma vie mais il y a eu Jocelyne. Grâce à elle le ciel est plus vaste et le monde aussi. J'ai une amie. Une vraie amie. Gargesse-lesse-Gonesse n'y changera rien. ET je ne résiste pas à mettre un disque de Nicolae Guta.