Les dents serrées, je tente d'analyser la situation. Tom devrait être content d'avoir reçu une telle invitation.
Moi, en revanche, c'est une autre histoire. Ça me met terriblement mal à l'aise. Pire, ça me révulse. Avant le décès de mes parents, j'adorais Noël. C'était moi qui préparais la buche chaque année, avec des goûts toujours plus surprenants et succulents. Nous passions des heures, voire des jours entiers à décorer la maison. Chaque recoin était savamment étudié pour accueillir boules, guirlandes et autres lampions. Du 15 novembre au 15 janvier, la magie des fêtes s'emparait de notre environnement et de nos esprits.
Maintenant, c'est différent.