Lorsqu'il joue avec l'enfant, le père, plus que la mère, considère l'enfant comme un partenaire à part entière en favorisant son autonomie et son adaptation aux situations nouvelles : il invente plus de jeux de "création", plus de situations nouvelles auxquelles l'enfant doit s'adapter. En effet, le père utilise volontiers un objet de façon non traditionnelle et introduit plus de taquineries, c'est à dire des perturbations, dans le déroulement habituel du jeu : ces taquineries sont des épisodes interactifs au cours desquels le parent déstabilise l'enfant en contrariant le déroulement habituel de l'activité en cours (p. 112)