La violence physique, à force, on peut s’y accoutumer. Les menaces verbales, les tortures mentales, c’est tout le contraire : elles me désintègrent, me foudroient. Il est impossible de s’y faire. Elles me tuent à l’intérieur peu à peu : je suis là, mais toujours un peu absente. Détachée de moi-même, comme dissoute.