J’avais longtemps cru qu’il fallait transmettre aux vivants et honorer les morts. Mais ces mots prenaient un nouveau sens. Refuser la transmission du fruit de leur travail, c’était refuser d’honorer mes parents. Ne pas vouloir d’enfants, c’était ne pas vouloir transmettre.
Rien ne me reliait à personne, en fin de compte. J’étais seule, complètement seule.