J'ai lu quelque part que le fait de pleurer défie toute explication scientifique. A priori, les larmes ne servent qu'à lubrifier les yeux. Il n'y a pas de raison biologique pour que les émotions commandent une surproduction de larmes.
Moi, je pense que nous pleurons pour exprimer la part animale qui est en nous sans renoncer à notre humanité. Parce que, en moi, il y a une bête qui gronde et qui grogne et qui se bat pour retrouver sa liberté, retrouver Tobias et, par-dessus tout, rester en vie. Et quoi que je fasse, je ne peux pas la tuer.
Alors je pleure, le visage entre les mains.