Il m'effleure la joue, et sans se soucier qu'on soit au milieu d'une pièce pleine de monde, peuplée de rires et de conversations, il m'embrasse lentement.
- Hé là, Tobias, l'apostrophe mon voisin de gauche. Tu n'as pas grandi chez les Pète-Sec ? Je croyais que le geste le plus osé, chez vous, c'étais... de vous tenir la main, ce genre-là.
- Dans ce cas, tu peux m'expliquer l'existence des enfants Altruistes ? lui demande Tobias en levant les sourcils.
- Ils sont créés par la pure force de la volonté, lance la femme assise sur l'accoudoir du fauteuil. Tu ne savais pas ça, Tobias ?
- Toutes mes excuses, je l'ignorais, réplique Tobias avec un grand sourire.
Ils rient tous. On rit tous.