Qu'est-ce qui motive une femme à briser le plafond de verre? Quels sont les signes d'un éveil féministe? Les autrices Véronique-Marie Kaye, Camille Toffoli et Anna Babi sont tout indiquées pour prendre part à une table ronde à ce sujet puisque leurs livres dévoilent des portraits féministes sous différentes formes: la poésie, l'essai ou encore le roman. de son côté, Catherine Ferland, autrice de l'important livre biographique 15 femmes qui ont changé l'histoire du Québec, assurera l'animation de la table ronde. Un événement qui nous permettra de réfléchir aux questions des droits des femmes dans la société, de l'équité et du rôle de tous et de toutes dans la mouvance féministe.
Avec:
Catherine Ferland, Auteur·rice
Véronique-Marie Kaye, Auteur·rice
Anna Babi, Auteur·rice
Camille Toffoli, Auteur·rice
Catherine Ferland, Animateurrice
Livres:
Marjorie à Montréal
Vivarium
15 FEMMES QUI ONT FAIT L'HISTOIRE DU QUÉBEC
Filles Corsaires
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#slm2021
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Elle savait que son physique ne valait pas ce qu’il y avait dans sa tête ; et que là-dedans, justement, c’était d’une richesse à n’en plus finir. Au lieu de jouer à la poulette blessée, elle s’était mise à rire aussi fort que Lucien. De toute manière, elle n’était pas laide, pas vraiment laide, ou en tout cas pas laide comme un laideron.
Avec le temps, certains détails auxquels elle n’avait jamais porté attention commencèrent à beaucoup l’intéresser. C’étaient encore des histoires de cœur, mais avec un je ne sais quoi de nébuleux, qui lui amollissait les genoux.
La seule chose qui séparait la bête de l’humain, c’étaient les draps, alors que le cochon ou la vache n’ont que la terre et le gazon pour s’ébattre.
Pleurer, c’est moins facile que ça en a l’air, pour qui n’a pas appris. Les petits enfants savent le faire, mais si on leur dit de se taire, ils avalent leur peine et retiennent leurs larmes ; et bien vite ne se souviennent plus d’où elles viennent.
Il ne l’avait jamais pénétrée, pas même le soir de leurs noces. Il n’avait jamais osé. Elle mesurait quatre pieds quelques pouces, des pouces si insignifiants que ça ne servait à rien de les mentionner, et lui avec son six pieds quelque chose de hauteur, six pieds et encore d’autres pouces, un géant, une force de la nature, un cadre de porte, fort comme une machine, un bulldozer, et elle plus fragile que les assiettes de porcelaine et les verres de cristal qui s’entrechoquaient dans l’eau de vaisselle et qui parfois lui ouvraient la peau…
...quand il y a de l’amour – il s’agit là d’une vérité universelle –, on peut supporter n’importe quoi, les bêtises, les fanfaronnades, les gestes déplacés.
Que disait-elle, la femme Andréanne ? C'était du bon blabla, courageux et endurant. La femme elle-même était courageuse et endurante. Oui, capable de prendre d'assaut le cimetière de Clothilde, piller les tombes et les cercueils, empiler les cadavres des Clothilde au beau milieu du jardin zen et sauter dessus à pieds joints.
...un peu de mensonge n’avait jamais fait de tort à qui que ce soit ; que passer de l’autre côté n’apprenait pas aux hypocrites à dire la vérité ; et qu’il n’était pas responsable des menteries des trépassés.
Une femme, entre ses jambes, c’est une fleur. Il y a des pétales.
Il y a des malades qui sont accros à la porno et qu’on désintoxique à l’hôpital psychiatrique.
Andréanne aurait été insultée si on lui avait dit que c’était son cas.
Elle ne regardait jamais de porno.
Ses images à elle, c’était de l’amour vrai qui venait d’à côté.